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réactions - Page 4

  • Nettoyer devant sa porte

     

     

    La situation en Syrie est inadmissible, eu égard aux concepts prônés par les instances internationales bien pensantes, nanties, prévoyant leurs carrières, avec paradis fiscaux et autres avantages destinés à les « préserver » de tentations … ; mais les dessous des cartes ne sont-ils pas depuis bien longtemps largement faussés par tous les donneurs de leçons, grassement payés et sélectionnés pour ce faire.

     

    Qui fait quoi pour que la police soit faite ! D'ailleurs, quelle police, puisque les armées ne sont pas soumises aux mêmes règles que les États qui les génèrent. Chacun voit midi, ou plutôt n'importe quelle heure à sa pendule. Chaque politicien voit les alliances selon son plan de carrière, selon les plans de ses adversaires, et se moque des « bavures collatérales ». Les facilités données par « internet » permettent simplement, mais c'est un début, à quelques esprits « mal placés » comme le notre de s'étonner de la situation. Mais cet étonnement ne doit pas gêner, car la vie ne vaut pas cher pour ceux qui ne regardent que leur nombril. Vivre dans l'instant, toucher des commissions pour mieux s'afficher, monopoliser l'attention sur des inutilités flagrantes, pour que peu de monde ne passe du temps à s'interroger sur cette gabegie sans nom qui ne mène nul part.

     

    En permanence, nous sommes soit-disant confrontés aux nécessités de « bien gérer », « d'optimiser », d'éviter les gaspillages, tout en étant en réalité noyés sous l'inutile et l'incohérent. La publicité sur les « économies d'énergie » atteint même des sommets. Dans une société du gadget et du temps perdu, elle est plus que ridicule, elle est incongrue.

     

    Concentrer notre énergie sur ce qui est nécessaire pour que l'avenir des hommes soit plus durable devrait paraître le seul but concevable. Et les débats devraient être permanents pour mieux appréhender quelle place nos connaissances peuvent nous donner dans les aléas de la Nature.

     

    Au lieu de cela, nous passons notre temps à nous étriper, tout en chantant « plus jamais », et en consacrant nos recherches à plus de destruction, plus de chantage, plus de vanités.

     

    Les chefs d'État, surtout lors des sommets internationaux, donnent une image de leur fonction qui devrait inciter à supprimer le plus rapidement possible des institutions qui ponctionnent les revenus de tous simplement pour savoir celui qui aura la meilleure place sur la photo.

     

    Le plus beau, le plus grand, le plus riche, …., le guiness-book de la stupidité, et sans avancer d'un iota dans la résolution des problèmes de l'Humanité.

     

    Serons-nous capables un jour d'avoir une vision de la place de l'Homme ? Pour ce faire, il faudrait déjà s'en préoccuper, ce qui est loin d'être le souci des gouvernants, jaloux de leurs prérogatives et de leurs protocoles !

     

    En fait, les victimes ne sont qu'un moyen de jouer sur la scène internationale, lorsque les ventes d'armes, les trafics, les spéculations ne sont plus d'un rapport suffisant pour les « décideurs ».

     

    Ce n'est pas demain que la situation va s'améliorer, mais le fait de le dire, de l'écrire peut inciter à faire quelque chose, puisque la Nature montre que l'aile d'un papillon peut quelquefois changer la face du monde.

     

    Les mutations sont partout possibles, et ce n'est qu'en pariant sur l'avenir que les choses peuvent évoluer.

     

  • Rappel à la Loi

     

    Rappel à la Loi

     

    Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen :

     

    Article 6 :

     

    …. La Loi est l'expression de la volonté générale.

     

    … Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.

     

    Article 16 :

     

    Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

     

     

    Code de Procédure Pénale

     

    Article 40-2 :

     

    Le procureur de la République avise …, les personnes ou autorités mentionnées au deuxième alinéa de l'article 40 des poursuites ou mesures alternatives … décidées à la suite de … leur signalement.

     

    Article 41 :

     

    Le procureur de la République procède ou fait procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale.

     

     

    …...

     

     

    Sans chercher plus loin d'autres détails plus accusateurs, nous sommes surpris que ces dispositions ne concernent pas les rapports de la Cour des Comptes lorsque ceux-ci désignent précisément des infractions qui se poursuivent depuis des années.

     

     

    Nous prendrons pour exemple le détournement de fonds sur des comptes bancaires et assurances-vie. La Cour des Comptes a même relevé que les vérifications opérées « n'ont donné lieu, à ce jour, à aucune sanction. » Les banques ont un siège, donc une juridiction dont relève ce siège, les sommes se comptent en milliards, au dire des rapports, comment se fait-il que les procureurs concernés ne respectent pas leurs obligations, et que personne ne le leur rappelle.

     

    Il y a quand même des mystères, car de tels agissements devraient entraîner une valse permanente des conseils d'administration et des plus hauts cadres en raison de ces fautes professionnelles graves, pour ne pas dire lourdes. De telles situations devraient au moins nous éviter de payer des parachutes dorés à des responsables pour le moins malhonnêtes.

     

    L'exemple vient d'en haut, selon le bon sens populaire, et le peuple voit bien que les lois, bien qu'elles aient été affinées, ne sont toujours pas appliquées en haut des hiérarchies administratives, qu'elles soient privées ou publiques.

     

    Et si demain un client « lambda » d'une banque déposait une plainte, visant ces actes délictueux, et que cette plainte soit reprise par d'autres clients, au motif que ces agissements leur portent tort, puisqu'ils les rendent complices d'irrégularités pénales, alors qu'ils se trouvent actionnaires ou associés de ladite banque. Ne nous leurrons pas, c'est déjà arrivé, et les clients en question attendent toujours que la Justice découvre enfin ce que le mot infraction veut dire dans un domaine financier.

     

    Nous devrions tous savoir que la formation de spécialistes dans ces domaines coûte trop cher et que les services judiciaires ont du retard sur leurs collègues européens.

     

     

    Prenons un autre exemple, lorsque des pays étrangers poursuivent et condamnent des sociétés françaises pour des faits de corruptions, ces décisions sont publiques et publiées, or les procureurs de France et de Navarre ne sont jamais avertis, ils doivent certainement être boycottés par les organismes de lutte internationaux. Il faut dire que la confiance ne doit pas toujours régner, puisque nos services ne voient rien.

     

     

     

    Il est donc temps de réclamer que nos services publiques découvrent la réalité telle que tous les citoyens la vivent tous les jours, et cessent de jouer aux singes qui ne voient rien, n'entendent rien et ne peuvent rien.

     

  • La grande Misère Républicaine

     

     

    La République a finalement plus de problèmes à cause de ses amis qu'à cause de ses ennemis.

     

    La IIIème République nous a été offerte par des royalistes et des bonapartistes, mais son fonctionnement a été marqué par les radicaux qui lui ont donné ses caractéristiques républicaines. Le plus difficile est de trouver des valeurs réellement mises en avant par les hommes politiques qui se déclarent sensibles aux problèmes sociaux.

     

    La IIIème République a été plus souvent frileuse et réactionnaire que constructive et fraternelle. La place et les dégâts causés par les appétits financiers et politiques ont souvent eu raison des espoirs citoyens.

     

    C'est l'ascenseur sociale mis en place après la Libération qui a le plus permis à notre pays de réussir à être une nation plus ou moins unie.

     

    Et à ce propos, je crois bon de rappeler à nos hommes politiques qui se réclament tous de la Résistance quelques extraits des textes composant le « Programme » du Conseil National de la Résistance.

     

    « II. Mesures à appliquer dès la libération du territoire

     

    … établissement d'un impôt progressif … sur les gains réalisés au détriment du peuple, …

     

     

     

    4) Afin d'assurer ...l'égalité absolue de tous les citoyens devant le loi ;

     

    5) afin de promouvoir les réformes indispensables :

     

    a) sur le plan économique :

     

    - l'instauration d'une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie ;

     

    - une organisation rationnelle de l'économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l'intérêt général …

     

    - le retour à la nation des grands moyens de production monopolisés, fruit du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques ;

     

     

    b) sur le plan social :

     

    ...

     

    un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d'existence , dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l'État.

     

     

    d) la possibilité effective … de bénéficier de l'instruction et d'accéder à la culture …. afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

     

     

    afin que VIVE LA FRANCE. »

     

     

     

    Il est sans contestation possible facile de confronter ce texte aux carrières des grandes figures des deux dernières Républiques. Des exemples comme ceux de Maurice PAPON, mais aussi de bien d'autres personnalités locales ou nationales permettent de constater que les affaires de la IIIème République ont vite repris le dessus et que l'accès à l'instruction et à la formation a continué à être contrôlé par de grandes familles professionnelles, économiques ou financières.

     

    La méthode reste simple, puisque les études sont longues et les critères toujours définis par ceux qui dirigent. Les hommes politiques français restent en majorité des hommes de pouvoir et d'argent, le désintéressement ne fait pas partie de leurs valeurs, la meilleure preuve restant les augmentations énormes de salaires des haut-fonctionnaires ces dernières années, qu'aucun homme politique n'a osé dénoncer, et encore moins parlé de supprimer.

     

    La France d'aujourd'hui reste celle de « l'assiette au beurre », celle des contrats « sur mesure », du recrutement « arrangé », donc une vaste entreprise de corruption.

     

    Ce que peuvent réclamer les victimes , c'est d'abord la constatation que les citoyens conscients peuvent s'organiser pour faire face à l'adversité. Chaque fois que le système triche, il est bon de rappeler que la réclamation peut être faite, et que les moyens d'information actuels sont plus efficaces que ceux de 1946, et moins risqués que d'affronter la Gestapo ou la Milice. Nous avons derrière nous des citoyens qui se sont battus pour une culture, nous devons nous battre pour pérenniser cette culture, pour éviter des guerres fratricides que n'hésiteront pas à déclencher ceux qui sont prêts à tout pour l'argent ou le pouvoir.