Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Propositions - Page 9

  • Harcèlement et corruption

     

              Lorsque les magistrats se rendent coupable de corruption passive en estimant « qu'un magistrat ne peut être poursuivi » ou se déclarent « victimes d'un outrage » parce que le jugement rendu et contesté est manifestement contraire à l'équité, ils rajoutent à la première infraction (qui devrait déjà imposer leur suspension et l'ouverture d'une enquête) d'autres délits dont personne n'ose aborder l'existence : ce sont les violences que subit le condamné, puisqu'il se retrouve atteint dans son intégrité physique, morale et psychologique.

    Lorsque le même jugement est repris en appel, il y a en plus harcèlement, puisqu'il y a répétition d'agissements hostiles. De ce fait, la justice mal rendue est une source de problèmes sociaux qui ne peuvent être résolus. En effet, la seule solution que les psychologues estiment viable en cas de violences est le départ pour pouvoir se libérer. Mais il est impossible de partir, il est interdit de contester, donc les troubles psychologiques vont se poursuivre, sans qu'il soit possible d'obtenir de mesures de protection contre le harcèlement. Il y a même plus grave, dans les cas où le condamné fait l'objet d'annotations dans les tribunaux, dont la conséquence est de s'entendre dire avant même d'examiner l'affaire pendante qu'il est « défavorablement connu des services ».

    Les engrenages du fonctionnement défectueux de l'administration demandent une force morale de tous les instants qui devient invivable pour celui que les condamnations injustes isolent de la société civile. Qui plus est, l'administration s'éxonère de toute responsabilité, rejettant les comportements d'exaspération sur la faiblesse d'esprit du coupable qu'il faut d'ailleurs interner pour que cela ne se reproduise pas, car il devient « dangereux ».

              Et si vous regardez autour de vous, parmi les citoyens qui se plaignent d'erreurs judiciaires, vous constatez les dégâts causés par ces enchaînements de violence morale insidieuse, auxquels il est impossible de répondre.

              Les dysfonctionnements judiciaires sont donc une des sources de la mauvaise image qu'ont les institutions dans notre république. En effet, la mauvaise foi dans l'usage des administrations, et la corruption qui y prospèrent développent un terreau propice aux difficultés psychologiques et à une mauvaise intégration d'un certains nombres de citoyens systématiquement dénigrés et tenus pour coupables des maux du pays. La violence psychologique utilise des méthodes que la Justice considère d'un usage normal pour certains de nos ressortissants, alors que rien ne leur est reproché : ainsi en est-il de la « liberté de mouvement », des « moyens financiers », du « comportement », de « l'espace physique », de la « communication ».

    Certains peuvent porter plainte pour dénonciation calomnieuse, tandis que d'autres n'ont que le droit de se taire. Vos moyens financiers sont la garantie de votre droit à être défendu. Sans moyens, vous pouvez même être condamné alors que vous êtes la victime. Qui n'a jamais lu dans un jugement : « comme vous ne pourrez jamais prouver votre bonne foi, nous vous considérons comme coupable de.... ».

              L'une des habitudes de la corruption est de se tromper dans l'orthographe des noms propres, ce qui permet de ne jamais poursuivre les coupables, puisqu'ils ne sont jamais identifiés. Ceci vous permet de comprendre pourquoi il est si difficile dans une déposition d'obtenir que le texte enregistré soit celui que vous avez dicté. Il est donc épuisant d'être confronté à la Justice lorsque votre seule faiblesse est de vous être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, ou de posséder un avoir ou un savoir qui dérangent ceux qui usent et abusent de la corruption.

     

    Il faut absolument parler, écrire, être écouté pour échapper à cet enfermement ; pour ce faire, nous demandons aux instances européennes de constater que le système judiciaire français n'offre pas les garanties que tout citoyen est en droit d'attendre d'une démocratie, et que les instances européennes dans l'intérêt d'une bonne administration de la justice internationale doivent offrir cette écoute. En effet, s'il était possible de témoigner ou simplement d'informer un service libre et indépendant, les instances européennes constateraient que de nombreuses affaires mafieuses de dimension internationales seraient possibles à résoudre. Qui plus est, l'Europe serait en droit de demander que soient écartés des enquêtes des fonctionnaires manifestement « douteux ».

    Nous envisageons d'ailleurs de demander l'ouverture d'un dossier de « carence du système judiciaire ».

  • Vérité, reparlons-en

     

              Je te tiens, tu me tiens …, disions-nous. La partie continue, et ce sont toujours les mêmes qui jouent, puisqu'ils sont les seuls à posséder des cartes truquées, en plus des leviers de l'État. Nous ne chercherons pas à savoir comment ils ont obtenu ces outils bisautés, mais nous rappellerons que l'Histoire de la République est jalonnée de ces affaires financières qui ont entraîné peu à peu la culture française au rang d'interlocuteur peu crédible dans les affaires mondiales. L'affaire de Panama, par exemple, ou bien les emprunts russes, sans compter les affaires des années 30, l'affaire STAVISKY, … Toutes ces affaires s'entrecoupent avec les affaires coloniales, où la grandeur de la France sert d'excuse pour cacher des appétits beaucoup moins avouables.

               Sans compter l'affaire des piastres, dans le cadre de laquelle des listes de bénéficiaires manuscrites ont été publiées, sans que cela suffise pour que la justice soit efficace. Par contre, le témoin de ces faits n'a pas été oublié et « on » s'est chargé de lui pourrir l'existence. C'est ainsi que s'écrit l'Histoire de la République et celle de son déclin. Le ver reste dans le fruit, puisque le système n'est pas modifié, que la Justice reste un outil aux mains de l'exécutif. Aucune personnalité politique ne peut se permettre à ce jour de fournir des preuves à la Justice, puisque sa carrière sera immédiatement terminée par le jeu des plaintes « à durabilité variable ». Peut-on espérer voir naître une institution chargée de recueillir toute information susceptible de déclencher des enquêtes sur des usages abusifs des fonds publics et des services publics. Nous sommes bien placés pour prouver que ce n'est pas le cas. Et pourtant, le service public fourmille de moyens permettant de faire régresser les infractions financières, mais faut-il encore vouloir s'en servir, et cesser de croire que la puissance suppose la finance. La puissance suppose une organisation, dont la traduction sur le terrain se fait à travers des outils financiers. Le détournement de ces outils financiers aboutit à la dictature de l'argent, et en général à la corruption généralisée, qui accompagne la décadence, alors que celui qui vit ces périodes se croit au fait de la gloire !!

    Le système mafieux ne cesse d'être la référence, puisqu'il est une manière de penser les relations, basé sur le mensonge et la fausseté. Le principe des valises de billets s'appuie sur l'idée que les dépenses en espèces sont invérifiables. C'est faux dès que les sommes en jeu sont importantes, sauf si c'est un aveugle qui regarde, et un sourd qui écoute. Il est très possible de contrôler réellement les campagnes, sauf si tout le monde triche, et que personne ne veut réellement contrôler. Cette situation est la notre en ce moment, dans laquelle des dirigeants peuvent se permettre d'utiliser les fonds publics sans avoir à justifier a posteriori les résultats des financements. Les bureaux d'études, les budgets d'achat d’œuvres d'art, les créations de postes ou de services, les grands marchés auxquels seules quelques entreprises ont accés, toutes les rémunérations complétées par des commissions, … Je vous donne un exemple précis avec les comptes ouverts par des entreprises dans les stations services ; qui empêche d'autoriser des personnes extérieures à l'entreprise à s'approvisionner, puisqu'il s'agit de fournir des listes d'immatriculation au pompiste qui n'a aucun accès aux cartes grises. Qui n'a pas entendu parler des ententes et des condamnations d'entreprises dans ce domaine, celui qui n'a jamais rien entendu n'a jamais travaillé pour son compte ou à un poste de responsabilité.

    Le but des tricheurs reste d'échapper à l'impôt, ce faisant, ils ouvrent la porte aux tricheurs professionnels, ceux qui trichent même sur l'activité elle-même. Un proxénète a l'habitude de faire du blanchiement, il peut facilement donner des leçons, il sait aussi faire du chantage. Rien n'est compliqué dans le monde des affaires occultes. Sauf que les preuves courent sous le nez de tout le monde et que les services n'ont souvent pas le « droit » de s'en servir. Pourquoi croyez-vous que ce développent trente six mille méthodes d'annulation de procédures, si ce n'est pour contrer les fonctionnaires récalcitrants, et les citoyens qui refusent de rentrer dans le jeu.

    La transparence devrait être un principe intangible, toute opération discutable annulée rapidement, le pourrissement fait parti des méthodes inadmissibles, c'est en soit une preuve qu'il se passe quelque chose.

              La Justice doit pouvoir faire ses enquêtes, de manière indépendante et impartiale, avec les personnels nécessaires, et doit se doubler d'un moyen de déclencher des enquêtes ouvert à tous. Ce qui veut dire que la Police et l'administration sont un outil de l'éxécutif, chargé de fournir à l'accusation publique les preuves des infractions constatées. La Justice doit pouvoir faire ses propres enquêtes en cas de contestation crédible. La saisine de la Justice par constitution de partie civile doit s'adresser à un autre service d'enquêteurs indépendant des deux autres.

    Enfin, il n'est pas admissible que des « secrets » puissent être opposés à ces services qui n'ont pour but que la manifestation de la Vérité. L'habitude des dommages collatéraux doit cesser, car il n'est pas possible de dénoncer les violences et de charger d'autres fonctionnaires de son usage. Le secret d'État ressemble à la peine de mort, il a les mêmes adversaires et ne fait pas partie des systèmes civilisés.

  • Fukushima, Mururoa, Tchernobyl, Los Alamos, ...

     

    Fukushima, Mururoa, Los Alamos, Reggane, Tchernobyl, Mourmansk, …

         Chacun de ces noms évoque une zone de contamination nucléaire, dont les observations seraient sources de progrès pour notre avenir et notre « bien-être ». En fait, les zones contaminées sont de plus en plus nombreuses, et les fortunes qui se sont construites sur ces abominations de plus en plus importantes.

         Les catastrophes humaines qui accompagnent ces lieux sont pourtant de simples curiosités et des objets de laboratoires pour des chercheurs qui y trouvent des budgets par milliards et des sujets permettant de faire carrière.

         Les victimes se comptent par centaines de milliers, et même certainement par millions, puisque tout est fait pour qu'il ne soit pas possible de les rapprocher et de faire des analyses sérieuses. Car il faut rajouter les victimes des munitions à uranium apprauvri, les victimes des dépôts camouflés qui émettent des radiations sans contrôle, les victimes de l'entretien courant des installations (personnels temporaires renouvelés sans contrôles), les victimes des recherches (soldats au Sahara, en Irak, au Kosovo, en Libye, en Afghanistan, ...)

         Pour ordonner de telles actions qui détruisent autant ses propres populations que les adversaires, quel peut être le ressort psychologique en œuvre ? À part l'orgueil de l'apprenti sorcier, je ne vois rien. Rien au monde ne peut justifier de continuer à détruire l'environnement humain avec autant d'acharnement, quel peut être l'intérêt de payer des impôts pour de tels services, puisque dans tous les cas de figure, il y a toujours des pouvoirs publics derrière le nucléaire.

         Il ne doit plus y avoir de personnalité charismatique sur notre planète, seulement des pouvoirs politiques aveugles et irresponsables, puisqu'aucune voix ne s'élève pour dénoncer ces actes irresponsables. Nos financiers qui cherchent des sociétés sans usines et sans travailleurs pensent peut-être déjà par ce moyen à se débarrasser de ce « populo » qui réclame des droits et veut contrôler les pouvoirs.

         Ne continuons pas à faire des constats, ils ne feront que nous démoraliser, nous devons nous tourner vers l'action constructive tant que notre capacité physique nous le permet ; nos héritiers prendront le relais, car c'est ce qui fait que la vie vaut d'être vécue : créer des conditions pour que la vie humaine se perpétue. La première chose est de mettre en évidence que de nombreux dirigeants cachent la réalité, et que, ce faisant, ils se mettent hors la Loi de leur propre pays. Des États comme les pays de l'Europe, mais aussi en Amérique, au Japon, trichent sur les données publiées, les recoupements des rapports disponibles doivent donc conduire à montrer du doigt les erreurs. Ces erreurs doivent conduire ceux qui les font à quitter toute fonction scientifique ou élective sous la pression des poursuites pour faux qui les rend inéligibles et interdits. Il semblerait d'ailleurs que le nucléaire soit lié à de nombreuses affaires de corruption passive ou active.

    Les responsables de ces actes doivent se heurter au refus d'investiture des populations, à l'obligation de rendre des comptes (y compris de payer des amendes lourdes pour faux et usage de faux).

         Dans le monde scientifique, les chercheurs doivent refuser de continuer à fournir des outils de destruction massive, dont l'usage ravale les gaz de la guerre de 1914-18 au rang de hochet pour apprenti. La recherche et l'usage doivent faire l'objet d'interdiction avec inculpations devant les instances judiciaires internationales. Car le Tribunal Pénal International doit pouvoir poursuivre les officiers supérieurs de tous les pays, y compris chez les vainqueurs, sinon le principe de la conquête militaire ne sera jamais aboli. De la même manière que les victimes des famines doivent voir ceux qui s'opposent à leur sauvetage montrés du doigt et poursuivis.

     

    Que vous soyez croyant ou pas, détruire des hommes n'est pas une solution viable pour assurer l'avenir de l'Humanité. Ceux qui préconisent de tels actes doivent rendre des comptes, et l'éducation doit évoluer pour éradiquer de tels méthodes.