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Analyse - Page 27

  • Bas les masques

     

    Bas les masques

     

    Manipuler les foules est un fait reconnu, que les américains connaissent tellement bien qu'ils se font berner à tous les coups. Et tous les coups sont permis, bien sûr.

     

    Le système politique américain fonctionne par rapport à une oligarchie qui élimine les « petits candidats », puisqu'ils ne peuvent se faire entendre bien longtemps. Les rouleaux compresseurs des deux grands partis sont le pire des systèmes mafieux, puisqu'il cache toutes les misères derrière des grands mots d'ordre sans lendemain.

     

    Des deux candidats, celui des républicains est quand même le plus culotté : en effet, qui peut oser croire que celui qui se vante d'avoir fait sa fortune en ruinant des milliers d'entreprises américaines va permettre à tous les américains de s'enrichir. Les fonds financiers n'ont aucune morale, ils courent après les plus-values, donc après toutes les ficelles qui permettront de tromper le vendeur, de tromper l'acheteur, et de ne pas payer d'impôt sur des bénéfices qui ne correspondent à aucune richesse nouvelle. Des tromperies accumulées grâce à une théorie économique qui calcule des Produits Intérieurs Bruts ressemblant à des placards de carnaval. Toute activité peut s'y retrouver, de la plus dégradante à la plus respectueuse de l'environnement, de la plus esclavagiste à la plus soucieuse des progrès scientifiques, de la plus spéculative à la plus coopérative. Un vrai capharnaüm, qui reçoit pourtant des Prix associés au Prix Nobel. Toute critique, même la plus évidente, est considérée comme inadmissible, alors que les multiples crises prouvent par leur existence même que les experts ne sont que de beaux parleurs, grassement payés pour que la catastrophe rapporte toujours plus aux menteurs qui flattent l'électeur le temps d'une élection.

     

    La liberté n'existe que lorsque la violence recule, la science n'existe que lorsque le chercheur analyse toutes les hypothèses, le progrès n'avance que lorsque la terre entière reste considérée comme un tout, dont l'humanité n'est qu'un élément. Les grands discours « va-t-en guerre » n'ont jamais rien résolu, sauf par le vide, par des dizaines de millions de morts, que les historiens redécouvrent souvent par hasard d'ailleurs.

     

    Les cercles de réflexion, groupes « intello », et autres cellules plus ou moins occultes qui prétendent analyser les besoins de notre avenir se préoccupent uniquement de privilégier des groupes particuliers, et sont toujours surprises lorsqu'elles déclenchent des catastrophes plus graves que les calculs le prévoyaient. C'est le cas des apprentis financiers (dont des groupes financiers américains) qui ont fourni à Hitler des moyens dont on connaît les conséquences. Mais on pourrait en dire autant à l'analyse de nombreux conflits en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud, et même en Europe. Car tous les conflits rapportent toujours aux fournisseurs aux armées, tant pis pour les morts !! Il y a toujours des défenseurs de la guerre « fraîche et joyeuse », à qui il ne reste que les yeux pour pleurer le conflit terminé. Car, que reste-t-il après un conflit, à part des décombres et de la misère. Il ne reste que peu de choses à partager, et bien sûr des intérêts à verser à ceux qui « aident » à la reconstruction, comme ces financiers américains par exemple, entre autres profiteurs de la misère.

     

    Il serait donc temps de chercher des bases scientifiques plus sérieuses pour développer une pensée économique qui échappe à la pensée unique actuelle.

     

    Il en existe des prémisses dans les systèmes coopératifs, dans les analyses sur le travail partagé, dans les analyses du temps libéré, dans les propositions « travailler moins pour travailler tous », dans les modifications de la Comptabilité Nationale prenant en compte des activités positives et des activités négatives, dans les recherches autour de la solidarité et des valeurs universelles, dans les sociétés du « don », dans les sociétés collectives, … Que d'outils abandonnés, qui pourraient nourrir des recherches toujours détruites, et qui ne disparaissent pas, parce qu'elles sont l'essence même de la pensée humaine, le bon sens.

     

  • Égalité et légalité

     

     

    Quand ce sont les magistrats et la police qui se déclarent eux-mêmes « hors la Constitution », nous dépassons les limites de l'organisation mafieuse pour basculer dans l'oligarchie.

     

    Que ce soient les corporations, déjà une hérésie, chargées de veiller au respect du principe d'égalité qui affichent officiellement leur choix d'être hors l'égalité pourrait paraître un paradoxe, si ce n'était la preuve du racket exercé par ces professions.

     

    Nous en voudrons pour preuve ce qui vient de se passer à Marseille, où il n'y avait même plus l'apparence du respect des droits les plus élémentaires.

     

    Et dans ce domaine de l'apparence, les financiers et les juristes sont les rois, que dis-je, les empereurs du mensonge. Comment admettre que la légalité soit basée sur des principes dont les garants ne sont pas passibles de cette légalité. C'est demander au renard de faire la loi dans le poulailler. L'exception française n'est donc qu'un racket organisé par les plus intelligents, mais aussi les plus hypocrites de notre élite intellectuelle. C'est ce qui vous explique le mélange permanent des genres entre richesse et fraudes, et ce qui amène à se défier de la richesse. Les journalistes, subventionnés et surveillés n'hésitent pas d'ailleurs à titrer que la France n'aime pas les riches. Pour un observateur extérieur, c'est tout simplement une évidence, puisque le pays est rançonné et que la majorité de la population est l'otage de groupes organisés, occultes, relayés par des corporations à leur dévotion.

     

    Les dérives du sport, où l'amateurisme est considéré comme un moyen de promotion des vrais sportifs, une escroquerie de plus !!! montrent bien que l'organisation sociale est détournée pour servir des objectifs de pouvoir et d'accumulation de richesses. Le pouvoir, illusion de liberté, impression d'éternité pour cerveaux manipulables, sert surtout à échapper au principe d'égalité et à en organiser le dérèglement.

     

    Cette égalité que nos « élites », (ceux qui se font passer pour tels), sont volontairement incapables de promouvoir reste pourtant le seul objectif qui puisse passionner les foules. En effet, chaque. individu exprime sa personnalité par ses actes, mais ne peut participer à la coordination générale de l'Humanité qu'à travers des principes immuables, dont l'égalité reste le premier. En effet, n'en déplaise à nos riches, ils ne vivront pas plus que les autres, subiront les mêmes maladies, et resteront les habitants du globe terrestre. Cette égalité, contre laquelle personne ne peut rien, est la marque indélébile à laquelle il est impossible d'échapper, sauf à détruire toute vie humaine.

     

     

    Il faut donc rappeler aux manipulateurs de tous bords que leur gesticulations destinées à marquer leur supériorité n'est que la marque de leur incompétence, et qu'ils ne suspendront pas le temps. À part développer des syndromes lourds de tendances au suicides, leur activisme demande seulement au reste de la population « une maîtrise de soi » supplémentaire puisqu'il faut subir leur « cinéma », et passer du temps à contrecarrer les pressions permanentes qu'ils exercent sur la vie sociale.

     

  • La politique n'a aucun savoir-vivre

     

     

    Donner un nom de rue à une victime ne peut avoir de sens que lié à des actions directes. Or, de quoi des hommes politiques français peuvent-ils se vanter pour prétendre se draper dans l'aura qui a entouré ce malheur. Nous aimerions bien apprendre que sa famille a bénéficié d'aides exceptionnelles destinées à diminuer le drame vécu, que des « soutiens psychologiques » et matériels ont été débloqués. Mais je n'ai rien trouvé, il est vrai que nos moyens sont très limités. Cependant, le principe de la récupération me paraît en soi condamnable, il montre simplement que les valeurs des politiques et des intellectuels bien-pensants restent vautrées dans les principes bien établis de larmes de crocodiles, sans que cela aille plus loin.

     

    Nous autres, simples mortels, ne pouvons pas comprendre les grandes envolées de ceux qui croient penser l'avenir pour nous. C'est comme l'évasion fiscale, celui qui paye ses impôts tous les jours ne peut pas comprendre la spoliation qui stresse les riches lorsqu'ils doivent s'acquitter de leurs obligations. Il peut d'autant moins comprendre que les riches se retirent de la société ordinaire, et donc qu'ils ne font pas vivre la société. La République Française, république sociale, ne peut que se flatter de voir partir de tels égocentriques, cela évitera de les soigner, car de tels comportements relèvent de la psychiatrie. Celui qui ne veut pas partager ce qui ne lui sert strictement à rien, pour éviter des problèmes sociaux créés d'ailleurs par sa rapacité est un individu dangereux pour la société. En effet, tout lui sera prétexte pour justifier de ne pas payer. Il conteste tout, que ce soient les charges sociales, les taxes, les frais, …, tout lui est du !!! Alors, qu'il s'en aille, ce n'est pas lui qui crée la richesse, il ne faut pas l'oublier. Les usines subissent les financiers, mais en ont-elles vraiment besoin ? Une théorie économique qui calcule la valeur par addition de n'importe quoi n'est quand même pas un modèle de justification de l'existence de revenus sans limites. Pourquoi tous les membres d'une même entreprise n'ont ils pas leur mot à dire sur la structure de leur entreprise ? Pourquoi, en vertu du principe de propriété, doit-on subir la bêtise de la hiérarchie d'abord, puis son racket ensuite. L'entreprise n'est pas un objet, son fonctionnement n'est pas passif, il interagit avec l'environnement, donc les composants d'une entreprise ne peuvent avoir tous le même statut. Les employés ne sont pas des matières premières. Donc, tous les comportements destinés à dévaloriser les employés d'une entreprise, par exemple sous prétexte d'interchangeabilité sont inadmissibles. L'ingénieur à l'origine d'une découverte est plus important que le P.D.G., parce que le principe devrait être le même : un P.D.G. se remplace, pas le savant. Pourquoi cela ne marche pas, c'est que certains sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils s'octroient des droits que les autres ne pensent pas à leur contester.

     

    Pendant le sommeil, il n'y a plus de riches, les maladies se moquent bien de la richesse, les sièges savent bien qu'il n'est pas possible d'en utiliser plusieurs à la fois, l'estomac d'un riche n'a pas plus de volume, les autres organes non plus, d'ailleurs.

     

    Alors, nos dirigeants actuels devraient relire la Constitution, penser à leurs obligations morales, et lutter contre toutes les formes d'exacerbation du Moi, ce qui permettrait d'économiser déjà bien des réceptions inutiles, bien des réunions sans objet, et les aiderait à recentrer leur action vers les soucis immédiats des millions de citoyens qui composent ce pays. Accessoirement, ils perdraient un peu moins de temps à participer à des concertations inutiles avec des lobbys qui relèvent de la corruption active et passive, ils éviteraient les conflits d'intérêt dus au copinage, et autres intellectualités douteuses.

     

    Savoir, c'est pouvoir, malheureusement pouvoir est rarement savoir. Pour ces gens qui se veulent haut-placés, l'important est de faire semblant, pour notre malheur généralement. Car ce sont les mêmes qui nous lanceront dans des guerres, militaires, économiques, sociales, sans états d'âme, uniquement pour des noms de rues, d'avenues ou de boulevards.