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  • Droit d'entreprendre

     

    La crise nous montre que nous sommes victimes de l'interdiction qui nous est faite d'entreprendre. Si vous regardez de près le niveau d'activité de notre pays, vous vous apercevez que tout dépend de l'autorisation qui vous est donnée d'exercer un métier. Les services de l'emploi passent un temps phénoménal à vous expliquer que vos connaissances sont insuffisantes, et que c'est la cause de votre situation de chômeur. Il est important de vous rabaisser pour vous déconsidérer.

     

    Or, celui qui regarde autour de lui voit bien qu'il pourrait rendre des services, créer des biens qui manquent en ce moment. Mais la « législation ! » lui interdit de le faire, sous prétexte que cela n'est pas rentable. Toujours cette vieille rengaine que tous les économistes sont pourtant d'accord pour rejeter. Même en situation de concurrence défavorable, il reste préférable de garder une part de l'activité sur place, sauf à considérer qu'une part de la population doit renoncer à tout revenu. Euphémisme que ce renoncement, pour dire qu'une part de la population est un poids pour la collectivité, et qu'elle n'a qu'à se serrer la ceinture. Mais pourquoi, rien n'autorise les financiers et les pouvoirs publics à refuser qu'une part de la population participe à l'organisation sociale, c'est même en France contraire aux principes constitutionnels.

     

    Nous nageons en plein délire, puisque les plus pauvres sont même sollicités pour payer une TVA dite « sociale », alors que les financiers vont construire uniquement pour la rentabilité ailleurs dans le monde, et avec ces fonds.

     

     

    Qui peut oser dire que l'existence de matériaux, l'existence de matériels, et la présence d'individus inoccupés ne permet pas de créer des activités dans des conditions intéressantes pour tous. Contribuer au P.I.B. ne peut pas être un danger, ni une honte, ni une tare, par contre faire obstacle à la création d'activités est une atteinte à la dignité, à la raison, et aux droits. Celui ou ceux qui maintiennent leurs concitoyens dans une situation d'infériorité, en leur interdisant sans raison autre que leur propre intérêt, de participer à la vie professionnelle ne sont que des escrocs, car il n'y a jamais trop de richesses. Celui qui affirme l'inverse cherche à créer de la rareté, c'est de la spéculation. Il y a donc conflit d'intérêt puisqu'il utilise un mandat, confié pour mettre en valeur la République, pour servir des intérêts qui sont contraires aux objectifs de la collectivité.

     

    Qui va nous faire croire que la France s'enrichit parce qu'elle achète des denrées à l'étranger. En plus, elle déséquilibre sa balance des paiements, donc elle perd sa crédibilité financière, alors qu'elle augmente son nombre de chômeurs. Celui qui ose prétendre que les chômeurs eux-mêmes paieront moins cher suppose que quelque mécène inconnu à ce jour va verser des revenus à ces chômeurs. Personne n'en connaît à ce jour. Fermer les frontières n'est pas plus crédible, puisque cela ne finance rien ; il est donc important de surveiller tout les beaux parleurs.

     

     

    Nos élus seraient-ils donc des cancres en économie, car les élèves des écoles primaires savent faire la différence entre « être spectateur et être acteur ». C'est toujours le spectateur qui paye. Celui qui ne participe pas reste au bord du chemin. Vivre, c'est participer, de ce fait, interdire de participer c'est tuer un individu, un groupe, une collectivité. Ce n'est pas pour rien que nos donneurs de leçons n'hésitent pas à mettre ailleurs leurs avoirs, mais en cachette bien sûr. Ils savent bien qu'ils nous condamnent à la mort lente. L'important pour eux dans cette affaire est de montrer que seuls des experts peuvent parler, que les autres doivent se taire et obéir, ce qui entraîne une politique sécuritaire, très intéressante puisque la vente d'armes fait partie des activités contrôlées et juteuses. Les difficultés économiques entraînent de l'économie parallèle et souterraine, elle aussi juteuse pour les banquiers et financiers qui ont su depuis longtemps mettre en place des circuits de paradis fiscaux pour bénéficier de cette manne. De ce fait, pourquoi se préoccuper des « masses laborieuses», le tout est de les manipuler, ou de les contraindre. Nous en revenons à la séparation de la société en catégories, puisque les droits ne sont pas les mêmes pour tous. Jouer sur cette catégorisation permet aux populistes de faire croire qu'ils vont créer des catégories inférieures, qui serviront de repoussoir. Cela ne crée pas de richesse non plus. C'est la solidarité active de tous qui permet des choix créateurs.

     

     

    Et nous vous répétons à nouveau que les principes de la République sont donc bafoués, et qu'il faut faire plus qu'être indignés, il faut mettre en accusation devant la Cour de Justice ceux qui trompent sciemment les citoyens de ce pays, tout en se remplissant les poches au passage.