Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyse - Page 24

  • Dégoût, envie, espoir, ...

     

     

    Vous est-il jamais arrivé de ne plus pouvoir avancer, d'être vidé, anéanti, alors que rien n'est arrivé de pire que d'habitude, que le soleil brille, pour vous comme pour les autres. Et pourtant, simplement, il a suffit d'une goutte supplémentaire, d'un rien, pour vous écœurer, pour vous empêcher d'agir, de réagir. Cette situation, dans laquelle vous êtes passif, spectateur de votre absence, organisateur de retard, sans volonté alors que le temps passe, que la prescription vous guette. Cet état que toutes les victimes connaissent, abîme sans fond, et marque du manque de solidarité, cet état, que le poids de l'inconscience administrative s'obstine à créer, tout en se plaignant des lourdeurs et de la mauvaise foi, ces aberrations qui permettent aux fonctionnaires zélés de plaider l'obéissance aux ordres que personne ne trouve, cette turpitude qui permet de faire durer jusqu'à l'absurdité l'incohérence et l'ubuesque, ces comportements stupides et inhumains que personne ne dénonce par peur des retours de bâton de ceux qui se noient dans la masse pour ne pas réfléchir et ne pas être humains.

     

    Au bout de vingt ans, trente ans de réclamations toujours vaines, le cerveau vous pousse à oublier, à laisser tomber, pour ne pas perdre la tête, pour vivre un peu au présent, pour rester humain et ne pas se comporter en zombie. Le mauvais fonctionnement des services judiciaires s'appuie donc sur les conséquences physiologiques et psychologiques qu'entraînent la durée anormalement longue d'une « histoire vécue ». Nous vieillissons tous les jours, et les âges de la vie nous amènent à penser différemment selon nos époques, ce qui n'est pas le cas des administrations toujours alimentées en sang neuf, selon les critères qui ont permis leur développement.

     

    Dès qu'une procédure est anormalement longue, il devrait donc y avoir un signal d'alarme, permettant de chercher une solution adaptée aux intérêts de tous. Surtout à une époque où la loi du PIB s'impose à tous, il serait bien temps de se rendre compte que les heures passées à embrouiller, à tromper, à falsifier, à démêler, … ne peuvent être une amélioration du revenu global de la collectivité. Accessoirement, ce genre de problème devraient attirer l'attention des économistes sur les erreurs des cumuls de tout et n'importe quoi pour paraître plus riche !

     

    L'administration judiciaire utilise donc le temps pour écarter les gêneurs, hors un principe de droit veut que nul ne puisse invoquer sa propre turpitude, la prescription ne peut donc être opposée au plaignant chaque fois que les retards sont le fait des services administratifs.

     

    Rappelons encore que derrière chaque document administratif, il y a un auteur, un signataire, car nous ne croyons plus à la génération spontanée. Les erreurs administratives sont donc un moyen de pratiquer un état des lieux de la capacité des services à préparer l'avenir. Tuer l'espoir, c'est préparer la guerre civile, et tous les groupes humains dirigés par des « illuminés » qui enlèvent tout espoir font le lit des affrontements sanglants qui mettront fin à leur dictature. Il y a bien sûr des durées plus ou moins longues selon les mœurs, les époques, mais l'espoir renaît toujours, heureusement pour l'humanité.

     

    De là l'intérêt de grouper les expériences, d'échanger des informations, des lieux, des noms, l'intérêt de chercher comment imposer des obligations d'avancer à des systèmes qui génèrent en permanence des retours en arrière, en raison de la méthode qui préside au recrutement et à la formation de leurs membres.

     

    Au sein d'une culture du mensonge, du faux-semblant, de l'illusion, du silence, de l'égoïsme, il faut promouvoir l'émergence de la vérité, du réel, de la transparence, du collectif.

     

    Il est quand même étonnant de voir les juges reprocher aux malfrats leur manque d'empathie, alors qu'eux-mêmes ne se préoccupent qu'accessoirement des victimes.

     

    Il n'est pas admissible que l'État peine à reconnaître sa responsabilité, alors qu'il se substitue aux fauteurs de trouble pour créer des anomalies en tous genres à tous les étages de la société.

     

    « L'erreur est humaine, la persévérance est diabolique », devons-nous en conclure que l'Administration échappe à ceux qui la créent, ou bien qu'elle est un outil qui est détourné de son but, et que ce n'est pas par hasard !!!

     

     

     

  • La mauvaise foi

     

     

    L'une des spécificité de la race humaine est d'avoir acquis avec le langage la capacité du mensonge. La science nous permet tous les jours de découvrir que de nombreuses affirmations courantes sont proférées de bonne foi, alors qu'elles s'avèrent totalement erronées et destinées à cacher des réalités peu avouables.

     

    Ce genre de comportement est une source d'erreurs et d'abus permanents, qui crée des victimes dès que l'autorité y est rattachée. L'exemple que nous allons prendre est en ce moment à la UNE de tous les médias. Le débat à propos du mariage va aller devant le conseil Constitutionnel au nom de la « normalité », du respect du fonctionnement naturel, au nom des principes, …

     

    L'observation scientifique a pourtant depuis longtemps constaté que la monoparentalité est courante chez de nombreuses insectes, mais aussi chez des reptiles, … que le besoin de deux sexes est une « politique » selon les espèces. La parthénogénèse, nom bien savant et compliqué pour dire que l'individu est capable de se reproduire sans fécondation extérieure, assure une meilleure régularité que le besoin de partenaires pour se reproduire, tandis que la fécondation assure une meilleure défense contre certaines maladies, et plus d'adaptabilité.

     

    La nature n'a donc pas fait de choix dans ce domaine, et les « politiques » sont donc très nombreuses selon les espèces. L'homme aurait la faculté de parthénogénèse, mais reste à l'observer ou à le reconnaître. Il est sûr que pour le mâle dominateur qui a souvent interdit aux femmes de vivre leurs vies, qui a souvent fait de la virilité une preuve de supériorité, reconnaître que l'autre sexe pourrait peut-être même se passer de lui a quelque chose d'insultant. Mais l'homme a tendance à se prendre pour ce qu'il n'est pas, et à imposer autour de lui son manque flagrant d'humilité.

     

    Ce type de débat est symptomatique des folies de l'Humanité et des fragilités des organisations sociales. Il suffit qu'un groupe d'individus plus violent et déterminé que les autres décide d'imposer par la force (et la terreur si besoin) une méthode d'organisation assortie d'obligations dites « légales » pour que tout un peuple se retrouve asservi et même détruit, tout en étant contraint de s'automutiler en permanence. La lutte contre les discriminations prétend protéger les populations qui feraient preuve de différence, et c'est au nom de cette lutte que certains prétendent modifier ce que l'observation scientifique constate tous les jours.

     

    Nous pouvons seulement déclarer que les humains ont une vie limitée, qu'ils se reproduisent, que les enfants sont mis au monde par ceux de ses membres disposant d'un utérus, que l'éducation est à la base de l'acquisition des savoirs nécessaires à la survie, que l'Humanité a un mode de vie collectif. La famille, constituée de plusieurs générations liées généralement par la naissance, a un rôle différent suivant la conception de l'organisation sociale, puisque le clan, l'ethnie, ou la vassalité, et même l'esclavage peuvent s'y substituer ou interférer.

     

    Nous nous interrogeons donc à bon droit lorsque des groupes organisés cherchent à imposer soit le maintien, soit la création de droits que l'observation scientifique n'a jamais constaté. Les victimes de ces méthodes inquisitives et contraignantes ne peuvent admettre de voir fleurir des débats biaisés et trompeurs, car ils sont seulement la preuve que notre société est manipulée par des réseaux organisés qui se moquent bien des Lois qu'ils font adopter, leurs buts étant autres et malheureusement indétectables pour les citoyens ordinaires.

     

    L'hérédité se constate, pas l'affectivité, et tous les débats sur les droits de succession tournent autour du conflit entre ces deux modes de transmission. De la même manière, transmettre des biens n'est pas transmettre un savoir. Peut-on s'affranchir de cela, et choisir une législation individuelle qui imposerait, permettrait seulement ou interdirait de faire des choix concernant l'avenir des biens matériels et droits intellectuels avant le décès ? Il serait plus honnête de poser ainsi le problème afin de quitter l'adhésion passionnelle et le déterminisme induits par l'éducation trop dirigée. Il est donc bien difficile de rester serein dans le débat et de pousser la réflexion dans ses retranchements.

     

    Mais l'occasion était trop belle de montrer que le mot « pourquoi » est trop souvent galvaudé. Un jugement doit dire pourquoi et comment, et non j'ai décidé, parce que je suis l'autorité.

     

  • Repliement sur soi

     

     

     

    Parler d'isolement volontaire, de repli sur soi, de refus de la société, est-ce sérieux de la part de gens qui rejettent par le mépris, par la négation, par la mauvaise foi, tous les droits qu'un citoyen a reçu à la naissance en étant inscrit sur les registres de l'État-civil.

     

    Celui qui est régulièrement exclu de l'application des lois, que ce soit par la force, par la manipulation mentale, par l'usage de faux, par l'abus d'autorité, qu'est ce que vous lui laissez ? Même pas le droit de se suicider, puisque, s'il le fait, il doit le faire par surprise !! Mais bien sûr, les bonne âmes pleurent, comme l'a expliqué un préfet récemment, l'administration est « toujours ouverte à la discussion », seulement pour parler, seulement quand cela se voit, pas pour agir. Le respect du droit est réservé à celui qui peut se payer (et cher !) de bons avocats. Pour les autres, c'est à pile ou face, un bon jour, un juge bienveillant, un adversaire maladroit, un intérêt commun que vous ignorez, …, que de cas, qui tous relèvent du hasard. Comment se fait-il, par exemple, que lorsque la Maison de Justice constate la réalité d'un droit bafoué, cela n'aboutisse à aucun acte judiciaire, à aucun enregistrement en bonne et due forme !!

     

    Celui qui ne demande jamais un service, qui se contente de l'anonymat ordinaire des gens normaux, celui-là ne doit pas avoir affaire à la justice, car il se fera de toute manière plumer au moins par un « auxiliaire » dont les services lui seront imposés par la configuration même du système. Même en ayant gain de cause, il vous faudra payer des services, et cher, si vous voulez faire appliquer le jugement obtenu.

     

    Je ne parle pas de tous les anonymes du commerce et de l'artisanat, otages permanents des professions libérales et des administrations qui vivent grassement sur leur dos, assimilés qu'ils sont au « patronat ». Là, nous sommes sous le règne du chantage, de l'omerta, du racket, du silence, de la magouille, associés à la corruption passive des fonctionnaires qui ne voient rien, n'entendent rien, ne savent rien. Tous les jours, des citoyens sont donc volés, harcelés, quand ce n'est pas ruinés, et personne ne se rend compte de rien !!!

     

    Ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est une organisation sociale, au sein de laquelle des milliers de gens se lèvent tous les matins la peur au ventre. Ceux qui se demandent pourquoi notre pays consomme autant de médicaments, autant de psychotropes, pourquoi il y a tant de suicides ou de tentatives, pourquoi tant de produits dopants, euphorisants, pourquoi tant de gens cherchant à échapper à la réalité, celui-là n'a jamais travaillé. Car s'il est exact que la plus grande partie de la population s'en sort correctement, il est impossible de ne pas connaître dans son environnement des individus sans emploi, ou licenciés, ou chômeurs, des malheureux qui se débattent dans un océan d'indifférence, d'incompétence, de mauvaise foi. Qui donc peut prétendre ne jamais avoir trouvé la porte d'une administration close avant l'heure, ne jamais avoir été accusé d'être de mauvaise foi, malgré la preuve à la main, n'avoir jamais payé de frais inutiles ou indus. La puissance des associations de défense des consommateurs et utilisateurs prouve seulement le volume énorme des dysfonctionnement, mais n'a pas fait reculer d'un iota le système qui, au contraire, s'en sert pour étouffer encore plus ceux qui n'utilisent pas leurs services. L'individu seul est broyé automatiquement, sauf à s'exclure de lui-même d'une société incapable d'accepter l'existence de services « critiques ». Il y a ceux que leur fonction ou leur relationnel rend intouchables, et les autres. Ce sont ces autres qui peuvent se trouver logés dans des conditions totalement illégales, payés avec des lance-pierres, soignés par hasard, expulsés toute l'année, saisis et ponctionnés en permanence, tentés par toutes les escroqueries, ….

     

    Tous les psycho..., psychia..., consultants, analystes, experts, vous le diront : ces comportements sont infantiles, ils sont des fuites devant la réalité, ils doivent être soignés, encadrés par des « référents » que l'on met d'ailleurs en place sans même se cacher, et la majorité, ceux à qui il n'arrive rien, trouvent cela « normal ».

     

    Quand donc celui qui peut prouver pourra-t-il donc se faire entendre, quel que soit son adversaire ?

     

    Quand donc la collectivité assumera-t-elle son rôle de faire respecter les principes de « liberté, égalité, fraternité » ? Quand donc existera-t-il un Service de la Justice qui fasse autre chose que de dépendre des autres administrations pour son fonctionnement ? Ce système, basé par nature sur les conflits d'intérêts, est contraint à l'impuissance, à l'inaction, à l'incompétence, et ne peut donc que générer une incohérence et des crises sociales à répétition.