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Aide aux victimes et conflits d'intérêts


La République Française est connue pour le nombre de ses fonctionnaires et assimilés, ainsi que par le nombre important des concessions de services en tous genres, exercées par délégation. De ce fait, lorsqu'un incident perturbe la vie d'un citoyen, il y a de fortes chances que l'administration soit de prés ou de loin liée à l'événement.

Or, l'aide aux victimes est un monopole de l'administration judiciaire, par le biais d'associations gérées directement à partir du Ministère, puisque toutes liées par l'INAVEM. Cette administration, qui n'en est pas une, puisque son fonctionnement respecte l'opacité habituelle des associations contrôlées, se comporte comme un service de services, ce qui ne veut pas dire grand chose. Il est sûr que c'est une structure lourde, sous la coupe directe des procureurs, donc ne disposant d'aucune indépendance, d'aucune impartialité, ce n'est qu'une courroie de transmission de l'exécutif, dont personne n'est d'ailleurs capable d'analyser la raison d'être, si ce n'est d'occuper le terrain.
Dans le domaine du conflit d'intérêt, c'est l'exemple type des budgets détournés de leur objectif, puisque le travail qui y est fait sert seulement à remplir des dossiers avant traitement, faisant passer du temps, sans que cela ne serve réellement les victimes, puisque ces associations n'ont aucune valeur, ne pouvant rien remettre en cause, ne pouvant rien dénoncer, ne pouvant même pas agir en raison de la personnalité des responsables dont le statut est déjà verrouillé par ailleurs.

Si vous avez été victime, et que vous avez eu affaire à ce service, vous avez certainement constaté des intervenants de qualité, mais dont le travail ne sert pas souvent à grand chose dans les cas graves, puisqu'ils sont occultés par les décisions prises par la hiérarchie judiciaire. La corruption est quand même reconnue comme une des bases des difficultés de notre République, combien de victimes de cette corruption ont-elles été sauvées par les services de l'INAVEM ? C'est simple, ils n'en parlent pas. Combien de fraudes reconnues ont-elles cessées suite à leurs interventions ? Nous serions heureux de le voir. Quel journaliste a été alerté par ce service si bien implanté sur tout le territoire.

Il y a quand même un grand écart entre les textes ronflants publiés autour de ces services et la réalité de l'aide.

De toute manière, il est inconcevable que l'on puisse parler d'indépendance et d'impartialité, lorsqu'il y a lien hiérarchique direct. Or, il ne faut pas oublier que les budgets employés sont comptabilisés dans la faible somme dépensée par habitant en France pour le fonctionnement judiciaire. Il reste donc une misère pour s'attaquer aux vrais problèmes.

Les faits et les procédures en cours liées à des problèmes d'opacité, pour ne pas dire de refus de transparence, dans le cadre des constats effectués par les Cours Régionales des Comptes, ou par la Cour des Comptes sont d'ailleurs très parlants. Il est quand même extraordinaire que des fonctionnaires puissent refuser de s'expliquer sur l'usage des fonds publics, sans que cela ne déclenche d'office des ouvertures d'enquêtes judiciaires. Nous avons même des cas hors normes, dans le cadre desquels des enquêtes ayant abouti à des condamnations judiciaires pour détournement de fonds n'ont jamais entraîné de poursuites pour obtenir la cessation du recel, et la restitution des fonds. Plus fort, des victimes se sont vues interdire de poursuivre les responsables par d'autres fonctionnaires.
Et ces « citoyens » continuent de prétendre aider les victimes, c'est quand même très fort, cela relève du « plus c'est gros, plus ça marche ».

C'est un tel système qui fait que la vie politique française est incapable de se réformer, et qu'elle rejette systématiquement les candidats qui pourraient dénoncer de telles méthodes. La vie politique est majoritairement faite d'aveuglement, de prébendes et de postes bidons. C'est le prix des  investitures des grands partis, bien payés à nos frais. La méthode est destinée par ces conflits d'intérêts à gêner toute enquête sérieuse, en utilisant le discrédit, les accusations mensongères, les coupures de crédit aux récalcitrants, les menaces physiques au besoin, sans compter l'internement psychiatrique, les pressions sur la famille, sur l'environnement. Il faut vraiment être blindé pour continuer à se battre pour des idéaux ! Un procureur peut ne pas hésiter à déclarer dans la presse qu'un citoyen est « irresponsable », ce qui équivaut à faire savoir à tous les services, publiques ou privés, qu'il est « personna non grata ».
Les réalités sur le terrain ne sont pas les images vendues à la presse.

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