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ANVEDJ - Page 46

  • Organisation sociale ou pagaille organisée

     

     

     

    Finalement, la vie n'est pas si compliquée : soit vous préparez l'avenir, soit vous défendez un présent qui vous file entre les doigts. Les religions sont souvent une excuse que se trouvent les partisans du présent pour justifier des actes que le simple bon sens réprouve. Que ce soit l'esclavage, que ce soient les massacres de populations, que ce soit les escroqueries collectives, les mensonges politiques les plus grossiers, le seul but reste toujours de croire pouvoir tout garder pour soi, ce qui reste l'illusion la plus vaine et la plus ridicule. Grenouille de la fable, ou roi MIDAS, l'illusion de la puissance et de la grandeur reste une constante que toutes les victimes connaissent bien et que les femmes sont souvent les premières à dénoncer. Ce qui pourrait aussi expliquer la volonté de les empêcher d'accéder au pouvoir. La femme est plus apte que l'homme à comprendre le sens du temps et de la nécessité qu'il y a à s'y soumettre, mais comme toujours, il y a des adeptes de la méthode forte et instantanée. Ce qui bien sûr ne résout rien et repousse toujours plus loin le problème.

     

    Que ce soit à travers la propriété, à travers la xénophobie, celui qui s'accroche à l'instant propose toujours une solution immédiate qui ne fait que créer de nouvelles victimes. Nous sommes noyés sous les lois en tout genre qui défendent les droits de l'individu, sans que cela ne garantisse en fait quoi que ce soit, sinon des illusions de propriété, puisque l'Humanité subit la loi du temps qui fait que le droit n'existe que dans l'instant. Le droit ne représente qu'une succession d'instants présents, sans que cela n'écrive une histoire. Le résultat en est une théorie du temps totalement loufoque, puisqu'elle se complique d'une théorie de l'héritage, de la transmission, de l'intérêt général, dans laquelle tous les théoriciens prennent bien soin de laisser des vides « abyssaux », de telle manière à pouvoir justifier qu'elle ne s'applique pas à tout le monde.

     

    Si les principes du droit, basés sur la propriété qui nous est présentée comme la base de tout ciment social, avaient valeur de nécessité sociale, tout ce qui présente une tentative de fraude devrait entraîner des enquêtes approfondies et des sanctions en conséquence. C'est ainsi que toutes les sociétés cotées sur les bourses du monde entier qui se sont enrichies par les spéculations, la fraude fiscale, le mensonge économique, la tromperie scientifique devraient non seulement payer des amendes énormes, qui les mettraient en faillite quasi sûrement, mais encore justifieraient que leurs dirigeants et ceux qui les ont commandités soient traduits devant les tribunaux pénaux internationaux. C'est ainsi que certaines grandes firmes américaines auraient des comptes à rendre sur leurs implications dans le nazisme, par exemple, que de nombreux groupes financiers devraient dédommager les victimes de leurs irrégularités massives dans l'exploitation des matières premières, comme dans les appropriations basées sur des contrats passés avec des dirigeants « bidons ».

     

    Pour celui qui analyse d'un œil rationnel les histoires des guerres humaines, bien peu de hauts faits peuvent passer pour la défense des Droits de l'Homme.

     

     

    Il y a donc un défaut fondamental dans notre organisation sociale, puisqu'elle ne garantit pas les besoins fondamentaux. Les règles des « jeux politiques » permettent d'organiser des massacres, d'expulser des populations, de rançonner, de vendre des drogues, de ruiner par la spéculation, de rendre malade, d'empêcher l'accès aux denrées de base, aux médicaments les plus ordinaires, pour de sombres questions de « droits » très obscures.

     

     

    À l'intérieur d'un État comme le notre, la justice est incapable de faire respecter les droits fondamentaux inscrits dans la constitution, comme le logement, le travail, la santé, la justice. L'organisation de l'État est incapable de faire face à des fermetures d'usines, des catastrophes naturelles, des spéculations organisées. Nos impôts font vivre des millions de fonctionnaires qui ne sont capables que de se préoccuper d'eux-mêmes, justifiant la misère par la faiblesse de ceux qui ne sont pas dans la fonction publique. C'est pour le moins un manque de respect évident pour ceux qui payent des impôts dès qu'ils disposent du moindre centime.

     

     

    La réforme indispensable concerne surtout l'apprentissage de la logique :

     

    • si le logement est un droit, les fonctionnaires chargés de le faire respecter doivent pouvoir intervenir partout, en tous lieux, sans créer de nouvelles victimes, locataires ou propriétaires.

    • si le travail est un droit, chacun doit pouvoir bénéficier de ses fruits à l'intérieur de nos frontières. C'est donc les modalités du financement qui doivent garantir l'activité à tous les citoyens. Quand une entreprise n'est plus rentable, ce n'est pas une raison pour ruiner celui qui n'est plus nécessaire sur le marché. Les tribunaux de commerce devraient servir à recycler les actifs, tandis que les services de l'emploi devraient organiser la reconversion.

    • si la sécurité est un droit, tous les citoyens doivent en bénéficier également, et non certains quartiers ou certaines villes.

    • si les financiers sont là pour gérer, ils sont comptables de l'activité possible, et la coordination et la reconversion doivent être leur « credo » ;

    • de ce fait, la recherche ne peut servir à enrichir les propriétaires de certains brevets, surtout dans les domaines « sensibles ».

    • pourquoi l'armée pourrait-elle s'approprier certains droits sans défendre les besoins de tous les citoyens ?

    • Si la justice est un droit, tous, y compris les juges doivent s'y soumettre ;

    • Si la santé est un droit, pourquoi une sécurité sociale à plusieurs vitesses

     

    Les questions sont multiples et certainement insuffisamment précises dans un texte aussi court, mais il est bien évident que les victimes d'aujourd'hui sont les résultats d'une organisation sociale défectueuse qui privilégie certaines catégories sociales. Ces catégories utilisent les services publics comme des milices privées dans tous les domaines, en les détournant de leur fonction première, grâce à l'exploitation de la faiblesse humaine. Du pain et des jeux, disait-on à Rome, le peuple n'a pas besoin de grand chose, mais l'accès à l'éducation permet maintenant à tous de prétendre à bénéficier de droits identiques. Il faut trouver comment disposer de garde-fous pour réduire les inégalités.

     

     

    Or, ceux qui bénéficient de privilèges ont déjà un gros défaut, ils sont prétentieux et menteurs, puisqu'ils cherchent à justifier leur situation au lieu d'en constater les méfaits. Ils font partie des voleurs qui appellent la police pour les défendre. C'est à partir de ces défauts qu'il faut agir pour progresser vers plus de justice et moins de victimes.

     

  • Oser des solutions

     

    Qui osera proposer des solutions ?

     

     

    Le problème de la Grèce n'est pas spécifique, il est à l'image de la politique de nombreux pays :

     

    « la fuite en avant », ce qui correspond dans la réalité au « populisme ».

     

    Le principe est de financer des services publiques en créant de la dette, tout en ménageant ceux qui pourraient payer les impôts nécessaires pour couvrir la dette. Créer de la dette est très facile, mais y faire face l'est moins, car les rigidités dans l'organisation sociale de nombreux pays sont presque inébranlables. La raison d'être de la dette est d'atténuer les fractures sociales en faisant l'économie d'une guerre civile ; mais c'est sur le papier, car les égoïsmes individuels sont tels que les classes dirigeantes refusent de renoncer à leur train de vie, le ridicule ne tue toujours pas. Les fastes de certaines cours restent dans les mémoires, pas la misère qui les a permis.

     

    Tout reste histoire de manipulations mentales, en utilisant toutes les ficelles de la rhétorique pour mettre en place des règles sociales qui avantagent certains, tout en faisant croire qu'il existe des ascenseurs sociaux servant à compenser ces avantages. Des nuages d'illusions, qui endorment les populations, car ce qui est retiré des ressources collectives, quel qu'en soit le bénéficiaire, nanti ou nouveau riche, ne peut permettre d'offrir des moyens aux catégories « déshabillées ». Il leur reste le rêve, le mythe de l'homme providentiel, et les yeux pour pleurer.

     

     

    De ce fait, si les fonctionnaires veulent une rémunération justifiée, et plus ils sont nombreux, plus le volume des ressources affectées au fonctionnement des services publics devra être élevé. Comme il est impossible de tondre un œuf, ce sont les richesses créées qui doivent alimenter les caisses.

     

    Pour faire simple, ce sont les revenus les plus élevés qui doivent se considérer comme devant alimenter les caisses publiques. Cette situation garantit la paix sociale et la cohésion de l'État. Encore faut-il que les services publiques respectent la même déontologie, en considérant que celui qui bénéficie des services n'est pas un assisté, mais quelqu'un qui rendra autrement cet apport momentané. Il est donc nécessaire qu'une surveillance permanente soit effectuée, eu égard aux défauts de l'humanité (égocentrisme et abus divers). C'est là que l'égalité prend son sens et permet de limiter les excès en tous genres.

     

    Il est bon de rappeler que les services les plus coûteux comme les services aériens, les TGV, … ont besoin d'un climat social serein, et qu'ils profitent surtout aux plus riches. Ce qui justifie amplement qu'ils participent plus largement au fonctionnement de l'État.

     

    Qui plus est, pourquoi ceux qui organisent leur vie à leur convenance n'auraient-ils pas de compte à rendre sur les conséquences de leur choix industriels, commerciaux ou scientifiques ? Les analyses approfondies montrent bien que ce sont ces choix qui entraînent les guerres, les massacres, les exploitations des populations et autres joyeusetés. Celui qui peut être exploité, spolié, exilé, … a quand même une existence, mais elle ne s'écrit certainement pas en termes de respect, d'avenir, de déontologie. Ce n'est pas pour rien que les réveils sont douloureux.

     

     

    Donc, pour en revenir à la Grèce, pourquoi ne pas proposer que les moyens financiers fournis soient garantis par la richesse des grecs les plus riches, surtout lorsqu'ils échappent au fisc de leur pays. Les avoirs en Suisse, par exemple, sont faciles à trouver !!! Il paraît d'après certains, qu'ils suffiraient. Ce qui n'empêche pas que, chacun devant tenir son rôle, les fonctionnaires grecs doivent réapprendre à remplir leurs fonctions, tant dans la fonction publique que dans la sphère privée. Celui qui occupe un emploi « au noir » ne peut reprocher à l'État sa corruption, puisqu'il y participe. Il faut donc imaginer un renouvellement de l'organisation sociale grecque, au sein de laquelle la fonction publique serait plutôt à mi-temps, l'autre partie servant à un travail privé déclaré et officiel.

     

    Ceci vaut pour de nombreux pays, mais suppose que l'éducation soit destinée à fournir à tous les citoyens des outils de connaissance des droits et devoirs, exercés ensuite dans tous les métiers. Il semble que le jeu politique de nombreuses forces, religieuses en particulier, y soit totalement opposé. La paix sociale est pourtant à ce prix, faute de quoi il faut s'attendre à voir les méthodes musclées préparer la prochaine guerre.

     

  • Citadelles d'impunité

     

                    Puisque le législateur peut se permettre d'ignorer les principes constitutionnels, nous pouvons peut-être en tant que citoyen essayer de les lui rappeler. Cela relève du rêve, mais pourquoi ne pas rêver éveillé. Ce n'est pas encore interdit au nom d'un secret que nous ne connaissons même pas. Quand le principe sur lequel est basé notre République est publié partout comme une bannière, un bouclier, il est bien bizarre que ce principe ne puisse pas recevoir le moindre début d'application. Les constitutionnalistes sont une race à part, surtout pas égaux, seulement supérieurs, eux seuls savent ce que veut dire « égal », alors que nous nous en servons tous les jours. Nous pouvons donc leur conseiller d'appliquer leur sens de l'égalité à leur vie courante. Les Codes n'ont pas, selon leurs explications, pour raison d'être de permettre à tous de bénéficier des lois de la République, ils sont là uniquement pour permettre aux magistrats de savoir dans quels cas nous sommes moins égaux.

     

    Exemple : un magistrat a le droit de refuser la présomption d'innocence, tout comme tout autre fonctionnaire, c'est ainsi que le doute peut devenir certitude, il suffit d'être persuasif. Et dans ce domaine, notre pays peut recevoir des médailles et des palmes, nous en sommes toujours à l'aveu, quelle que soit la méthode d'extorsion. Pourtant, ce sont de biens mauvais souvenirs que ceux des méthodes du Moyen-Age. C'est ainsi que dans le domaine des atteintes sexuelles, qui sont un domaine où les témoins sont par nature rares, seule l'intime conviction sert de base aux décisions, autant dire que la roulette russe passe par là. C'est dans ces domaines que sévissent aussi, comme par hasard, les experts psychiatres, dont les affirmations ne peuvent être contredites que par un autre expert, c'est cela l'égalité. Quant à la présomption d'innocence, au doute, de nombreux enquêteurs ont depuis longtemps compris que pour faire carrière, il vaut mieux prendre le vent des impunités et trouver les conclusions qui vont de pair.

     

    Car il ne faut pas croire que les impunités sont des protections qui ne touchent que des mondes « à part », façon multinationales, haut-fonctionnaires, et catégories à part. Ces gens-là se mélangent, et aiment bien mouiller du monde, la corruption est quand même plus facile quand elle est une habitude, le résultat permet ainsi de créer le délit de « rigidité sociale », dont se rendent coupables ceux qui osent dénoncer des pratiques qui passent totalement inaperçues, tellement elles sont courantes. Prenons un exemple simple, chaque fois qu'une construction ne respecte pas « la Loi Littoral », il devrait y avoir remise en état initial des lieux avec amendes pour tous ceux qui ont participé ; dans les faits, ceux qui habitent en bord de mer pourraient noyer les journaux de photos prouvant qu'il n'en est rien, et que petits ou gros, les resquilleurs sont légions et sont autant de soutiens à la poursuite de la corruption. D'où il découle que les tribunaux des régions concernées ne comportent que des magistrats aveugles, ou qui ne vont jamais en bord de mer, ou qui ne comprennent pas le français, ou qui sont corrompus !!! Faites votre choix, mais surtout demandez qu'ils soient virés rapidement du monde judiciaire ! À moins que ..., peut-être sont-ils choisis dans le but de …. Mais alors, que penser des haut-fonctionnaires parisiens qui les nomment, incompétence et corruption seraient les deux mamelles de la carrière derrière les ors des ministères. Il suffit de se cacher derrière les règles corporatistes, et d'attribuer à d'autres quelque avantage de fonction. Ce qui vous expliquera aussi certains modèles d'inflation. Mais que ne peut-on faire avec l'argent public ? L'usage de l'avancement et de la mutation sanction ne sont pas que des moyens de reconnaître les qualités de nos cadres, ils sont aussi un moyen d'écarter les gêneurs, puisque les râleurs peuvent devenir des gêneurs. Il y a d'autres méthodes, comme celle de pousser à bout avec candeur ses adversaires pour que leur énervement permette de les poursuivre par exemple pour insulte, ou autre délit secondaire, mais pour lesquels il y a toujours des magistrats de service, et pendant ce temps les escroqueries, abus, détournements continuent « dans le meilleur des mondes ».

     

     

    Seule conclusion, chaque fois qu'une preuve est une évidence, comme une construction en un lieu interdit, n'importe quel citoyen est qualifié pour agir, puisqu'il représente un peu d'intérêt général malmené et piétiné par des fonctionnaires de mauvaise foi, au bénéfice de gens qui méprisent la République. Qui plus est, quand on sait comment l'administration peut être tatillonne pour des fenêtres mal placées, mal colorées, et j'en passe, les amendes nous permettraient de trouver des sommes colossales, et rapidement, sans que les payeurs ne puissent hurler au scandale.