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réactions - Page 10

  • Grandeur, Décadence ...

              La grandeur, avez-vous cherché ce qu'il y a derrière ? Êtes-vous passé derrière le miroir ? Car la grandeur fait plutôt dans l'autosatisfaction, dans la suffisance, dans le « m'as-tu vue ? », sans vous laisser le droit de vous faire une opinion. Et pour cause, la grandeur suppose d'écraser ce qui vous entoure, quelque soit le moyen employé, la grandeur se justifie par elle-même et se moque des autres, elle est inconséquente, irresponsable, prétentieuse, et sourde. Ce n'est pas pour rien que son corollaire est la décadence, c'est un couple obligatoire, qui ne sont que les deux pièces d'un seul balancier.
    Conclusion simple : ceux qui parlent de grandeur doivent subir de la part des gens sensés le rappel de la décadence.
    Il est donc très risqué pour un ministre de parler de grandeur, car c'est un signe de mépris non dissimulé pour tous ceux que la grandeur a écrasé, écrase et va écraser, avant que la décadence ne l'écrase à son tour. La roue tourne, dira-t-on !! Et tant pis pour les victimes !!
    La grandeur s'impose, elle n'aspire pas au respect, elle se moque des faibles, elle suppose aussi une part d'inconscience. Finalement, le problème de la Grandeur est de vouloir paraître, quand il faut seulement être. Mais la Grandeur est par ailleurs consommatrice et dévoreuse, car elle est flatterie, et même flagornerie. Celui qui croit à la Grandeur peut facilement être abusé par son entourage, qui peut jouer avec cette vision déformée et organiser un faux monde à l'usage exclusif  de celui qui croit porter un message ou un avenir ou une vision. Dans une République, au sein de laquelle le principe d'Égalité règne, la grandeur est un souci permanent, puisque contraire au credo républicain. La grandeur ne peut être que dans la foi en des valeurs, et dans leur mise en œuvre. C'est donc plutôt de l'abnégation et du service rendu que la croyance en des valeurs supérieures que la République ne reconnaît pas. Invoquer d'autres civilisations chez nous renvoie à l'ancien régime, ce que la fonction publique ne devrait pas admettre, et pourtant c'est ce qui arrive tous les jours. Une fois de plus, la nostalgie monarchiste ou bonapartiste met en avant des exemples d'une Histoire torturée et réécrite pour cacher des appétits de pouvoir mal dissimulés.
    Le simple fait que la sociologie fasse dans ses analyses des études sur les classes sociales, sur les ascenseurs sociaux, sur les fractures sociales, montre que notre République n'arrive toujours pas à faire intégrer par tous l'idéal républicain. Les cours d'instruction civique ne s'enseignent de la même manière dans le XVIème arrondissement qu'en Seine Saint-Denis. Il est vrai que la police et la Justice n'y sont pas présentes sous les mêmes formes, ce qui est déjà un symptôme de difficulté dans l'organisation sociale. Nombre de citoyens sont toujours persuadés que la réussite consiste à pouvoir bénéficier des avantages des beaux quartiers, et que réformer consiste à trouver comment s'approprier les moyens de faire partie des privilégiés. Les arrivistes de tout poil sont seulement plus voyants que l'ancienne aristocratie, bénéficiaire historique et habituée des privilèges.
    Lorsque la CNIL brocarde à juste titre l'existence de fichiers douteux, dans des services secondaires de l'administration, il serait bon qu'elle fasse la même chose dans des administrations beaucoup plus sensibles, comme la police ou la Justice. En effet, de nombreux citoyens de ce pays peuvent témoigner s'être entendus dire à la barre des tribunaux qu'ils étaient « connus », donc que leurs demandes seraient lettre morte. Cela va même plus loin, qui autorise légalement l'administration judiciaire à refuser de prendre en considération des demandes « répétées et jugées manifestement infondées ». Ce genre de considération représente pourtant l'exemple type de la décision arbitraire , sans fondement juridique, discriminatoire, non contradictoire et donc inadmissible. Vous ne pouvez pas faire appel d'une décision qui n'existe pas, vous ne pouvez pas vous pourvoir contre un jugement qui n'est pas rendu, vous ne pouvez pas trouver de procédure à faire contre le vide, contre la non-réponse, puisque vous n'avez pas d'interlocuteur. Que dénoncer, qui dénoncer, puisque vous n'avez pas d'interlocuteur. (N'oubliez pas que le Médiateur nouvelle formule refuse les problèmes touchant l'institution judiciaire).
    Comment s'adresser à un juge impartial et indépendant, puisque cela remet en cause les avantages et privilèges de ceux qui se servent dans l'assiette au beurre. C'est quand même plus facile de supprimer le juge, et de faire surveiller les râleurs, cela crée des emplois, renforce l'organisation pyramidale, le clientélisme et la corruption, donc les moyens de repousser la décadence.

    Bien sûr, victimes du système et partisans de la République n'y retrouvent pas leur compte.

  • Abus d'autorité - Accident

     

    Abus d'autorité et accident, violence inutile

     

     

    « On n'a pas la vie des gens normaux.Il faut arrêter de croire ça. »

     

    En une phrase, vous avez le résumé de la négation des principes républicains. Certains auraient le « droit » d'être pressés, de ne pas respecter les règles des Codes en vigueur, (comme le Code de la Route, le Code Pénal, dans ce cas!!!).

     

    Les escortes ne peuvent créer un droit, pourtant c'est une constante du comportement des hauts-fonctionnaires de s'octroyer en permanence des droits que les principes de la République leur ont toujours refusé. Si un ministre a trop chargé son emploi du temps, ce n'est qu'une preuve d'incompétence supplémentaire, puisque les citoyens payent en permanence une pléthore de conseillers en tous genre. Cette affaire apporte une fois de plus la preuve par les faits du mépris des gens ordinaires, ce que certains appellent la « tentation monarchique de la France ».

     

     

    Cet événement peut être rapproché du décès de Pierre SUDREAU, seul gaulliste à avoir refusé de suivre de Gaulle dans le système constitutionnel que nous connaissons aujourd'hui, ayant annoncé à cette époque que c'était la porte ouverte à des hégémonies peu républicaines. Les dérives que nous avons constaté ces dernières décennies en apportent la preuve sans ambiguïté.

     

     

    Et il ne faut pas oublier tous ceux qui se retrouvent bloqués tous les jours dans des embouteillages uniquement à cause des multiples escortes et autres avantages que s'octroient tous ces gens qui se croient importants, et que l'Histoire ne rencontrera jamais.

     

     

    Combien de fois un officier qui vous demande de circuler vous refuse son nom, son grade, qui n'est pas apparent, et vous menace de poursuites alors que rien ne l'autorise à se conduire ainsi. Nous l'avons déjà dit, tout comportement exorbitant du droit commun doit être justifié par un impératif grave et reconnu par tous. Il doit donc être vérifiable. Tel n'est pas le cas aujourd'hui. Le déplacement d'un ministre n'a rien d'extraordinaire, le SAMU, les pompiers, sont plus importants, or c'est l'inverse qui se produit. Nous réclamons donc à nouveau la tenue de registres permettant de vérifier a posteriori la nécessité de la prise de risques et la réalité des faits tels qu'ils se sont produits. Combien de sirènes ont retenti pour arriver à l'apéro, pour impressionner les riverains, pour se donner de l'importance, … toutes causes qui auraient du faire licencier leurs utilisateurs. Nous nous permettons d'autant plus ce genre de constat que les mêmes services réquisitionnés pour « rien » ne disposent même pas de moyens matériels lorsqu'il faut intervenir dans certains quartiers de banlieue où le racket, la vente de drogue, la prostitution sont des affaires « publiques ».

     

     

    Nous sommes dans une République de courtisans, dans un système de distribution des places intéressantes, dans un système de conflits d'intérêts permanent, qui a conduit à créer une bourgeoisie aux ordres, sur laquelle pèse en permanence le risque de tout perdre pour avoir « dérangé ». C'est le contrôle des flux financiers qui a permis le développement de cette situation, puisqu'il suffit de déplacer quelques pour cents de commandes publiques pour faire d'une entreprise prospère une dépouille en liquidation.

     

    Les citoyens doivent donc se réapproprier le droit de contrôle du bon fonctionnement de leurs institutions. Il n'est pas admissible qu'un élu condamné puisse reprendre les mêmes fonctions quelques années plus tard, tandis que le citoyen ordinaire qui commet une infraction est fiché à vie !

     

    Car les français sont toujours fichés, surveillés, ce qui rappelle des époques malheureuses que l'on croyait révolues. Les technologies changent, mais l'Histoire reste un éternel recommencement tant que l'organisation nécessaire au bon fonctionnement républicain n'est pas mise en place. Quand les campagnes électorales se font en s'appropriant les gloires supposées d'un passé totalement inapproprié, c'est que les candidats ne sont pas crédibles et ne sont que de sinistres pantins tels que le cinéma en montre régulièrement, mais pour nous divertir.

     

  • Droit d'Usage et Droit de Propriété

     

     

     

                     Décidément, l'Humain ne progresse pas, puisque le débat entre le Droit d'Usage et le Droit de Propriété n'avance toujours pas, preuve en est de l'accès aux œuvres par internet. Le FBI vient à nouveau de montrer que la force établit une situation, mais ne règle rien, tout en créant les conditions d'un dysfonctionnement générateur d'injustices actuelles et à venir.

     

     

    La propriété reste une vue de l'esprit humain qui s'imagine accéder à l'éternité en se donnant l'impression de commander aux choses et au vivant autour de lui. La science a montré, et continue de montrer que cette position est une illusion dangereuse pour l'avenir, puisque la Nature est en constante évolution, et que rien ne peut rester figer sur la Terre.

     

     

    Le Droit de propriété est incompatible avec la mort, et donc entraîne avec lui le problème immédiat de la transmission. Or, recevoir d'un humain, quelque soit la filiation retenue, reste un acte uniquement humain, n'ayant de valeur que pour les hommes, et supposant que le nouveau-né peut avoir un avenir différent en fonction de critères strictement humains. De tels choix peuvent autoriser toutes les dérives, puisque les critères de transmission seront toujours liés à la culture d'un groupe humain.

     

                     L'Humanité semblait avoir fait un pas en avant en adoptant une Déclaration Universelle des Droits Humains, mais il faut bien déchanter, puisque une catégorie d'individus dans le monde n'a jamais admis les principes adoptés et a peu à peu grignoté les avancées que les développements technologiques amenaient. La mise en œuvre technique développait des brassages sociaux qui semblaient justifier les espoirs mis dans une coordination internationale et une coopération à venir. Il n'en est rien sorti, puisque les tentations sécuritaires et militaristes, destinées à renforcer les conception d'une Humanité à plusieurs vitesses, ont pris le pas sur les velléités coopératives et solidaires. Ce sont les pays les plus pauvres et les plus riches qui se posent en protecteurs du Droit de propriété. Les premiers parce que leur structure historique privilégie les hiérarchies, les seconds parce que les financiers ont acheté le pouvoir et contraint l'éducation et le progrès à reculer. Il est bien évident que les bidonvilles des grandes agglomérations occidentales rejoignent dans leur mode de gouvernance locale la précarité des mégalopoles sous-développées.

     

     

    Il y a donc une inconscience collective qui établit la faiblesse de l'homo erectus que nous sommes, sans que nous puissions prétendre avoir atteint ce que sera peut-être un jour l'homo sapiens. Si tant est que la cécité de nos dirigeants n'entraîne pas une catastrophe majeure mettant en péril l'Humanité elle-même.

     

     

     

     

    « Les savants fous prétendront que les mutations génétiques dues à nos erreurs seront certainement à l'origine de la richesse intellectuelle de nos descendants. » En attendant, nos dirigeants imbus de leurs droits et de leurs pouvoirs continuent à s'approprier le savoir, mais ne peuvent rien contre l'ingéniosité de celui qui crée uniquement pour « le don », pour « le plaisir » ; le droit de propriété, nous ne le répéterons jamais assez ne peut acheter ou vendre la chemise de l'Homme Heureux. Au lieu de créer de nouveaux dysfonctionnements et de nouvelles victimes, il serait donc préférable de s'appliquer à résorber les dysfonctionnements existants.

     

     

    L'une des voies ouverte reste le Droit d'Usage, puisque les durées de vie de tout ce qui existe diffèrent, et qu'il faut en permanence jongler avec le renouvellement des matières, des matériaux, le vieillissement des uns et des autres, qui se moque totalement de la propriété.

    Allez donc expliquer aux plaques tectoniques que leur dérive créera des litiges dus à la disparition de certains pays et à l'agrandissement d'autres terres !! Allez donc expliquer aux bancs de poissons qu'il devraient fournir aux sociétés de pêche des quotas  !! Allez donc expliquer aux abeilles que leurs comportements ne nous conviennent pas !!! Allez donc expliquer aux animaux les risques nucléaires !!! Allez donc expliquer au césium, à l'uranium qu'ils nous empoisonnent !!! ….

     

     

     

    Les utopies sont donc bien plus chez les tenants du Droit de tout mettre sous la coupe des Humains, sans respecter les règles de la vie mises en place par la Nature, que chez ceux qui prônent un respect de l'environnement et une remise en cause des fortunes à tout prix.