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Propositions - Page 7

  • Et ceux dont on ne parle pas ...

     

     

     

                     La vie d'une République de fantaisie est telle que l'on ne se rend même plus compte des énormités qui nous entourent. Ce que nous voyons tous les jours, qui nous paraît donc plutôt habituel est constitué en majorité d'événements qui choquent ceux qui viennent voir chez nous pour d'un côté apprécier notre culture, et de l'autre constater les « bizarreries » qui sont des spécialités « françaises ».

     

    Prenez le Code de la Route, c'est un Code, donc pas de dérogation, puisque les infractions sont devenues des délits. Or, celui qui observe découvre que certaines infractions ne sont jamais verbalisées (comme le stationnement à contre sens par exemple), que d'autres sont tolérées à certains (comme de remonter des sens uniques), sans compter les excès de grande vitesse par exemple qui sont tout simplement organisés pour certains. Je ne parle pas du bruit, considéré comme une infraction grave, mais les sirènes peuvent se déclencher ou être utilisées sans justification aucune.

     

    Ce Code que tout le monde connaît fait un peu sourire, mais il faut bien se dire que la même chose existe dans tous les Codes avec des conséquence beaucoup plus dramatiques, puisque certains trafics peuvent se développer, y compris le trafic d'armes, le trafic de devises, la fraude fiscale. Pour cette dernière, il faut quand même une mention spéciale, puisque le citoyen ordinaire doit justifier de toutes ses transactions, qui doivent alimenter les banques en plus. Ce n'est pas le cas des multinationales, qui disposent toutes de comptes dans les paradis fiscaux, et il est même considéré que les riches doivent être « encouragés ». C'est sans commentaire !!

     

    L'évidence qui en découle est qu'une telle situation est ingérable, et que les tentatives pour assainir se heurtent à toutes ces habitudes qui ont été données de ne jamais se surveiller tout en jalousant les autres.

     

    Le pays fonctionne uniquement grâce à ceux qui respectent une ligne de conduite personnelle faite de rigueur et d'honnêteté, qui consiste à se préoccuper des conséquences de ses actes, donc à éviter les excès en toute situation, tout en se dévouant sans compter. Penser aux autres avant de penser à soi, ce qui est bien loin de la préoccupation de ceux qui se plaignent des autres tout en ayant une vie pour le moins peu équilibrée (alcool, tabac, excès alimentaires, fatigue sans objet, avantages indus, …) et bien plus courante qu'il ne paraît.

     

    Celui qui dispose de peu, dans de nombreux cas, considère que ce n'est pas une raison pour se priver de toutes les inutilités de la terre, et se met souvent dans des situations embarrassantes, jusqu'à la maladie et au surendettement, pour avoir considéré que profiter de la vie, c'est faire des bêtises. Si la vie est un apprentissage long et délicat, il semble bien que la sagesse ne va pas souvent avec l'âge, puisque les dégâts se voient et se payent de plus en plus cher en prenant de l'âge, mais que cela n'arrête pas beaucoup les citoyens de ce pays.

     

    Ce n'est plus du laxisme que de subir la vie courante, cela relève de l'abnégation, car celui qui est conscient de la situation catastrophique de notre organisation sociale ne peut pas faire grand chose pour l'améliorer. Le système pyramidal mis en place laisse très peu de place aux initiatives individuelles, afin de privilégier le clientélisme par tous les moyens. Celui qui veut dénoncer est pris en grippe par tous ceux qu'il dérange, tandis que les autres ne peuvent rien pour l'aider, même s'ils reconnaissent qu'il est bien victime de sa bonne foi et de son honnêteté.

     

     

                             Une expression résume bien le comportement ordinaire :

    « C'est toujours ça de pris. Après moi, le déluge. »

    Et il en tombe, des vertes et des pas mûres !! Dans cette pluie de victimes, nos dirigeants ont beau jeu de mettre en évidence le peu qu'ont pris les plaignants, tout en cachant soigneusement que tout a été organisé pour les inciter à participer au système, et que ceux qui profitent de la situation sont de l'autre côté du comptoir.

     

    Le seul espoir reste finalement « chinois », qui dit que « tout voyage commence par un pas ». Faisons donc un pas pour prendre conscience de la situation, et ne participons pas au système. Ce petit effort nous permettra d'avoir un jour le droit de critiquer, puis un autre de demander justice, enfin de demander que cela cesse. Mais ce sera une autre histoire.

     

  • Droit d'entreprendre

     

    La crise nous montre que nous sommes victimes de l'interdiction qui nous est faite d'entreprendre. Si vous regardez de près le niveau d'activité de notre pays, vous vous apercevez que tout dépend de l'autorisation qui vous est donnée d'exercer un métier. Les services de l'emploi passent un temps phénoménal à vous expliquer que vos connaissances sont insuffisantes, et que c'est la cause de votre situation de chômeur. Il est important de vous rabaisser pour vous déconsidérer.

     

    Or, celui qui regarde autour de lui voit bien qu'il pourrait rendre des services, créer des biens qui manquent en ce moment. Mais la « législation ! » lui interdit de le faire, sous prétexte que cela n'est pas rentable. Toujours cette vieille rengaine que tous les économistes sont pourtant d'accord pour rejeter. Même en situation de concurrence défavorable, il reste préférable de garder une part de l'activité sur place, sauf à considérer qu'une part de la population doit renoncer à tout revenu. Euphémisme que ce renoncement, pour dire qu'une part de la population est un poids pour la collectivité, et qu'elle n'a qu'à se serrer la ceinture. Mais pourquoi, rien n'autorise les financiers et les pouvoirs publics à refuser qu'une part de la population participe à l'organisation sociale, c'est même en France contraire aux principes constitutionnels.

     

    Nous nageons en plein délire, puisque les plus pauvres sont même sollicités pour payer une TVA dite « sociale », alors que les financiers vont construire uniquement pour la rentabilité ailleurs dans le monde, et avec ces fonds.

     

     

    Qui peut oser dire que l'existence de matériaux, l'existence de matériels, et la présence d'individus inoccupés ne permet pas de créer des activités dans des conditions intéressantes pour tous. Contribuer au P.I.B. ne peut pas être un danger, ni une honte, ni une tare, par contre faire obstacle à la création d'activités est une atteinte à la dignité, à la raison, et aux droits. Celui ou ceux qui maintiennent leurs concitoyens dans une situation d'infériorité, en leur interdisant sans raison autre que leur propre intérêt, de participer à la vie professionnelle ne sont que des escrocs, car il n'y a jamais trop de richesses. Celui qui affirme l'inverse cherche à créer de la rareté, c'est de la spéculation. Il y a donc conflit d'intérêt puisqu'il utilise un mandat, confié pour mettre en valeur la République, pour servir des intérêts qui sont contraires aux objectifs de la collectivité.

     

    Qui va nous faire croire que la France s'enrichit parce qu'elle achète des denrées à l'étranger. En plus, elle déséquilibre sa balance des paiements, donc elle perd sa crédibilité financière, alors qu'elle augmente son nombre de chômeurs. Celui qui ose prétendre que les chômeurs eux-mêmes paieront moins cher suppose que quelque mécène inconnu à ce jour va verser des revenus à ces chômeurs. Personne n'en connaît à ce jour. Fermer les frontières n'est pas plus crédible, puisque cela ne finance rien ; il est donc important de surveiller tout les beaux parleurs.

     

     

    Nos élus seraient-ils donc des cancres en économie, car les élèves des écoles primaires savent faire la différence entre « être spectateur et être acteur ». C'est toujours le spectateur qui paye. Celui qui ne participe pas reste au bord du chemin. Vivre, c'est participer, de ce fait, interdire de participer c'est tuer un individu, un groupe, une collectivité. Ce n'est pas pour rien que nos donneurs de leçons n'hésitent pas à mettre ailleurs leurs avoirs, mais en cachette bien sûr. Ils savent bien qu'ils nous condamnent à la mort lente. L'important pour eux dans cette affaire est de montrer que seuls des experts peuvent parler, que les autres doivent se taire et obéir, ce qui entraîne une politique sécuritaire, très intéressante puisque la vente d'armes fait partie des activités contrôlées et juteuses. Les difficultés économiques entraînent de l'économie parallèle et souterraine, elle aussi juteuse pour les banquiers et financiers qui ont su depuis longtemps mettre en place des circuits de paradis fiscaux pour bénéficier de cette manne. De ce fait, pourquoi se préoccuper des « masses laborieuses», le tout est de les manipuler, ou de les contraindre. Nous en revenons à la séparation de la société en catégories, puisque les droits ne sont pas les mêmes pour tous. Jouer sur cette catégorisation permet aux populistes de faire croire qu'ils vont créer des catégories inférieures, qui serviront de repoussoir. Cela ne crée pas de richesse non plus. C'est la solidarité active de tous qui permet des choix créateurs.

     

     

    Et nous vous répétons à nouveau que les principes de la République sont donc bafoués, et qu'il faut faire plus qu'être indignés, il faut mettre en accusation devant la Cour de Justice ceux qui trompent sciemment les citoyens de ce pays, tout en se remplissant les poches au passage.

  • Erreurs ... volontaires ...

     

     

     

    Les nouvelles technologies nous permettront peut-être de mieux contrôler notre avenir, si nous savons les prendre en main, et nous les approprier pour promouvoir la transparence et mettre à jour les erreurs, et les dysfonctionnements, souvent plus volontaires qu'il n'y paraît.

     

    La déontologie semble d'ailleurs l'art d'interdire aux autres ce que l'on pratique soi-même.

     

    Nous en voulons pour preuve les agissements des agences de notation qui s'attaquent aux dettes des États souverains. Les taux qui en résultent dépassent quelquefois largement le taux de l'usure, ce que les gestionnaires de l'ONU devraient interdire, en traduisant ceux qui prêtent ainsi devant le Tribunal Pénal International.

     

     

    Qui plus est, il est « bizarre » que des chefs d'État, conseillés par Goldman Sachs et Cie, puissent amener des pays à la cessation de paiement, sans conséquence pour eux-mêmes, ni pour les conseilleurs, sachant que les mêmes ont des intérêts chez les prêteurs et chez les agences de notation. Cela s'appelle des jeux truqués, dont les auteurs méritent seulement le goudron et la plume.

     

    Comment se fait-il que nous devions payer des intérêts à des gens qui prétendent savoir comment un pays doit être géré, alors qu'ils sont incapables de fournir un mode de calcul autre que des analyses du Produit Intérieur Brut, tirées d'un système de comptabilité qui privilégie les activités qu'ils contrôlent. Conflit d'intérêts et délit d'initiés garantis.

     

    Ces méthodes mafieuses, contraires à tous les principes de la solidarité internationale, doivent être débattues devant toutes les télévisions du monde, et déboucher sur d'autres débats que de savoir comment vont survivre les victimes des licenciements préconisés par ces tricheurs. Il est vraiment dommage de constater que ces individus puissent préférer augmenter l'épaisseur de la couche de caviar de leur toast plutôt que d'aider les victimes d'une catastrophe naturelle ou provoquée.

     

    Il va falloir faire des exemples et restaurer la confiance dans les institutions en agissant à la manière de l'Islande, par exemple. D'autres techniques existent, qui combattent aussi la spéculation.

     

    L'Économie ne doit pas être un miroir aux alouettes, elle doit permettre à ceux qui vivent sur la planète Terre de trouver des solutions à leurs problèmes. Et trouver des solutions ne consiste pas à trouver des pigeons ou des esclaves. C'est ce qu'il faut faire entériner par les instances internationales si l'on veut qu'à notre niveau la lutte contre la corruption, le trafic d'influence, soit réellement le souci de la Justice. Rendre la Justice consiste à faire respecter des principes et non à torturer des procédures pour protéger les gens influents. Car ceux qui ont mis les doigts dans la confiture ne s'arrêteront pas sans une Police et une Justice efficaces.

     

    Pourquoi avons-nous tant d'armées et de secrets d'État ? Tout simplement pour cacher ces méthodes qui permettent de dresser les peuples les uns contre les autres et d'en tirer de substantiels bénéfices ou avantages, ou privilèges (les noms changent, les idées restent).

     

    Dégrader des notations augmente les taux d'intérêt, donc les revenus des prêteurs. Cette différence doit servir à résoudre les problèmes, il n'est pas moral qu'elle serve à enrichir ceux qui n'en ont pas besoin.

     

    Il faut donc un consensus sur la réalité du PIB, pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui subissent les conséquences d'erreurs dans la gestion. Quand le citoyen pourra-t-il échapper aux conséquences de ces arrangements internationaux qui ont déclenché les grandes crises et les grands massacres ? Comment connaître et mettre en évidence ces opérations qui entraînent des déplacements de population planétaires et qui sont pourtant décidées sans en informer qui que ce soit ?

     

    Il est temps que la politique change de siècle, que l'économie change de cour, que la Justice change de robe, et que la Police change de méthodes.