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Analyse - Page 25

  • De la contrainte

     

     

    Si quelques intellectuels s'interrogent sur la nécessité de la protection « des lanceurs d'alerte », il faut bien constater que l'Histoire, avec un grand « H », fourmille surtout des hauts faits de ceux qui ont imposé aux autres humains leur conception de la grandeur, ou de la décadence, question de point de vue.

     

    La contrainte et le chantage ont plus souvent servi à créer les traditions que la conviction librement éclairée. Que cette contrainte soit « par la force », ou par la pression psychologique, ou même par les deux à la fois, cela reste des méthodes de coercition que le bon sens a bien du mal à assimiler.

     

    La face des organisations humaines en a régulièrement été changée, mais sans que cela ne fasse avancer d'un « iota » la gestion des conflits humains.

     

    La cupidité, la négation de la mort, le mensonge, la corruption, jalons des civilisations restent les marqueurs permanents des activités humaines, ponctués des actes de dévouement de ceux qui tentent de trouver un mode organisationnel qui puisse enfin s'imposer à tous.

     

    Gérer les réalités courantes dans l'intérêt de tous semble hors de portée des méthodes utilisées, quelle que soit la langue et la civilisation observée. Devons-nous en rester pessimistes pour toujours, peut-être pas, dans la mesure où la mise en évidence des actions portant préjudice à l'humanité se fait de plus en plus accessible. Mais, de là à ce que les pouvoirs publics mettent en œuvre les propositions faites, il y a encore bien des décennies à voir s'écouler.

     

    Le libéralisme effréné, pour lequel la cupidité prévaut sur tous les critères de gouvernance, est bien loin de reculer, et surtout, il dispose de moyens sans limites pour imposer ses choix et cacher ses appétits.

     

    Pour lui faire face, et progresser, il faut donc mettre en avant d'autres méthodes organisationnelles, à l'image des réseaux informels, libres et souples, tels les projets informatiques « libres », les ONG basées sur des créations refusées par les théories de la puissance économique financière.

     

    Le monde avance grâce à des découvertes très souvent fortuites, et dont leurs inventeurs ne sont pas des coureurs de réussite financière.

     

    Les victimes, ceux qui ont eu le malheur de déplaire, que ce soit volontaire, en refusant les critères du système de réussite à tout prix, ou qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont tout loisir pour réfléchir aux combats à mener. Or, il faut bien constater que le plus grand nombre ne se tourne pas vers une analyse créatrice, et se contente de pleurer sur son sort. Les initiatives qui pourraient fédérer sont plus souvent écrasées dans l’œuf que diffusées et travaillées. La contrainte, et le chantage exercés de manière permanente sur les esprits indépendants sont manifestes, mais ne sont pas surprenants, et ne devraient qu'être une motivation supplémentaire dans l'intérêt des générations futures.

     

    Cela reste une énigme, de constater que l'action du temps n'aide pas le développement de la pensée créatrice, mais nous sommes loin de tout comprendre.

     

    Nous en revenons donc une fois de plus à l'accès à l'information, seul moyen de faire reculer l'obscurantisme.

     

     

     

  • Impunité, le mot qui fâche !

     

     

     

    Le pire mot que peut prononcer celui qui parle à une victime ! Et même pire, le sous-entendre ! Il faut bien vivre avec son temps, le temps efface bien des outrages … Que d'inepties pour la victime qui doit subir le temps, dont il ne se passe pas une journée sans qu'à un moment ou à un autre, et combien de fois cela va-t-il se répéter, … le poids du passé ne se rappelle à son souvenir. À un moment ou à un autre, il vous faudra remplir un dossier, faire une demande, et les questions vont vous rappeler que vos droits ne sont pas ceux des autres !

     

    Celui pour qui le monde s'est effondré, pour qui il est impossible de reconstruire une nouvelle vie, pour de multiples raisons, personnelles ou collectives, celui-là ne pourra pas oublier, il ne pourra pas faire ce deuil, … garanti salutaire par toutes les cellules de soutien psychologique dont on nous rebat les oreilles.

     

    Car, bien sûr, chaque fois que vous êtes victime d'un dysfonctionnement judiciaire, il ne peut être question de vous aider à le surmonter, puisque ce sont ceux qui sont chargés par la société de vous prendre en charge qui assument le rôle de bourreau.

     

    Cette situation ubuesque, dont l'horreur est inqualifiable, vous retourne systématiquement le couteau dans la plaie, et l'on voudrait nous faire croire que celui qui subit cette aberration a des problèmes d'équilibre psychologique. Ne serait-ce pas l'inverse plutôt, et les auteurs des faits, comme ceux qui se refusent à les modifier, ne devraient-ils pas faire l'objet d'une définition internationale de la torture ?

     

    Vous me permettrez de rapprocher de ces catégories ceux qui font leur beurre de ces situations sans rien apporter au moulin, car de nombreux cas sont le résultat du mauvais fonctionnement social lié aux choix individuels de profiter de ce qui arrange, quitte à ne pas voir ce qui dérange. Pensez à tous ces bidonvilles entourés de murs pour que les touristes ne les voient pas !!! Cela ne ressemble-t-il pas aux villages de lépreux d'autrefois, ignorés de tous, … Et bien la situation des victimes est ainsi, ils vivent à côté de vous, mais leur souffrance ne touche personne, elle se contente de déranger. Il faut donc surtout apprendre à passer à côté sans en assumer sa part de responsabilité. Car de nombreux cas sont liés au manque de courage collectif qui permet aux tricheurs de se sentir intouchables, parce qu'ils ont « acheté » le silence et la faiblesse, grâce à quelques avantages secondaires, ou simplement du fait de l'intérêt qu'il y a dans notre organisation sociale à disposer de cadavres dans les tiroirs au cas où … !!

     

    La corruption passive, symbole de ce mauvais vouloir collectif, est là pour rappeler à tout instant à celui qui n'a pas été victime, que son tour peut venir, que les notables, les réseaux d'influence, les lobbies, peuvent à tout moment l'écraser, lui pourrir la vie.

     

    Notre organisation sociale est composée d'une multitudes de hiérarchies parallèles, qui se copient les unes les autres, et qui n'ont en commun que le refus de respecter les principes d'égalité et de liberté. Les convenances, l'autocensure, l'avancement, les pressions, les conseils « amicaux », … sont autant de moyens d'imposer à un individu d'accorder des avantages indus, et de créer des liens de dépendance, d'imposer « d'être redevable ». En face de cette tendance « lourde », rien n'est proposé pour tenter de contrebalancer ce défaut sociétal notable, bien au contraire, il faut constater l'existence de multiples services dits de « renseignements », de « conseils », de « consultants », de « coaching », … destinés à exploiter ces situations, au lieu de tenter de les résorber, de les neutraliser.

     

    Ne pas rentrer dans ce système vous exclut de la vie sociale, il ne vous reste que les activités subalternes, et surtout il est important que personne ne comprenne jamais que vous avez compris les règles du jeu social, et que vous refusez d'y rentrer. Car, dans ce cas, vous êtes considéré comme un vecteur potentiel de troubles et vous pouvez vous attendre à des petits soucis, totalement incompréhensibles pour le commun des mortels. Le premier étant d'être considéré dans votre propre réseau familial comme un cas à part, avec tout ce que cela comporte de réflexions multiples et variées, qui n'arrangent surtout pas les choses.

     

    Constater qu'une loi n'est pas appliquée, qu'un service social est incohérent, que les dénonciations se retournent contre leurs auteurs, chaque nouveau cas rappelle à des victimes qu'elles n'en sortiront pas, que leur calvaire continue, que la justice ne tient pas la place qui devrait être la sienne. Et l'on nous parle de harcèlement moral, … il nous semble que c'est surtout pour ne pas avoir à le faire cesser !!

     

  • Exploiter les victimes est un art !

     

     

    De tous temps, les pouvoirs ont toujours cherché à cacher les excès de zèle, tout en faisant comprendre que les erreurs sont "malheureusement" choses courantes, et qu'elles sont le prix à payer pour garder une nation soudée. La vie est de bien peu de prix face à la gloire du vainqueur. Le retour triomphal, accompagné d'une cohorte de prisonniers offerts à la vindicte populaire, a toujours servi de défouloir collectif, accompagné des fêtes qui vont avec, bien sûr, pour cacher les ruines.

     

    Mais la victoire est-elle toujours fraîche et joyeuse, comme la guerre, panacée de tous les maux des sociétés humaines. Cette simplification, totalement abusive et confiscatoire de la pensée, permet de museler l'opposition, reléguée au rang de faire-valoir, puisque toute contestation d'une victoire militaire est assimilée à du défaitisme et à un comportement contraire aux intérêts de la Nation.

     

    Seul, l'opposant militaire qui utilise les mêmes moyens humains et matériels est crédible, ou considéré comme tel, car pour les politiques et leurs financiers, les combines sont toujours les mêmes : corruption, ventes d'armes, trafics d'influence, ce qui compte reste la prise du pouvoir. Rares sont les dirigeants reconnus qui refusent les rackets, les pressions, les chantages, le cas GUINGOUIN est exemplaire, car il est relativement récent, local, et met en évidence la mauvaise foi qui peut être mise en œuvre par des dirigeants nationaux et internationaux.

     

    La finance cherche par tous les moyens à obtenir des avantages, pour ce faire, la meilleure solution reste l'endettement, que ce soit celui des instances politiques, ou celui des individus. L'important est de déterminer les points faibles des individus qui semblent prendre l'ascendant lorsque des événements mettant en jeu la collectivité se produisent. À partir de ce moment, tout peut arriver à celui qui gêne les opérations programmées au plus haut niveau.

     

    C'est toujours la même histoire qui se répète, les dommages collatéraux sont secondaires, ce qui compte, c'est de les manipuler pour qu'ils servent aussi le but poursuivi. Les mensonges d'État sur les agressions justifiant les déclarations de guerre sont légion, et la situation ne semble pas évoluer. Combien d'États n'ont pas de système judiciaire réellement indépendant, capable de mener des enquêtes indépendantes des forces de police ou des forces militaires. Combien d'États nous offrent une vision de leur histoire réécrite à l'aune de la volonté des dirigeants, et que les historiens s'efforcent de décrypter des années plus tard, lorsqu'un détail « énorme » fait découvrir l'étendue des supercheries.

     

    Les moyens modernes de recherche permettent d'être conscient de tels faits, ce qui est un progrès important, mais qui, pour le moment, n'a pas fait reculer les forces concernées. Tous les groupes de pression, lobbyistes confirmés, tous les services secrets, spécialistes de l'assassinat ciblé, tous les groupes mafieux et autres, qui veulent montrer leur puissance et leur capacité de nuisance, tous ces gens qui se moquent des conséquences de leurs actes continuent à considérer la planète comme une aire de jeu, dont la particularité est que la mort, la ruine et la destruction des spectateurs font partie des règles. Combien de dirigeants de « petits États », mais aux richesses enviables, en sont morts !

     

    Combien de « plus jamais ça », la main sur le cœur, alors que les destructions sont déjà programmées et les victimes désignées aux bourreaux.

     

    Les accords internationaux sont toujours des chiffons de papier, qui servent d'excuse, alors que « la crise », « la mondialisation » sont autant de justifications aux exactions en tous genres, prédations économiques, politiques, financières, religieuses, mafieuses, …

     

    Combien de millions d'humains sont morts et combien d'autres vont mourir des conséquences des montages financiers de gens avides de puissance et de pouvoir. Quand des sommités de la Banque Mondiale s'insurgent contre les aides fictives destinées à enrichir les prêteurs, que fait-on, rien, ...si ce n'est de changer les dirigeants, sans enquête, sans contrôle, pour d'autres dont la moralité paraît pourtant bien douteuse. Bizarre manière d'aider les victimes !!!