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rapports

  • Rappel à la Loi

     

    Rappel à la Loi

     

    Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen :

     

    Article 6 :

     

    …. La Loi est l'expression de la volonté générale.

     

    … Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse.

     

    Article 16 :

     

    Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n'est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

     

     

    Code de Procédure Pénale

     

    Article 40-2 :

     

    Le procureur de la République avise …, les personnes ou autorités mentionnées au deuxième alinéa de l'article 40 des poursuites ou mesures alternatives … décidées à la suite de … leur signalement.

     

    Article 41 :

     

    Le procureur de la République procède ou fait procéder à tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale.

     

     

    …...

     

     

    Sans chercher plus loin d'autres détails plus accusateurs, nous sommes surpris que ces dispositions ne concernent pas les rapports de la Cour des Comptes lorsque ceux-ci désignent précisément des infractions qui se poursuivent depuis des années.

     

     

    Nous prendrons pour exemple le détournement de fonds sur des comptes bancaires et assurances-vie. La Cour des Comptes a même relevé que les vérifications opérées « n'ont donné lieu, à ce jour, à aucune sanction. » Les banques ont un siège, donc une juridiction dont relève ce siège, les sommes se comptent en milliards, au dire des rapports, comment se fait-il que les procureurs concernés ne respectent pas leurs obligations, et que personne ne le leur rappelle.

     

    Il y a quand même des mystères, car de tels agissements devraient entraîner une valse permanente des conseils d'administration et des plus hauts cadres en raison de ces fautes professionnelles graves, pour ne pas dire lourdes. De telles situations devraient au moins nous éviter de payer des parachutes dorés à des responsables pour le moins malhonnêtes.

     

    L'exemple vient d'en haut, selon le bon sens populaire, et le peuple voit bien que les lois, bien qu'elles aient été affinées, ne sont toujours pas appliquées en haut des hiérarchies administratives, qu'elles soient privées ou publiques.

     

    Et si demain un client « lambda » d'une banque déposait une plainte, visant ces actes délictueux, et que cette plainte soit reprise par d'autres clients, au motif que ces agissements leur portent tort, puisqu'ils les rendent complices d'irrégularités pénales, alors qu'ils se trouvent actionnaires ou associés de ladite banque. Ne nous leurrons pas, c'est déjà arrivé, et les clients en question attendent toujours que la Justice découvre enfin ce que le mot infraction veut dire dans un domaine financier.

     

    Nous devrions tous savoir que la formation de spécialistes dans ces domaines coûte trop cher et que les services judiciaires ont du retard sur leurs collègues européens.

     

     

    Prenons un autre exemple, lorsque des pays étrangers poursuivent et condamnent des sociétés françaises pour des faits de corruptions, ces décisions sont publiques et publiées, or les procureurs de France et de Navarre ne sont jamais avertis, ils doivent certainement être boycottés par les organismes de lutte internationaux. Il faut dire que la confiance ne doit pas toujours régner, puisque nos services ne voient rien.

     

     

     

    Il est donc temps de réclamer que nos services publiques découvrent la réalité telle que tous les citoyens la vivent tous les jours, et cessent de jouer aux singes qui ne voient rien, n'entendent rien et ne peuvent rien.

     

  • La victime n'est pas une cible électorale

     

     

     

    En période électorale, le fait divers n'est intéressant pour les stratèges que s'il permet de mettre en scène un outil de manipulation à l'usage d'un groupe suffisamment important pour être une cible électorale.

     

                      La victime en elle-même n'est pas intéressante, par contre, les familles, les clans, les groupes sociaux qui peuvent se sentir touchés sont des cibles idéales. De ce fait, le spectacle est dirigé vers ces électeurs afin qu'ils réagissent positivement et se tournent vers celui qui se présente en rempart entre eux et le risque d'être victime. Les projets, les objectifs annoncés ne sont que des réponses à des peurs immédiates, plus souvent instinctives que réfléchies, qui s'apparentent aux méthodes de vente sur impulsion. D'ailleurs, les agences de communication qui mettent en scène les candidats sont les mêmes que celles qui vendent tous les produits de grande consommation.

     

    Les candidats, dans leur grande majorité, n'ont plus de conviction à faire passer, plus de message vers une organisation meilleure à espérer, ils se situent dans la réaction à court terme, dans les rumeurs, plus c'est gros, mieux ça passe, …. L'important n'est pas de montrer sa capacité à résoudre les vrais problèmes d'une république, mais d'obtenir une majorité instantanée suffisante pour gagner l'élection. Les vrais problèmes : inflation administrative, corruption passive, justice aux ordres, incompétence organisée, investissements inadaptés, spéculations multiples, théorie économique dépassée, choix écologiques oubliés, budgets militaires inavoués, recherche scientifique détournée, culture ou désert culturel, …. Que de domaines oubliés !!!

     

    Dans ce contexte instable, la victime n'est ni de droite, ni de gauche, elle n'est qu'un cas particulier quelquefois encombrant, quelquefois utilisable pour rebondir. De ce fait, tous les jours, les candidats se concentrent sur l'art de parler pour ne rien dire, il faut occuper l'espace médiatique, et marginaliser les candidats qui osent parler de problèmes et de solutions. Pour les uns, il s'agit de rappeler que l'histoire les soutient, qu'ils sont des candidats naturels issus de l'Histoire nationale ou internationale, de remplir les journaux de petites phrases grandiloquentes ou mesquines, de renouveler en permanence les textes pour éviter de se voir attaqués sur les erreurs de leur environnement. Car si l'on se réfère par exemple aux affaires de corruption, la situation est catastrophique, puisque le nombre d'élus poursuivis, ou susceptibles de l'être se chiffre par centaines, ce qui suppose des victimes par milliers, mais comme tous les partis sont touchés, les comptes s'annulent, donc les stratèges s'en moquent. Pour d'autres, il s'agit de se montrer en phase avec des groupes sociaux alléchés par la force du verbe, et susceptibles de faire le pari d'une influence sur un système dont ils sont pourtant partie prenante tous les jours, et au sein duquel ils ne sont guère des agents de progrès.

     

    Pas de convictions ..., pas de majorités ..., la République se trouve directement en cause, puisqu'elle n'offre plus d'intérêt général, il n'y a plus que de la gestion courante, selon l'humeur de chefs de services en quête d'avancement, donc par nature irresponsables, situation qui encourage encore plus la corruption passive qui dilue toutes les responsabilités, puisque personne n'est capable de mettre fin à cette corruption passive permanente qui sert de bouillon de culture généralisé. L'exemple d'Outreau n'est pas le seul, les rapports s'entassent et personne n'agit, même plus les victimes. Dans notre système, l'important est de promettre, et surtout de détecter et de neutraliser ceux qui pourraient agir. Jusqu'au jour où la dégradation ramènera les émeutes de la faim.

     

     

                      Puisque rien ne peut venir d'en haut, nos dirigeants étant cooptés et formatés, il ne reste que le bas, seuls des éléments locaux peuvent s'organiser pour que les principes restent en vigueur entre eux, et s'imposent autour, pour cause de réussite. À l'époque l'internet, ils peuvent trouver des exemples à étudier et des soutiens dans d'autres communautés.

     

    C'est une question de culture, très difficile à argumenter, pour apprendre, il faut un « maître », mais il faut dépasser le maître, et lui succéder, toujours avec les mêmes principes, sans être l'objet de noyades procédurales, et autres arbres cachant la forêt, comme savent si bien le faire les sectes, au service de leurs gourous, ou ... les agences de communication !!!