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Analyse - Page 28

  • La politique n'a aucun savoir-vivre

     

     

    Donner un nom de rue à une victime ne peut avoir de sens que lié à des actions directes. Or, de quoi des hommes politiques français peuvent-ils se vanter pour prétendre se draper dans l'aura qui a entouré ce malheur. Nous aimerions bien apprendre que sa famille a bénéficié d'aides exceptionnelles destinées à diminuer le drame vécu, que des « soutiens psychologiques » et matériels ont été débloqués. Mais je n'ai rien trouvé, il est vrai que nos moyens sont très limités. Cependant, le principe de la récupération me paraît en soi condamnable, il montre simplement que les valeurs des politiques et des intellectuels bien-pensants restent vautrées dans les principes bien établis de larmes de crocodiles, sans que cela aille plus loin.

     

    Nous autres, simples mortels, ne pouvons pas comprendre les grandes envolées de ceux qui croient penser l'avenir pour nous. C'est comme l'évasion fiscale, celui qui paye ses impôts tous les jours ne peut pas comprendre la spoliation qui stresse les riches lorsqu'ils doivent s'acquitter de leurs obligations. Il peut d'autant moins comprendre que les riches se retirent de la société ordinaire, et donc qu'ils ne font pas vivre la société. La République Française, république sociale, ne peut que se flatter de voir partir de tels égocentriques, cela évitera de les soigner, car de tels comportements relèvent de la psychiatrie. Celui qui ne veut pas partager ce qui ne lui sert strictement à rien, pour éviter des problèmes sociaux créés d'ailleurs par sa rapacité est un individu dangereux pour la société. En effet, tout lui sera prétexte pour justifier de ne pas payer. Il conteste tout, que ce soient les charges sociales, les taxes, les frais, …, tout lui est du !!! Alors, qu'il s'en aille, ce n'est pas lui qui crée la richesse, il ne faut pas l'oublier. Les usines subissent les financiers, mais en ont-elles vraiment besoin ? Une théorie économique qui calcule la valeur par addition de n'importe quoi n'est quand même pas un modèle de justification de l'existence de revenus sans limites. Pourquoi tous les membres d'une même entreprise n'ont ils pas leur mot à dire sur la structure de leur entreprise ? Pourquoi, en vertu du principe de propriété, doit-on subir la bêtise de la hiérarchie d'abord, puis son racket ensuite. L'entreprise n'est pas un objet, son fonctionnement n'est pas passif, il interagit avec l'environnement, donc les composants d'une entreprise ne peuvent avoir tous le même statut. Les employés ne sont pas des matières premières. Donc, tous les comportements destinés à dévaloriser les employés d'une entreprise, par exemple sous prétexte d'interchangeabilité sont inadmissibles. L'ingénieur à l'origine d'une découverte est plus important que le P.D.G., parce que le principe devrait être le même : un P.D.G. se remplace, pas le savant. Pourquoi cela ne marche pas, c'est que certains sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils s'octroient des droits que les autres ne pensent pas à leur contester.

     

    Pendant le sommeil, il n'y a plus de riches, les maladies se moquent bien de la richesse, les sièges savent bien qu'il n'est pas possible d'en utiliser plusieurs à la fois, l'estomac d'un riche n'a pas plus de volume, les autres organes non plus, d'ailleurs.

     

    Alors, nos dirigeants actuels devraient relire la Constitution, penser à leurs obligations morales, et lutter contre toutes les formes d'exacerbation du Moi, ce qui permettrait d'économiser déjà bien des réceptions inutiles, bien des réunions sans objet, et les aiderait à recentrer leur action vers les soucis immédiats des millions de citoyens qui composent ce pays. Accessoirement, ils perdraient un peu moins de temps à participer à des concertations inutiles avec des lobbys qui relèvent de la corruption active et passive, ils éviteraient les conflits d'intérêt dus au copinage, et autres intellectualités douteuses.

     

    Savoir, c'est pouvoir, malheureusement pouvoir est rarement savoir. Pour ces gens qui se veulent haut-placés, l'important est de faire semblant, pour notre malheur généralement. Car ce sont les mêmes qui nous lanceront dans des guerres, militaires, économiques, sociales, sans états d'âme, uniquement pour des noms de rues, d'avenues ou de boulevards.

     

     

     

  • La fonction publique

     

    La fonction publique

     

    Revenons-y une fois de plus, ne serait-ce que pour faire grincer beaucoup de dents.

     

    Depuis toujours, il existe dans les sociétés hiérarchisées des faire-valoirs des puissants. Le pouvoir se met en scène, car ceux qui l'exercent tiennent à se faire remercier pour les services qu'ils rendent à tous. Tient, déjà, ce sont des services « qu'ils rendent ». Ce n'est donc qu'un juste retour des choses, alors les remerciements sont de trop.

     

    Le fonctionnaire, donc, rend un service. Mais il détient une once de pouvoir, qui déjà le fait sortir de la masse. Il n'est plus Monsieur Tout le Monde lorsqu'il est « dans l'exercice de ses fonctions ». Ceci entraîne cela, il ne peut pas ne pas y avoir antagonisme avec le pékin ordinaire.

     

    Nous constatons que cette difficulté relationnelle ressort encore plus dans les services chargés d'apporter un minimum à ceux que la vie chahute dangereusement. Et, bizarrement, ce sont les fonctionnaires qui sont considérés comme « choqués », qui ont besoin de soutien psychologique lorsque leurs « clients » ne se comportent pas comme c'est écrit dans la notice à l'entrée, lorsque vous commencez à faire la queue.

     

    Nous sommes dans la tragédie, dans le roman noire, l'aide sociale n'est pas considérée comme une obligation, un devoir citoyen, elle est simplement un outil pour limiter des débordements malsains, comme l'insécurité, la drogue, les squats, …., ceux qui la distribuent ne sont pas là pour comprendre, ils n'ont d'ailleurs ni le temps, ni les moyens pour ce faire. Ils sont des agents au service d'un pouvoir, sensé appliquer des principes constitutionnels. Tous le monde sait que le pouvoir est chapeauté par des haut-fonctionnaires qui méprisent le citoyen ordinaire, et qui ne lui rendent des services que pour pouvoir être tranquilles dans leur monde au-dessus.

     

    De là découle ce sentiment d'être mal-aimé qui court dans les services dits publics.

     

     

     

    Mais au fait, pourquoi la fonction n'est-elle pas ouverte à tous comme la conscription d'autrefois, pourquoi tous les citoyens n'exercent-ils pas, à tour de rôle, ces postes offerts par la fonction publique. En cas de crise, cela permettrait de toujours partager les soucis à tour de rôle. Et en cas de surcharge momentanée, il est toujours possible de renforcer un service. Tous les métiers existent dans le public, comme dans le privé, c'est d'ailleurs pour cette raison que les services peuvent toujours être concédés. Mais le problème réside toujours dans le contrôle et la transparence. Public ou privé, les mensonges dépendent de l'organisation. Et quand une entreprise privée pas toujours très claire, exemple AZF et le groupe TOTAL, rencontre un service public encore moins claire, comme la SNPE, les résultats des expertises disent tout et n'importe quoi, pendant que les dirigeants des deux entités se mettent d'accord pour qu'un lampiste porte le chapeau. Méthode semblable à celle des parrains qui payent des gens pour accepter d'être condamnés à leur place.

    Et donc, une fois de plus, la manifestation de la vérité est une nécessité vitale, pour que la société puisse durer. Les populations humaines augmentent, puis elles vieillissent, puis elles régressent si l'espérance d'inscription dans le temps et la durée ne s'améliore pas. L'espoir de voir les jeunes réussir une vie, c'est-à-dire bénéficier d'un environnement politique et social leur permettant de s'épanouir, d'élever des enfants, d'avoir une qualité de vie, et de pouvoir partir en se disant que le témoin a été transmis existe de moins en moins dans notre monde de compétitions ubuesques.

     

    Trop de dirigeants n'ont aucune philosophie, leur seul credo : l'exacerbation de leur ego, jusqu'à plus soif, et jusqu'à la mort du petit cheval. Que voulez-vous qu'ils transmettent ?

     

    Le tissu social peut être réintroduit partout, et peut servir de ciment pour ressouder les habitants. Que les fonctionnaires veuillent en faire partie, ils sont habitants, mais il leur faut quitter leur habit de courroie de transmission du pouvoir. Ce qui les fera aussitôt passer pour dangereux dans un système organisationnel dans le cadre duquel ils sont des outils malgré eux. (Ce qui explique les cellules psychologiques, alors que le système de santé devient injoignable pour les plus démunis)

     

     

    Comme quoi tout est dans tout, et l'existence de victimes amène toujours les mêmes constatations sous des formes différentes. Notre pouvoir est malsain, le tout est de comprendre comment.

     

  • La Constitution, un rêve !

     

    La Constitution serait-elle un rêve !!

     

     

    En poursuivant la lecture de notre texte « fondateur », il est une phrase qui me hante de plus en plus :

     

    « Tout mandat impératif est nul. »

     

    Je me demande bien qui pourrait être capable de faire respecter cette impératif.

     

    Les partis politiques et autres groupements, groupuscules, cercles de pensées, …, ne sont pour la Constitution qu'un moyen d'éclairer les électeurs. Ils concourent à l'expression du suffrage, ce qui veut bien dire qu'ils ne peuvent décider ou imposer.

     

    Ce qui veut donc dire que tous les votes « bloqués », « groupés », obtenus grâce à des consignes de vote et des obligations politiques, ce qui est pour le moins plus que courant, ne sont pas autorisés par la Constitution. Une fois de plus, les membres du Conseil Constitutionnel n'ont jamais rien vu, et personne n'a de critiques à formuler.

     

    La conclusion qui s'impose est qu'il n'est pas surprenant que les haut-fonctionnaires n'aient surtout aucun intérêt à faire expliquer le sens des textes inscrits dans la Constitution Française.

     

    L'hypocrisie serait-elle la base de notre particularisme ? Il me semble que c'est un élément commun à tous les pays qui ont eu à subir de nombreuses dictatures, qu'elles aient été politiques, religieuses, militaires ou financières. Le citoyen ordinaire se contente de prendre au présent ce qu'il peut d'avantages fiscaux, (niches en tous genres), pour le reste, il se dit que l'important est de ne pas se faire prendre. De là viennent ensuite toutes les spécialités de fraudes, différentes selon les catégories sociales, selon la capacité intellectuelle, selon les réseaux, selon le sens moral des individus.

     

    De là découle aussi le niveau important des dépressions nerveuses, surtout chez ceux qui sont le plus directement confrontés à la pseudo-inconscience de tous ceux qui pratiquent la fuite en avant.

     

     

    Il est donc inutile de se poser des questions sur la moralité des hommes politiques et sur leur capacité à respecter des valeurs ou une déontologie quelconque. Pour eux, simplement, la durée ne se chiffre pas comme pour les autres citoyens, leurs carrières sont des coups de poker rejoués tous les quatre, cinq ans ou plus. De là aussi, l'importance du cumul des mandats, qui permet de diminuer l'impact des élections sur la carrière, surtout quand il y a derrière une profession qui vous sortira des soucis en dernier recours. Mais, à force de jouer, tout le monde sait qu'un jour ou l'autre, ceux qui n'ont pas accès à la partie renversent la table, et ce ne sont pas ceux qui rêvent d'une véritable gestion honnête et rigoureuse qui le font, mais ceux qui ont compris la fausseté et qui veulent leur part du gâteau. C'est ce qui fait que les Révolutions échouent toujours.

     

     

    Il faut donc s'interroger sur les moyens de pression des gens ordinaires sur les élus et l'administration qui peuvent améliorer la situation. Ces moyens passent par la transparence, donc l'accès aux informations sur ce qui est vital. Or, force est de constater que dans ce domaine, notre pays ne brille pas par ses efforts. Les gens riches, comme les haut-fonctionnaires et les élus, cherchent à cacher leurs comportements et la réalité de leurs activités. Les fables de La Fontaine sont toujours d'actualité en la matière, qui savent tancer l'âne pour une bouchée de travers, mais ne voient passer ni le caviar, ni les truffes, ni les dépenses somptuaires.

     

    Et pourtant, il faut toujours espérer, et nous continuerons donc à faire des propositions pour que la situation des finances publiques permette d'améliorer le respect du droit et la volonté d'être « en règle » avec un fonctionnement de la justice identique pour tous.