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Analyse - Page 24

  • La mauvaise foi

     

     

    L'une des spécificité de la race humaine est d'avoir acquis avec le langage la capacité du mensonge. La science nous permet tous les jours de découvrir que de nombreuses affirmations courantes sont proférées de bonne foi, alors qu'elles s'avèrent totalement erronées et destinées à cacher des réalités peu avouables.

     

    Ce genre de comportement est une source d'erreurs et d'abus permanents, qui crée des victimes dès que l'autorité y est rattachée. L'exemple que nous allons prendre est en ce moment à la UNE de tous les médias. Le débat à propos du mariage va aller devant le conseil Constitutionnel au nom de la « normalité », du respect du fonctionnement naturel, au nom des principes, …

     

    L'observation scientifique a pourtant depuis longtemps constaté que la monoparentalité est courante chez de nombreuses insectes, mais aussi chez des reptiles, … que le besoin de deux sexes est une « politique » selon les espèces. La parthénogénèse, nom bien savant et compliqué pour dire que l'individu est capable de se reproduire sans fécondation extérieure, assure une meilleure régularité que le besoin de partenaires pour se reproduire, tandis que la fécondation assure une meilleure défense contre certaines maladies, et plus d'adaptabilité.

     

    La nature n'a donc pas fait de choix dans ce domaine, et les « politiques » sont donc très nombreuses selon les espèces. L'homme aurait la faculté de parthénogénèse, mais reste à l'observer ou à le reconnaître. Il est sûr que pour le mâle dominateur qui a souvent interdit aux femmes de vivre leurs vies, qui a souvent fait de la virilité une preuve de supériorité, reconnaître que l'autre sexe pourrait peut-être même se passer de lui a quelque chose d'insultant. Mais l'homme a tendance à se prendre pour ce qu'il n'est pas, et à imposer autour de lui son manque flagrant d'humilité.

     

    Ce type de débat est symptomatique des folies de l'Humanité et des fragilités des organisations sociales. Il suffit qu'un groupe d'individus plus violent et déterminé que les autres décide d'imposer par la force (et la terreur si besoin) une méthode d'organisation assortie d'obligations dites « légales » pour que tout un peuple se retrouve asservi et même détruit, tout en étant contraint de s'automutiler en permanence. La lutte contre les discriminations prétend protéger les populations qui feraient preuve de différence, et c'est au nom de cette lutte que certains prétendent modifier ce que l'observation scientifique constate tous les jours.

     

    Nous pouvons seulement déclarer que les humains ont une vie limitée, qu'ils se reproduisent, que les enfants sont mis au monde par ceux de ses membres disposant d'un utérus, que l'éducation est à la base de l'acquisition des savoirs nécessaires à la survie, que l'Humanité a un mode de vie collectif. La famille, constituée de plusieurs générations liées généralement par la naissance, a un rôle différent suivant la conception de l'organisation sociale, puisque le clan, l'ethnie, ou la vassalité, et même l'esclavage peuvent s'y substituer ou interférer.

     

    Nous nous interrogeons donc à bon droit lorsque des groupes organisés cherchent à imposer soit le maintien, soit la création de droits que l'observation scientifique n'a jamais constaté. Les victimes de ces méthodes inquisitives et contraignantes ne peuvent admettre de voir fleurir des débats biaisés et trompeurs, car ils sont seulement la preuve que notre société est manipulée par des réseaux organisés qui se moquent bien des Lois qu'ils font adopter, leurs buts étant autres et malheureusement indétectables pour les citoyens ordinaires.

     

    L'hérédité se constate, pas l'affectivité, et tous les débats sur les droits de succession tournent autour du conflit entre ces deux modes de transmission. De la même manière, transmettre des biens n'est pas transmettre un savoir. Peut-on s'affranchir de cela, et choisir une législation individuelle qui imposerait, permettrait seulement ou interdirait de faire des choix concernant l'avenir des biens matériels et droits intellectuels avant le décès ? Il serait plus honnête de poser ainsi le problème afin de quitter l'adhésion passionnelle et le déterminisme induits par l'éducation trop dirigée. Il est donc bien difficile de rester serein dans le débat et de pousser la réflexion dans ses retranchements.

     

    Mais l'occasion était trop belle de montrer que le mot « pourquoi » est trop souvent galvaudé. Un jugement doit dire pourquoi et comment, et non j'ai décidé, parce que je suis l'autorité.

     

  • Repliement sur soi

     

     

     

    Parler d'isolement volontaire, de repli sur soi, de refus de la société, est-ce sérieux de la part de gens qui rejettent par le mépris, par la négation, par la mauvaise foi, tous les droits qu'un citoyen a reçu à la naissance en étant inscrit sur les registres de l'État-civil.

     

    Celui qui est régulièrement exclu de l'application des lois, que ce soit par la force, par la manipulation mentale, par l'usage de faux, par l'abus d'autorité, qu'est ce que vous lui laissez ? Même pas le droit de se suicider, puisque, s'il le fait, il doit le faire par surprise !! Mais bien sûr, les bonne âmes pleurent, comme l'a expliqué un préfet récemment, l'administration est « toujours ouverte à la discussion », seulement pour parler, seulement quand cela se voit, pas pour agir. Le respect du droit est réservé à celui qui peut se payer (et cher !) de bons avocats. Pour les autres, c'est à pile ou face, un bon jour, un juge bienveillant, un adversaire maladroit, un intérêt commun que vous ignorez, …, que de cas, qui tous relèvent du hasard. Comment se fait-il, par exemple, que lorsque la Maison de Justice constate la réalité d'un droit bafoué, cela n'aboutisse à aucun acte judiciaire, à aucun enregistrement en bonne et due forme !!

     

    Celui qui ne demande jamais un service, qui se contente de l'anonymat ordinaire des gens normaux, celui-là ne doit pas avoir affaire à la justice, car il se fera de toute manière plumer au moins par un « auxiliaire » dont les services lui seront imposés par la configuration même du système. Même en ayant gain de cause, il vous faudra payer des services, et cher, si vous voulez faire appliquer le jugement obtenu.

     

    Je ne parle pas de tous les anonymes du commerce et de l'artisanat, otages permanents des professions libérales et des administrations qui vivent grassement sur leur dos, assimilés qu'ils sont au « patronat ». Là, nous sommes sous le règne du chantage, de l'omerta, du racket, du silence, de la magouille, associés à la corruption passive des fonctionnaires qui ne voient rien, n'entendent rien, ne savent rien. Tous les jours, des citoyens sont donc volés, harcelés, quand ce n'est pas ruinés, et personne ne se rend compte de rien !!!

     

    Ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est une organisation sociale, au sein de laquelle des milliers de gens se lèvent tous les matins la peur au ventre. Ceux qui se demandent pourquoi notre pays consomme autant de médicaments, autant de psychotropes, pourquoi il y a tant de suicides ou de tentatives, pourquoi tant de produits dopants, euphorisants, pourquoi tant de gens cherchant à échapper à la réalité, celui-là n'a jamais travaillé. Car s'il est exact que la plus grande partie de la population s'en sort correctement, il est impossible de ne pas connaître dans son environnement des individus sans emploi, ou licenciés, ou chômeurs, des malheureux qui se débattent dans un océan d'indifférence, d'incompétence, de mauvaise foi. Qui donc peut prétendre ne jamais avoir trouvé la porte d'une administration close avant l'heure, ne jamais avoir été accusé d'être de mauvaise foi, malgré la preuve à la main, n'avoir jamais payé de frais inutiles ou indus. La puissance des associations de défense des consommateurs et utilisateurs prouve seulement le volume énorme des dysfonctionnement, mais n'a pas fait reculer d'un iota le système qui, au contraire, s'en sert pour étouffer encore plus ceux qui n'utilisent pas leurs services. L'individu seul est broyé automatiquement, sauf à s'exclure de lui-même d'une société incapable d'accepter l'existence de services « critiques ». Il y a ceux que leur fonction ou leur relationnel rend intouchables, et les autres. Ce sont ces autres qui peuvent se trouver logés dans des conditions totalement illégales, payés avec des lance-pierres, soignés par hasard, expulsés toute l'année, saisis et ponctionnés en permanence, tentés par toutes les escroqueries, ….

     

    Tous les psycho..., psychia..., consultants, analystes, experts, vous le diront : ces comportements sont infantiles, ils sont des fuites devant la réalité, ils doivent être soignés, encadrés par des « référents » que l'on met d'ailleurs en place sans même se cacher, et la majorité, ceux à qui il n'arrive rien, trouvent cela « normal ».

     

    Quand donc celui qui peut prouver pourra-t-il donc se faire entendre, quel que soit son adversaire ?

     

    Quand donc la collectivité assumera-t-elle son rôle de faire respecter les principes de « liberté, égalité, fraternité » ? Quand donc existera-t-il un Service de la Justice qui fasse autre chose que de dépendre des autres administrations pour son fonctionnement ? Ce système, basé par nature sur les conflits d'intérêts, est contraint à l'impuissance, à l'inaction, à l'incompétence, et ne peut donc que générer une incohérence et des crises sociales à répétition.

     

  • De la contrainte

     

     

    Si quelques intellectuels s'interrogent sur la nécessité de la protection « des lanceurs d'alerte », il faut bien constater que l'Histoire, avec un grand « H », fourmille surtout des hauts faits de ceux qui ont imposé aux autres humains leur conception de la grandeur, ou de la décadence, question de point de vue.

     

    La contrainte et le chantage ont plus souvent servi à créer les traditions que la conviction librement éclairée. Que cette contrainte soit « par la force », ou par la pression psychologique, ou même par les deux à la fois, cela reste des méthodes de coercition que le bon sens a bien du mal à assimiler.

     

    La face des organisations humaines en a régulièrement été changée, mais sans que cela ne fasse avancer d'un « iota » la gestion des conflits humains.

     

    La cupidité, la négation de la mort, le mensonge, la corruption, jalons des civilisations restent les marqueurs permanents des activités humaines, ponctués des actes de dévouement de ceux qui tentent de trouver un mode organisationnel qui puisse enfin s'imposer à tous.

     

    Gérer les réalités courantes dans l'intérêt de tous semble hors de portée des méthodes utilisées, quelle que soit la langue et la civilisation observée. Devons-nous en rester pessimistes pour toujours, peut-être pas, dans la mesure où la mise en évidence des actions portant préjudice à l'humanité se fait de plus en plus accessible. Mais, de là à ce que les pouvoirs publics mettent en œuvre les propositions faites, il y a encore bien des décennies à voir s'écouler.

     

    Le libéralisme effréné, pour lequel la cupidité prévaut sur tous les critères de gouvernance, est bien loin de reculer, et surtout, il dispose de moyens sans limites pour imposer ses choix et cacher ses appétits.

     

    Pour lui faire face, et progresser, il faut donc mettre en avant d'autres méthodes organisationnelles, à l'image des réseaux informels, libres et souples, tels les projets informatiques « libres », les ONG basées sur des créations refusées par les théories de la puissance économique financière.

     

    Le monde avance grâce à des découvertes très souvent fortuites, et dont leurs inventeurs ne sont pas des coureurs de réussite financière.

     

    Les victimes, ceux qui ont eu le malheur de déplaire, que ce soit volontaire, en refusant les critères du système de réussite à tout prix, ou qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont tout loisir pour réfléchir aux combats à mener. Or, il faut bien constater que le plus grand nombre ne se tourne pas vers une analyse créatrice, et se contente de pleurer sur son sort. Les initiatives qui pourraient fédérer sont plus souvent écrasées dans l’œuf que diffusées et travaillées. La contrainte, et le chantage exercés de manière permanente sur les esprits indépendants sont manifestes, mais ne sont pas surprenants, et ne devraient qu'être une motivation supplémentaire dans l'intérêt des générations futures.

     

    Cela reste une énigme, de constater que l'action du temps n'aide pas le développement de la pensée créatrice, mais nous sommes loin de tout comprendre.

     

    Nous en revenons donc une fois de plus à l'accès à l'information, seul moyen de faire reculer l'obscurantisme.