Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fonction publique

  • La fonction publique

     

    La fonction publique

     

    Revenons-y une fois de plus, ne serait-ce que pour faire grincer beaucoup de dents.

     

    Depuis toujours, il existe dans les sociétés hiérarchisées des faire-valoirs des puissants. Le pouvoir se met en scène, car ceux qui l'exercent tiennent à se faire remercier pour les services qu'ils rendent à tous. Tient, déjà, ce sont des services « qu'ils rendent ». Ce n'est donc qu'un juste retour des choses, alors les remerciements sont de trop.

     

    Le fonctionnaire, donc, rend un service. Mais il détient une once de pouvoir, qui déjà le fait sortir de la masse. Il n'est plus Monsieur Tout le Monde lorsqu'il est « dans l'exercice de ses fonctions ». Ceci entraîne cela, il ne peut pas ne pas y avoir antagonisme avec le pékin ordinaire.

     

    Nous constatons que cette difficulté relationnelle ressort encore plus dans les services chargés d'apporter un minimum à ceux que la vie chahute dangereusement. Et, bizarrement, ce sont les fonctionnaires qui sont considérés comme « choqués », qui ont besoin de soutien psychologique lorsque leurs « clients » ne se comportent pas comme c'est écrit dans la notice à l'entrée, lorsque vous commencez à faire la queue.

     

    Nous sommes dans la tragédie, dans le roman noire, l'aide sociale n'est pas considérée comme une obligation, un devoir citoyen, elle est simplement un outil pour limiter des débordements malsains, comme l'insécurité, la drogue, les squats, …., ceux qui la distribuent ne sont pas là pour comprendre, ils n'ont d'ailleurs ni le temps, ni les moyens pour ce faire. Ils sont des agents au service d'un pouvoir, sensé appliquer des principes constitutionnels. Tous le monde sait que le pouvoir est chapeauté par des haut-fonctionnaires qui méprisent le citoyen ordinaire, et qui ne lui rendent des services que pour pouvoir être tranquilles dans leur monde au-dessus.

     

    De là découle ce sentiment d'être mal-aimé qui court dans les services dits publics.

     

     

     

    Mais au fait, pourquoi la fonction n'est-elle pas ouverte à tous comme la conscription d'autrefois, pourquoi tous les citoyens n'exercent-ils pas, à tour de rôle, ces postes offerts par la fonction publique. En cas de crise, cela permettrait de toujours partager les soucis à tour de rôle. Et en cas de surcharge momentanée, il est toujours possible de renforcer un service. Tous les métiers existent dans le public, comme dans le privé, c'est d'ailleurs pour cette raison que les services peuvent toujours être concédés. Mais le problème réside toujours dans le contrôle et la transparence. Public ou privé, les mensonges dépendent de l'organisation. Et quand une entreprise privée pas toujours très claire, exemple AZF et le groupe TOTAL, rencontre un service public encore moins claire, comme la SNPE, les résultats des expertises disent tout et n'importe quoi, pendant que les dirigeants des deux entités se mettent d'accord pour qu'un lampiste porte le chapeau. Méthode semblable à celle des parrains qui payent des gens pour accepter d'être condamnés à leur place.

    Et donc, une fois de plus, la manifestation de la vérité est une nécessité vitale, pour que la société puisse durer. Les populations humaines augmentent, puis elles vieillissent, puis elles régressent si l'espérance d'inscription dans le temps et la durée ne s'améliore pas. L'espoir de voir les jeunes réussir une vie, c'est-à-dire bénéficier d'un environnement politique et social leur permettant de s'épanouir, d'élever des enfants, d'avoir une qualité de vie, et de pouvoir partir en se disant que le témoin a été transmis existe de moins en moins dans notre monde de compétitions ubuesques.

     

    Trop de dirigeants n'ont aucune philosophie, leur seul credo : l'exacerbation de leur ego, jusqu'à plus soif, et jusqu'à la mort du petit cheval. Que voulez-vous qu'ils transmettent ?

     

    Le tissu social peut être réintroduit partout, et peut servir de ciment pour ressouder les habitants. Que les fonctionnaires veuillent en faire partie, ils sont habitants, mais il leur faut quitter leur habit de courroie de transmission du pouvoir. Ce qui les fera aussitôt passer pour dangereux dans un système organisationnel dans le cadre duquel ils sont des outils malgré eux. (Ce qui explique les cellules psychologiques, alors que le système de santé devient injoignable pour les plus démunis)

     

     

    Comme quoi tout est dans tout, et l'existence de victimes amène toujours les mêmes constatations sous des formes différentes. Notre pouvoir est malsain, le tout est de comprendre comment.

     

  • Conseil d'État ou principes constitutionnels

     

    Le Conseil d'État est la preuve par les faits du contrôle exercé par l'exécutif sur le judiciaire. Nomination, ou recrutement par concours entre des citoyens déjà sélectionnés auparavant, carrière tracée, et garantie à vie, toutes les preuves abondent de l'impossible fonctionnement du Conseil d'État par le peuple, et pour le peuple.

     

    Il vient d'ailleurs de se permettre, suprême désinvolture, de déclarer que les décisions de l'exécutif ne lui convenaient pas dans les prix du gaz. La règle serait que les actionnaires auraient un droit au bénéfice sur les prestations incontournables que sont le gaz et les énergies. Il paraît donc être « normal » que les citoyens de ce pays soient obligés de payer aux groupes économiques internationaux des intérêts sur tout investissement. Le citoyen se devrait de verser des rentes à des individus dont la comptabilité montre qu'ils refusent le principe « social » de notre pays, et qu'ils commettent des fraudes fiscales qui devraient entraîner leur dissolution et la poursuite de leurs dirigeants. Que d'autres pays aient choisi d'autres principes constitutionnels, qu'ils en assument les conséquences, mais il n'est pas admissible que des citoyens de notre pays se permettent de suspendre les principes de notre constitution. Comme ces gens sont, paraît-il, recrutés parmi les meilleurs de l'ENA, ils auraient des capacités tellement exceptionnelles qu'elles leurs permettraient de rayer l'Égalité de nos institutions.

     

     

    Faisons-en donc une question prioritaire de constitutionnalité :

     

    Le citoyen qui ne peut disposer des bases nécessaires à sa survie et à la libre disposition de sa vie privée est-il un citoyen libre ? N'y a-t-il pas dans cette situation des manipulations psychologiques telles que les choix politiques en sont faussés ?

     

    Lorsque l'exécutif est incapable de mettre en œuvre les principes constitutionnels, quels sont les droits des citoyens spoliés par cet état de fait, et quels sont les moyens juridiques dont il dispose pour se faire entendre ?

     

    Dans les faits, le Droit Français n'offre aucun moyen à celui qui se trouve victime de tels abus. Car il s'agit en la matière d'une infraction pénale clairement définie : l'abus d'autorité, commis par des détenteurs de fonctions publiques, et dans l'exercice de leurs fonctions. Et comme tous ces magistrats sont nommés par l'exécutif, il y a de toute évidence conflit d'intérêt.

     

    Nous lisions, il y a peu une analyse déclarant que le problème du juge d'instruction était insoluble en raison de la structure du Parquet. Analyse totalement insuffisante, qui oublie que le judiciaire ne peut être un élément de la fonction publique pour pouvoir remplir ses fonctions. Il faut donc prendre le problème là où il se trouve : dans l'incompatibilité qu'il doit y avoir entre la fonction publique et le service judiciaire. Le service public de la Justice ne peut avoir de liens avec la fonction publique, sinon il y a conflit d'intérêt. Il ne peut y avoir de passerelles entre les deux et l'enquête menée dans le but d'obtenir la manifestation de la Vérité ne peut comporter le risque de conflits d'intérêts. Il y a donc une organisation à mettre en œuvre sous la surveillance du peuple pour que la spécificité française soit d'avoir des principes constitutionnels différents, parce qu'elle est une République sociale, et solidaire.

     

    Pour ne pas savoir prendre en compte ces différences culturelles, historiques et politiques, les États de la Communauté Européenne risquent des catastrophes graves face aux multinationales dont la réussite est basée sur l'amoralité et les rentes contractuelles obtenues par dol et tromperie.

     

    Un exemple simple montre la méthode utilisée : les enquêtes menées par les instances comme le Conseil Supérieur de la Magistrature constatent les irrégularités commises par ceux qui dépassent les bornes, les répertorient, donc voient les dossiers judiciaires dans lesquels les dysfonctionnements sont évidents !! ». Et que lit-on : des listes d'abus, par pages entières, mais qui n'ouvrent droit, pour ceux dont les dossiers sont concernés, à rien. L'institution judiciaire constate qu'elle n'a pas rempli sa mission, mais laisse tomber, ce qui est incompatible avec l'égalité de traitement des citoyens et donc constitue en soi un autre abus d'autorité.

     

    Ce serait d'ailleurs là l'occasion de déposer des questions préalables de constitutionnalité, puisque la continuité de l'État n'est pas assurée.

     

    Les commissions multiples qui ne constatent pas de tels incohérences prouvent bien que ceux qui les gèrent pratiquent des sélections et des manipulations destinées à conforter les abus d'autorité permanents dont les citoyens de ce pays sont victimes, porte ouverte au populisme, aux guerres intestines, au recul du niveau de vie moyen. L'éducation civique, ce qui n'est pas la leçon de morale de nos instituteurs d'autrefois, a toujours été considérée comme impossible à mettre en œuvre dans nos lycées et collèges, c'est une évidence en raison du fossé entre les principes à enseigner et les réalités politiques. Les révolutions n'enseignent surtout pas l'équilibre des pouvoirs, et il ne faut pas compter sur les politiques partisanes pour le faire. Il faut donc repenser quels peuvent être les moyens du peuple face à l'abus d'autorité. Il ne suffit pas de nous donner quelques sucettes, à travers le Défenseur des Droits, les quelques recours autorisés et autres breloques. Il est nécessaire de mettre fin à des scandales : lorsqu'un citoyen a obtenu un jugement contre un notable, une autorité, s'il n'est pas appliqué, les sanctions doivent être « de droit ». Lorsqu'une autorité commet une erreur manifeste, constatée, le citoyen doit avoir droit à autre chose qu'un soutien psychologique. Est-il admissible de voir des centaines, des milliers de dossiers oubliés, perdus, et d'entendre l'administration se contenter de répondre : « Circulez, il n'y a rien à voir, rien à dire, les commentaires sont interdits, sauf à être poursuivi pour « insulte à magistrats, atteinte à l'ordre public, manifestations non autorisées, ... » et autres délits de sale gueule.

     

    Nous exigeons le respect des principes constitutionnels, République sociale, solidaire, Égalité des droits et Égalité dans leur mise en œuvre.