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Analyse - Page 27

  • Être civilisé !

     

     

    Finalement, la question se pose de manière extrêmement simple : pouvons-nous prétendre avoir progressé dans l'échelle de l'adaptation à notre territoire : la terre ?

     

    La réponse est donnée par les courbes démographiques des pays où le niveau de scolarisation a le plus progressé : NON.

     

    Pendant des millénaires, les femmes, les enfants, et les faibles ont surtout été forcés de suivre le rythme de vie imposé par les mâles dominants, agressivité et violences en tout genre étant le lot quotidien des dirigeants de plus en plus puissants et prétentieux. L'éducation s'est elle aussi développée, car elle est nécessaire pour exploiter au mieux les capacités humaines, dans l'intérêt de nos dirigeants économiques dont la richesse est le seul credo. Je reste toujours sidéré, de constater que les écoles de management sont considérées comme plus valorisantes que celles qui permettent à l'humanité de travailler sur son organisation, sa philosophie et son avenir.

     

    Des individus capables de faire des fortunes en vendant des huiles de palme à la place de matières grasses assimilables par nos organismes, capables de détruire des régions entières noyées sous des détritus, capables de cacher leurs turpitudes derrière des multitudes de sociétés « écran », sont désignés comme les exemples de la réussite sociale et intellectuelle. Il me semble pourtant qu'à part montrer leur égocentrisme, leurs névroses, leur bassesse, ils ne sont bons qu'à mentir, à tricher, à se prélasser dans l'incompétence et à fabriquer des catastrophes. Difficile de donner cela comme exemple aux enfants. Cela ressemble plutôt à un film d'horreur, avec la bêtise en prime. Il n'est donc pas étonnant que les populations vieillissent d'abord, puis ….

     

    Il est usant et épuisant de se battre pour maintenir des îlots de simple équilibre, il ne faut pas s'étonner de voir que la déprime est le principale souci des gens âgés, puisque tout peut être occasion de vols, de trafic d'influence, de spéculation dès que vous risquez d'avoir des périodes de faiblesse. La confiance n'est plus un bon argument, l'important est de vous soutirer des accords pour faire croire que vous souscrivez au système, et de croire « faire parti des riches ». Tout est dans l'illusion : illusion sécuritaire de gens qui ne pratiquent que la violence, illusion sécuritaire d'une santé qui s'éloigne, au propre comme au figuré, illusion sécuritaire d'assurances qui ne garantissent plus grand chose, illusion sécuritaire d'emplois dont les riches se moquent ouvertement, illusion d'un savoir qui ne sert qu'à nous ruiner, illusion d'une économie destructrice.

     

    Nous vivons dans un pays dont les cadres sont incapables de comprendre le mot : ensemble. Une minorité décide de ce qu'elle veut s'approprier, il ne reste plus aux autres qu'à faire avec. Ce serait gérable si cette minorité, à l'instar de la noblesse des années 1785, ne remettait pas perpétuellement en cause ce qu'elle veut bien laisser. Comment admettre que des corporations existent toujours, avec revenus garantis à la clef, comment admettre que la justice soit incapable de respecter les lois, donc de les faire respecter, comment croire qu'il existe des règles, s'il est impossible de savoir ce qu'il est autorisé ou non de faire. La Justice italienne vient de condamner deux milliardaires de l'amiante, il est bien évident qu'ils ont bénéficié de milliers de complicité, que pouvons-nous donc espérer, quand nous voyons que chez nous personne ne comprend encore ce qui a bien pu se passer. L'escroquerie existe toujours, et ceux qui utilisent des gants pour toucher avec précaution les produits dangereux n'ont toujours pas travaillé au bas de l'échelle avant de grimper les barreaux de la hiérarchie. Quant à celui qui estime que l'intelligence peut servir à autre chose qu'à tromper ses semblables, il y a longtemps qu'il est classé « dangereux » pour les riches en général, qui ne se gênent pas pour le faire surveiller et même plus si possible. Il y a pourtant loin de la création de richesses à l'exploitation de ses concitoyens, mais l'amalgame est fait par les tricheurs pour cacher la réalité des bassesses ordinaires.

     

  • Bas les masques

     

    Bas les masques

     

    Manipuler les foules est un fait reconnu, que les américains connaissent tellement bien qu'ils se font berner à tous les coups. Et tous les coups sont permis, bien sûr.

     

    Le système politique américain fonctionne par rapport à une oligarchie qui élimine les « petits candidats », puisqu'ils ne peuvent se faire entendre bien longtemps. Les rouleaux compresseurs des deux grands partis sont le pire des systèmes mafieux, puisqu'il cache toutes les misères derrière des grands mots d'ordre sans lendemain.

     

    Des deux candidats, celui des républicains est quand même le plus culotté : en effet, qui peut oser croire que celui qui se vante d'avoir fait sa fortune en ruinant des milliers d'entreprises américaines va permettre à tous les américains de s'enrichir. Les fonds financiers n'ont aucune morale, ils courent après les plus-values, donc après toutes les ficelles qui permettront de tromper le vendeur, de tromper l'acheteur, et de ne pas payer d'impôt sur des bénéfices qui ne correspondent à aucune richesse nouvelle. Des tromperies accumulées grâce à une théorie économique qui calcule des Produits Intérieurs Bruts ressemblant à des placards de carnaval. Toute activité peut s'y retrouver, de la plus dégradante à la plus respectueuse de l'environnement, de la plus esclavagiste à la plus soucieuse des progrès scientifiques, de la plus spéculative à la plus coopérative. Un vrai capharnaüm, qui reçoit pourtant des Prix associés au Prix Nobel. Toute critique, même la plus évidente, est considérée comme inadmissible, alors que les multiples crises prouvent par leur existence même que les experts ne sont que de beaux parleurs, grassement payés pour que la catastrophe rapporte toujours plus aux menteurs qui flattent l'électeur le temps d'une élection.

     

    La liberté n'existe que lorsque la violence recule, la science n'existe que lorsque le chercheur analyse toutes les hypothèses, le progrès n'avance que lorsque la terre entière reste considérée comme un tout, dont l'humanité n'est qu'un élément. Les grands discours « va-t-en guerre » n'ont jamais rien résolu, sauf par le vide, par des dizaines de millions de morts, que les historiens redécouvrent souvent par hasard d'ailleurs.

     

    Les cercles de réflexion, groupes « intello », et autres cellules plus ou moins occultes qui prétendent analyser les besoins de notre avenir se préoccupent uniquement de privilégier des groupes particuliers, et sont toujours surprises lorsqu'elles déclenchent des catastrophes plus graves que les calculs le prévoyaient. C'est le cas des apprentis financiers (dont des groupes financiers américains) qui ont fourni à Hitler des moyens dont on connaît les conséquences. Mais on pourrait en dire autant à l'analyse de nombreux conflits en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud, et même en Europe. Car tous les conflits rapportent toujours aux fournisseurs aux armées, tant pis pour les morts !! Il y a toujours des défenseurs de la guerre « fraîche et joyeuse », à qui il ne reste que les yeux pour pleurer le conflit terminé. Car, que reste-t-il après un conflit, à part des décombres et de la misère. Il ne reste que peu de choses à partager, et bien sûr des intérêts à verser à ceux qui « aident » à la reconstruction, comme ces financiers américains par exemple, entre autres profiteurs de la misère.

     

    Il serait donc temps de chercher des bases scientifiques plus sérieuses pour développer une pensée économique qui échappe à la pensée unique actuelle.

     

    Il en existe des prémisses dans les systèmes coopératifs, dans les analyses sur le travail partagé, dans les analyses du temps libéré, dans les propositions « travailler moins pour travailler tous », dans les modifications de la Comptabilité Nationale prenant en compte des activités positives et des activités négatives, dans les recherches autour de la solidarité et des valeurs universelles, dans les sociétés du « don », dans les sociétés collectives, … Que d'outils abandonnés, qui pourraient nourrir des recherches toujours détruites, et qui ne disparaissent pas, parce qu'elles sont l'essence même de la pensée humaine, le bon sens.

     

  • Égalité et légalité

     

     

    Quand ce sont les magistrats et la police qui se déclarent eux-mêmes « hors la Constitution », nous dépassons les limites de l'organisation mafieuse pour basculer dans l'oligarchie.

     

    Que ce soient les corporations, déjà une hérésie, chargées de veiller au respect du principe d'égalité qui affichent officiellement leur choix d'être hors l'égalité pourrait paraître un paradoxe, si ce n'était la preuve du racket exercé par ces professions.

     

    Nous en voudrons pour preuve ce qui vient de se passer à Marseille, où il n'y avait même plus l'apparence du respect des droits les plus élémentaires.

     

    Et dans ce domaine de l'apparence, les financiers et les juristes sont les rois, que dis-je, les empereurs du mensonge. Comment admettre que la légalité soit basée sur des principes dont les garants ne sont pas passibles de cette légalité. C'est demander au renard de faire la loi dans le poulailler. L'exception française n'est donc qu'un racket organisé par les plus intelligents, mais aussi les plus hypocrites de notre élite intellectuelle. C'est ce qui vous explique le mélange permanent des genres entre richesse et fraudes, et ce qui amène à se défier de la richesse. Les journalistes, subventionnés et surveillés n'hésitent pas d'ailleurs à titrer que la France n'aime pas les riches. Pour un observateur extérieur, c'est tout simplement une évidence, puisque le pays est rançonné et que la majorité de la population est l'otage de groupes organisés, occultes, relayés par des corporations à leur dévotion.

     

    Les dérives du sport, où l'amateurisme est considéré comme un moyen de promotion des vrais sportifs, une escroquerie de plus !!! montrent bien que l'organisation sociale est détournée pour servir des objectifs de pouvoir et d'accumulation de richesses. Le pouvoir, illusion de liberté, impression d'éternité pour cerveaux manipulables, sert surtout à échapper au principe d'égalité et à en organiser le dérèglement.

     

    Cette égalité que nos « élites », (ceux qui se font passer pour tels), sont volontairement incapables de promouvoir reste pourtant le seul objectif qui puisse passionner les foules. En effet, chaque. individu exprime sa personnalité par ses actes, mais ne peut participer à la coordination générale de l'Humanité qu'à travers des principes immuables, dont l'égalité reste le premier. En effet, n'en déplaise à nos riches, ils ne vivront pas plus que les autres, subiront les mêmes maladies, et resteront les habitants du globe terrestre. Cette égalité, contre laquelle personne ne peut rien, est la marque indélébile à laquelle il est impossible d'échapper, sauf à détruire toute vie humaine.

     

     

    Il faut donc rappeler aux manipulateurs de tous bords que leur gesticulations destinées à marquer leur supériorité n'est que la marque de leur incompétence, et qu'ils ne suspendront pas le temps. À part développer des syndromes lourds de tendances au suicides, leur activisme demande seulement au reste de la population « une maîtrise de soi » supplémentaire puisqu'il faut subir leur « cinéma », et passer du temps à contrecarrer les pressions permanentes qu'ils exercent sur la vie sociale.