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gabegie

  • Nettoyer devant sa porte

     

     

    La situation en Syrie est inadmissible, eu égard aux concepts prônés par les instances internationales bien pensantes, nanties, prévoyant leurs carrières, avec paradis fiscaux et autres avantages destinés à les « préserver » de tentations … ; mais les dessous des cartes ne sont-ils pas depuis bien longtemps largement faussés par tous les donneurs de leçons, grassement payés et sélectionnés pour ce faire.

     

    Qui fait quoi pour que la police soit faite ! D'ailleurs, quelle police, puisque les armées ne sont pas soumises aux mêmes règles que les États qui les génèrent. Chacun voit midi, ou plutôt n'importe quelle heure à sa pendule. Chaque politicien voit les alliances selon son plan de carrière, selon les plans de ses adversaires, et se moque des « bavures collatérales ». Les facilités données par « internet » permettent simplement, mais c'est un début, à quelques esprits « mal placés » comme le notre de s'étonner de la situation. Mais cet étonnement ne doit pas gêner, car la vie ne vaut pas cher pour ceux qui ne regardent que leur nombril. Vivre dans l'instant, toucher des commissions pour mieux s'afficher, monopoliser l'attention sur des inutilités flagrantes, pour que peu de monde ne passe du temps à s'interroger sur cette gabegie sans nom qui ne mène nul part.

     

    En permanence, nous sommes soit-disant confrontés aux nécessités de « bien gérer », « d'optimiser », d'éviter les gaspillages, tout en étant en réalité noyés sous l'inutile et l'incohérent. La publicité sur les « économies d'énergie » atteint même des sommets. Dans une société du gadget et du temps perdu, elle est plus que ridicule, elle est incongrue.

     

    Concentrer notre énergie sur ce qui est nécessaire pour que l'avenir des hommes soit plus durable devrait paraître le seul but concevable. Et les débats devraient être permanents pour mieux appréhender quelle place nos connaissances peuvent nous donner dans les aléas de la Nature.

     

    Au lieu de cela, nous passons notre temps à nous étriper, tout en chantant « plus jamais », et en consacrant nos recherches à plus de destruction, plus de chantage, plus de vanités.

     

    Les chefs d'État, surtout lors des sommets internationaux, donnent une image de leur fonction qui devrait inciter à supprimer le plus rapidement possible des institutions qui ponctionnent les revenus de tous simplement pour savoir celui qui aura la meilleure place sur la photo.

     

    Le plus beau, le plus grand, le plus riche, …., le guiness-book de la stupidité, et sans avancer d'un iota dans la résolution des problèmes de l'Humanité.

     

    Serons-nous capables un jour d'avoir une vision de la place de l'Homme ? Pour ce faire, il faudrait déjà s'en préoccuper, ce qui est loin d'être le souci des gouvernants, jaloux de leurs prérogatives et de leurs protocoles !

     

    En fait, les victimes ne sont qu'un moyen de jouer sur la scène internationale, lorsque les ventes d'armes, les trafics, les spéculations ne sont plus d'un rapport suffisant pour les « décideurs ».

     

    Ce n'est pas demain que la situation va s'améliorer, mais le fait de le dire, de l'écrire peut inciter à faire quelque chose, puisque la Nature montre que l'aile d'un papillon peut quelquefois changer la face du monde.

     

    Les mutations sont partout possibles, et ce n'est qu'en pariant sur l'avenir que les choses peuvent évoluer.

     

  • Solidarité et assistanat

     

    La solidarité, c'est la sens de l'aléa, de l'imprévu, de la précarité de la condition humaine, et de la nécessité de se serrer les coudes pour durer.

     

    L'assistanat a déjà dans l'idée de ses promoteurs une différenciation entre l'assisté, redevable et le donateur, qui encadre, qui tolère, qui dispose d'une supériorité que rien ni personne ne pourra remettre en cause. Cette conception part donc d'une hiérarchisation sociale basée sur un anthropocentrisme pour le moins prétentieux. C'est pourtant une conception de la supériorité de l'homme sur la nature qui continue à être la base de nombreuses conceptions des sociétés humaines, et que l'on retrouve dans les méthodes du colonialisme, du néocolonialisme, mais aussi dans tous les systèmes de fondations, de mécénats, qui se fondent sur une immuabilité totalement incompatible avec les principes de la vie sur notre planète. Les sciences nous montrent que rien n'est stable, que tout est en mutation, qu'il y a un foisonnement permanent de la vie, et les hommes voudraient construire une civilisation de l'immobilisme tout en créant en permanence. Autant parler de se tirer des balles dans les pieds.

     

    Comment peut-on en arriver là ? Grâce au langage, ... Le beau parleur, celui qui promet des lendemains qui chantent, le renard de la fable, n'a pas besoin d'être savant et de comprendre pour se tailler une place à la hauteur de ses mensonges. D'autant que le vrai menteur arrive à croire à ses propres mensonges, en s'appuyant en général sur des extraits tirés de différentes périodes du passé, dont il se contente de ne pas connaître les incohérences. Comme il vit dans l'instant, cela suffit à son bonheur, puisqu'il ne projette rien dans l'avenir. Les menteurs se moquent des mensonges des autres, s'ils peuvent en tirer profit, et, de mensonges en mensonges, la corruption passive se développe jusqu'à former une gangue, un corset pesant et incontournable, pour le plus grand bonheur de ceux qui se moquent du progrès, qu'il soit technique ou social.

     

    C'est ainsi que la pilule peut être remise en cause, comme les assurances sociales, la justice égalitaire, tous les droits élémentaires d'une société réfléchie et concertée.

     

    La concertation semble d'ailleurs totalement inutile à tous les tenants des théories du clientélisme et de l'assistanat, puisqu'elle est nécessaire à l'équilibre, donc nuisible à la satisfaction de leurs instincts immédiats, aussi bas soient-ils ! Eux n'ont pas à être contrôlés, n'ont pas à justifier leurs comportements, c'est une limitation inadmissible de leur liberté, foin de celle des autres.

     

    De telles habitudes appliquées à la démocratie donnent des majorités fluctuantes et inconstantes, à la merci des hommes providentiels, sans espoir de stabilité et de préparation de l'avenir. Qu'importe l'avenir, puisque le bénéfice est immédiat, si vous appliquez cela à la gestion des fonds de pension, qui sont pourtant sensés gérer pour générer des ressources à long terme, vous arrivez à la gabegie la plus totale, et à des comportements totalement inadmissibles. Ce sont pourtant les raisons d'être de bons nombres de « traders », avec la bénédiction de leurs conseils d'administration, mais qui jurent tous en cœur n'avoir jamais eu la moindre envie de frauder ou de tromper leurs semblables. Ces gens considèrent l'hypocrisie comme une qualité exceptionnelle, et se montrent toujours surpris lorsqu'on les montre « les mains dans la confiture ». Le système bancaire mondial est à ce jour incapable de sortir de cette spirale infernale, incapable de promouvoir une gestion à long terme permettant d'influer sur les politiques des États corrompus afin de leur imposer un retour à des institutions humainement équilibrées. Comme toujours, l'exemple vient d'en haut, et ce n'est pas notre système judiciaire contrôlé par un exécutif corrompu qui prouvera le contraire. Ce sont les hommes d'État qui se doivent d'être exemplaires, et dans ce domaine, la République Française grouille de personnalités pour le moins discutables, et qui bénéficient en permanence de la mansuétude de juridictions plus que complaisantes. Et bien sûr, le nombre de victimes, effets collatéraux inévitables, se compte par milliers, par dizaines de milliers, ...

     

    Il y a donc dans la philosophie de la vie des éléments incontournables qu'il serait peut-être bon de rechercher afin de les mettre définitivement dans l'éducation de toutes les civilisations existantes, si l'humanité veut échapper au spectre et à la hantise des guerres et des catastrophes dues à la bêtise humaine la plus ordinaire, l'égoïsme.