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débats

  • La main sur le coeur

     

    D'après les haut-fonctionnaires, les décisions prises par l'administration, dont les augmentations d'impôts permanentes, font toujours l'objet d'une réflexion sur leur impact économique, social, et ne sont dictées que par notre intérêt.

     

    Quant aux politiques qui se chargent de nous faire avaler la pilule, en votant en leur âme et conscience, il est bien évident qu'ils ont beaucoup réfléchi avant de se décider.

     

    Mais à quoi ont-ils donc réfléchi ?

     

    Certainement pas au problème des conflits d'intérêt : puisqu'ils se votent leurs émoluments, et frais divers, et indemnités, et petits besoins, et j'en passe, …

     

    Certainement pas au problème des mal logés, puisqu'ils ont même oublié les droits fondamentaux garantis par la Constitution, …

     

    Certainement pas à l'équilibre social, puisqu'ils sont incapables de comprendre les mots liberté, égalité, fraternité, …

     

    Certainement pas au problème financier, puisqu'ils étranglent sans remords certaines catégories de citoyens, …

     

    Certainement pas à la corruption, puisqu'ils passent la plus grande partie de leur temps à avantager les uns ou les autres, par pure philanthropie bien sûre, …

     

    Certainement pas à l'avenir, puisqu'ils se contentent de recevoir des projections de courbes issues du passé, …

     

     

    Alors, que leur reste-t-il ?

     

    L'assiette au beurre, les planques, le carnet d'adresses, les répertoires téléphoniques, j'oubliais les commissions, les emplois du temps surchargés, …

     

    Mais aussi, l'art de s'encenser et de se faire encenser, les réceptions, les cocktails, les rubans à couper et à porter,

     

    sans compter l'art de perdre son temps, les conférences, les réunions de bureau, les réunions de conseil d'administration, les réunions restreintes, les discussions de couloir, les débats houleux, les débats publics, les primaires, les préparation de listes démocratiquement élues, …

     

     

    Comme quoi, nous ne comprenons rien à notre vie politique !

     

     

     

    La spécificité française a donc du bon pour certains, qui n'ont donc aucun intérêt à ce que cela cesse, et leur seul but est donc de sélectionner parmi les cadres de demain ceux qui seront le plus aptes à reproduire le modèle qui les a eux-mêmes si bien servi.

     

     

    Bien sûr, vous n'avez pas vu le mot JUSTICE, ni le mot ÉQUITÉ, ni le mot RESPECT, seulement affairisme, profit, avantages, privilèges, « et surtout que ça dure ! ».

  • Nettoyer devant sa porte

     

     

    La situation en Syrie est inadmissible, eu égard aux concepts prônés par les instances internationales bien pensantes, nanties, prévoyant leurs carrières, avec paradis fiscaux et autres avantages destinés à les « préserver » de tentations … ; mais les dessous des cartes ne sont-ils pas depuis bien longtemps largement faussés par tous les donneurs de leçons, grassement payés et sélectionnés pour ce faire.

     

    Qui fait quoi pour que la police soit faite ! D'ailleurs, quelle police, puisque les armées ne sont pas soumises aux mêmes règles que les États qui les génèrent. Chacun voit midi, ou plutôt n'importe quelle heure à sa pendule. Chaque politicien voit les alliances selon son plan de carrière, selon les plans de ses adversaires, et se moque des « bavures collatérales ». Les facilités données par « internet » permettent simplement, mais c'est un début, à quelques esprits « mal placés » comme le notre de s'étonner de la situation. Mais cet étonnement ne doit pas gêner, car la vie ne vaut pas cher pour ceux qui ne regardent que leur nombril. Vivre dans l'instant, toucher des commissions pour mieux s'afficher, monopoliser l'attention sur des inutilités flagrantes, pour que peu de monde ne passe du temps à s'interroger sur cette gabegie sans nom qui ne mène nul part.

     

    En permanence, nous sommes soit-disant confrontés aux nécessités de « bien gérer », « d'optimiser », d'éviter les gaspillages, tout en étant en réalité noyés sous l'inutile et l'incohérent. La publicité sur les « économies d'énergie » atteint même des sommets. Dans une société du gadget et du temps perdu, elle est plus que ridicule, elle est incongrue.

     

    Concentrer notre énergie sur ce qui est nécessaire pour que l'avenir des hommes soit plus durable devrait paraître le seul but concevable. Et les débats devraient être permanents pour mieux appréhender quelle place nos connaissances peuvent nous donner dans les aléas de la Nature.

     

    Au lieu de cela, nous passons notre temps à nous étriper, tout en chantant « plus jamais », et en consacrant nos recherches à plus de destruction, plus de chantage, plus de vanités.

     

    Les chefs d'État, surtout lors des sommets internationaux, donnent une image de leur fonction qui devrait inciter à supprimer le plus rapidement possible des institutions qui ponctionnent les revenus de tous simplement pour savoir celui qui aura la meilleure place sur la photo.

     

    Le plus beau, le plus grand, le plus riche, …., le guiness-book de la stupidité, et sans avancer d'un iota dans la résolution des problèmes de l'Humanité.

     

    Serons-nous capables un jour d'avoir une vision de la place de l'Homme ? Pour ce faire, il faudrait déjà s'en préoccuper, ce qui est loin d'être le souci des gouvernants, jaloux de leurs prérogatives et de leurs protocoles !

     

    En fait, les victimes ne sont qu'un moyen de jouer sur la scène internationale, lorsque les ventes d'armes, les trafics, les spéculations ne sont plus d'un rapport suffisant pour les « décideurs ».

     

    Ce n'est pas demain que la situation va s'améliorer, mais le fait de le dire, de l'écrire peut inciter à faire quelque chose, puisque la Nature montre que l'aile d'un papillon peut quelquefois changer la face du monde.

     

    Les mutations sont partout possibles, et ce n'est qu'en pariant sur l'avenir que les choses peuvent évoluer.