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libéralisme

  • Un coup d'épée dans l'eau

    Toujours plus de détails pour ne rien changer au fond.

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  • De la contrainte

     

     

    Si quelques intellectuels s'interrogent sur la nécessité de la protection « des lanceurs d'alerte », il faut bien constater que l'Histoire, avec un grand « H », fourmille surtout des hauts faits de ceux qui ont imposé aux autres humains leur conception de la grandeur, ou de la décadence, question de point de vue.

     

    La contrainte et le chantage ont plus souvent servi à créer les traditions que la conviction librement éclairée. Que cette contrainte soit « par la force », ou par la pression psychologique, ou même par les deux à la fois, cela reste des méthodes de coercition que le bon sens a bien du mal à assimiler.

     

    La face des organisations humaines en a régulièrement été changée, mais sans que cela ne fasse avancer d'un « iota » la gestion des conflits humains.

     

    La cupidité, la négation de la mort, le mensonge, la corruption, jalons des civilisations restent les marqueurs permanents des activités humaines, ponctués des actes de dévouement de ceux qui tentent de trouver un mode organisationnel qui puisse enfin s'imposer à tous.

     

    Gérer les réalités courantes dans l'intérêt de tous semble hors de portée des méthodes utilisées, quelle que soit la langue et la civilisation observée. Devons-nous en rester pessimistes pour toujours, peut-être pas, dans la mesure où la mise en évidence des actions portant préjudice à l'humanité se fait de plus en plus accessible. Mais, de là à ce que les pouvoirs publics mettent en œuvre les propositions faites, il y a encore bien des décennies à voir s'écouler.

     

    Le libéralisme effréné, pour lequel la cupidité prévaut sur tous les critères de gouvernance, est bien loin de reculer, et surtout, il dispose de moyens sans limites pour imposer ses choix et cacher ses appétits.

     

    Pour lui faire face, et progresser, il faut donc mettre en avant d'autres méthodes organisationnelles, à l'image des réseaux informels, libres et souples, tels les projets informatiques « libres », les ONG basées sur des créations refusées par les théories de la puissance économique financière.

     

    Le monde avance grâce à des découvertes très souvent fortuites, et dont leurs inventeurs ne sont pas des coureurs de réussite financière.

     

    Les victimes, ceux qui ont eu le malheur de déplaire, que ce soit volontaire, en refusant les critères du système de réussite à tout prix, ou qui se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont tout loisir pour réfléchir aux combats à mener. Or, il faut bien constater que le plus grand nombre ne se tourne pas vers une analyse créatrice, et se contente de pleurer sur son sort. Les initiatives qui pourraient fédérer sont plus souvent écrasées dans l’œuf que diffusées et travaillées. La contrainte, et le chantage exercés de manière permanente sur les esprits indépendants sont manifestes, mais ne sont pas surprenants, et ne devraient qu'être une motivation supplémentaire dans l'intérêt des générations futures.

     

    Cela reste une énigme, de constater que l'action du temps n'aide pas le développement de la pensée créatrice, mais nous sommes loin de tout comprendre.

     

    Nous en revenons donc une fois de plus à l'accès à l'information, seul moyen de faire reculer l'obscurantisme.