Ceux qui n'ont rien sont toujours en dette, alors qu'ils travaillent. Bizarre !!
De la dette et du péonage.
Les hommes politiques manquent souvent de culture, lorsqu’ils manquent de projet pour l’avenir.
Grâce à l’éducation, tant dans le domaine des sciences que dans celui de la philosophie, il semble loisible de penser que l’humanité progresse.
Mais l’analyse de siècles d’histoire montre que dans le domaine de la dette par exemple, il y a peu de progrès.
Les pauvres ont toujours vu leur activité sous-évaluée par les dirigeants, selon un système qualifié de « péonage » par l’histoire, quand l’Amérique latine s’est vue asservie par les conquérants occidentaux.
Il ressort de ce système que la comptabilité continue à considérer que les humains ne sont pas égaux devant les contributions collectives.
Lorsque des groupes humains commencent à être nombreux, les hiérarchies qui se créent se répercutent sur toutes les comptabilisations, et donc sur les participations demandées aux participants.
En conséquence, les efforts demandés ne tiennent plus compte de ce qui est humainement supportable, et les conséquences en sont toujours l’esclavage ou le travail gratuit, assortis d’une dette à devoir par les générations futures.
Or, il faudrait rappeler des principes simples, comme « on ne tond pas un œuf », à ceux qui ne cherchent qu’un profit immédiat, et se moquent des conséquences à long terme d’une méthode qui s’apparente à de l’abus de faiblesse.
Celui qui achète ne peut consommer que ce qui existe réellement, et pour beaucoup, cela absorbe la totalité de leurs disponibilités. Les riches tentent de faire croire que les services publiques ne sont pas des réponses collectives, car ils prétendent pouvoir s’en passer, tout en demandant « un État fort ». Mais lorsqu’il s’agit de tirer des intérêts et des avantages, alors cela redevient possible, puisque la dette suppose des prêteurs.
Il y a donc un mensonge permanent de la part de ceux qui considèrent que ce qui leur « appartient » doit être dissocié de la collectivité, lorsqu’il s’agit de l’organisation sociale. Les possédants dans les périodes de renouvellement économiques veulent que l’État garantisse leur propriété, protège leurs biens, sans qu’ils ne participent à la maintenance du système. L’une des raisons est que le progrès technique fait émerger de nouveaux riches, qui ne sont pas toujours bien accueillis, surtout lorsque cela remet en cause la valeur des richesses déjà acquises.
Ce n’est pas pour rien que les « nouveaux riches » sont toujours brocardés par « la bonne société ».
Combien d’expressions mettent en avant les catégories sociales qui s’estiment supérieures, alors que leurs comportements et leurs méthodes relèvent plutôt des poubelles de l’histoire, quand il ne s’agit pas tout simplement de chantage ou de gangstérisme.
C’est ce qui permet aux pires d’être admirés par des têtes brûlées qui ne voient pas que les excès sont toujours suivis de retournements violents, car il y a des limites au-delà desquelles plus rien n’est contrôlable.
Le développement des Droits de l’Homme permettait de penser que certaines abominations allaient disparaître, ce n’est pas le cas, car la cupidité et l’irresponsabilité reviennent toujours, puisque nous n’avons pas su mettre en place des outils permettant de les contenir.
L’ONU devient de plus en plus un observatoire de la nullité, dont les dirigeants n’ont aucun pouvoir de mettre fin aux abus dûment constatés.
À partir de ce constat, il convient de réfléchir sur le pourquoi de cette situation, dont l’origine est certainement sur la mainmise des financeurs sur les outils de fonctionnement de l’ONU. Il ne faut pas oublier que l’OMC a tenté dans le passé de remplacer les Droits de l’Homme par des règles de droit commercial, avant de se dire que c’était inutile puisque dans les faits, les règles financières priment toujours. Ce faisant, la tribune de l’ONU est devenu « un théâtre » dont les comédies sont aujourd’hui dramatiques.
Il est temps d’agir avant que le drame ne tourne au cauchemar !