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Analyse - Page 41

  • Corruption et fichage

     

    Il faudrait rappeler aux élus que la corruption et la fraude sont deux éléments importants de la vie de tous les jours dans le pays.

         Il y a en particulier un système financier qui permet aux entreprises du CAC40, et à d'autres, de ne pas payer d'impôt sur les sociétés. Qui va nous faire croire que ceux qui « optimisent » un tel système n'en bénéficient pas aussi. Le modèle financier de ce pays est donc organisé pour tricher en permanence, et « on » voudrait nous faire croire que ce modèle est capable de mettre en place un système de surveillance qui nous sauvera de la délinquance. En effet, les entreprises « françaises » en pointe dans le secteur, et qui cherchent à nous imposer ces duperies font partie des entreprises multinationales concernées par la fraude financière. Nous en concluons donc qu'il s'agit seulement de marchés juteux destinés à pomper encore le citoyen, en créant en plus une psychose de la surveillance.

         Nous ne comprenons pas pourquoi lorsqu'une victime apporte des preuves d'une infraction à la Justice, elle ne fait pas le nécessaire pour qu'elle cesse immédiatement.

         Nous, victimes, sommes donc la preuve évidente des mensonges d'élus qui font du « sécuritaire » un fonds de commerce, et ne veulent surtout pas améliorer la situation sur le terrain. Qui protègent-ils, lorsqu'ils sont incapables de faire la police dans les grandes cités, incapables de faire cesser les trafics humains sur les grands chantiers, incapables de faire fonctionner les services judiciaires, incapables d'empêcher les marchands de sommeil, incapables de réduire les importations irrégulières, incapables d'assurer la survie de la population la plus fragile, incapables d'organiser une vie sociale permettant le respect des principes pronés par notre constitution....

         La tromperie et le mensonge des multiples experts et conseillers qui vivent à nos crochets nécessite que chacun se penche sur une organisation sociale détournée de sa vocation au bénéfice d'un clientélisme populiste qui va droit à la catastrophe économique et sociale.

         Notre pays, dont les élites sont obnubilées par la réussite façon Hollywood, est devenu une officine à la solde des organisateurs de l'ombre, façon CIA, KGB, services chinois, …. et n'apporte plus rien sur la scène mondiale, si ce n'est la preuve qu'une culture peut perdre ses valeurs et être détournée des buts de ceux qui croyaient l'avoir ancrée aux piliers que constituent l'Égalité, la Liberté, et la Fraternité. Nous sommes devenus les ambassadeurs de tous les vices, puisque l'intégrité et la déontologie sont une cause majeure d'exclusion sociale. Les efforts de certains réseaux pour assainir leur environnement ne sont qu'une preuve de plus de la réalité vécue à tous les niveaux. L'incitation au suicide est d'ailleurs un moyen ordinaire de gestion pour écarter les gêneurs, et la façon d'imposer la psychiatrie façon « goulag » pour permettre aux préfets d'être plus expéditifs finira peut-être par quelques scandales sanitaires qui alerteront les autres européens sur les réalités vécues à l'intérieur du pays.

         Le fichage systématique permet en fait de surveiller les individus qui seront triés, et certains qualifiés de psycho-rigides et donc considérés comme devant être mis sous tutelle ou curatelle afin qu'ils ne tentent pas de dénoncer les trafics dont ils seraient les témoins. Discréditer par avance une partie de la population permet d'asseoir une dictature qui ne dit pas son nom et agit « dans votre intérêt ».

         Il faut d'ailleurs noter que de nombreux services publics essaient d'introduire dans leur fonctionnement les termes « référents », « tuteurs », essaient de vous entraîner dans une logique qui vous met en état de délinquance préalable, méthodes développées en leurs temps par les spécialistes de l'Inquisition et autres « confesseurs ». Tous types de comportements contraires à l'éducation civique et à la responsabilité citoyenne !

     

    Il y a des façons de vous montrer vos droits qui permettent de vous en priver, le fichage en est une.

  • Justice et Exécutif

    Justice et Exécutif

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des actes délictueux ?

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des élus corrompus ?

    Est-il normal qu'un magistrat ne soit pas poursuivi lorsqu'il est prouvé que les actions ci-dessus ont été accomplies ?

     

         Le mot « normal » veut seulement dire conformité aux lois et règlements applicables à tous les citoyens en vertu du principe d'égalité.

    Qu'une telle question puisse se poser suppose :

    • que cette situation existe, et que de nombreux exemples peuvent en être cités.

    • que personne parmi les élus de la République ne semble s'en offusquer.

    • que des élus aient été condamnés malgré des protections de magistrats, et que ces derniers n'aient jamais été poursuivis.

         Nous ne pouvons donc qu'en tirer une seule conclusion : les majorités politiques successives qui se sont succédées à la tête de la République Française n'ont pensé qu'à favoriser leur confort et leur réélection, en se moquant des règles du Droit, donc des citoyens, qui servent seulement à faire croire à la communauté internationale que nous sommes fiers de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.  

         L'image de la France qui apparaît derrière l'organisation sociale, que le fonctionnement judiciaire permet de mettre en évidence à travers les exemples de protections indues, de trafics d'influence, de carriérisme influent, est celle d'un pays hypocrite, menteur, ce qui laisse supposer bien d'autres vilénies. Hors, les « affaires » de corruption mettant en cause des intermédiaires français que les actualités internationales mettent à jour régulièrement confortent cette image négative, sans envergure, d'un État corrompu, dont les administrations sont détournées au bénéfice de réseaux discrets, d'envergure internationale, qui n'ont comme culture que des rêves d'Empires d'époques révolues. Leur mondialisation n'a pour but que d'accumuler des tas d'or à la façon de l'Oncle Picsou, sans aucune réflexion sur l'avenir de l'Homme. Leur envie de richesse et de gloire est incompatible avec le mot « Justice ».  

         Il faut même rappeler qu'à l'occasion de poursuites engagées pour des trafics internationaux dont les faits ont été avoués et reconnus, des magistrats français qui avaient osé s'attaquer à quelques uns de ces personnages ont été désavoués, et même poursuivis par d'autres magistrats dont le sens de l'honneur et de la honte ne doit pas dépasser certains caniveaux réservés aux résidus des égouts les plus sordides. Nous sommes même sollicités par sondage pour cautionner certains de ces personnages peu reluisants sous prétexte qu'arrivés à un certain niveau de puissance et de relation, il ne serait pas admissible d'oser leur porter tort.  

         La centralisation est peut-être nécessaire à certains moments, mais il lui faut alors des contrepoids pour éviter tous les effets néfastes du système pyramidal. Car, par nature, la pyramide est contraire à l'égalité, et tous les philosophes de la terre n'y changeront rien, sauf à faire appel à des principes inaccessibles à la vie de tous les jours.  

         Nous ne pouvons continuer à vivre dans une organisation qui apprend aux enfants qu'il existe des principes moraux, puis leur fait comprendre arrivés à l'âge adulte qu'il faut s’accommoder des réalités humaines (« l'exception française ») en ne respectant rien de ce que l'éducation enseigne.  

         « Pas vu, pas pris », vous explique-t-on, il suffit donc d'organiser la cécité collective, ce que la corruption organise, et que la justice entérine le plus souvent. Il est quand même surprenant que        « Circulez, il n'y a rien à voir » soit une phrase si connue, et que seuls l’opiniâtreté et la volonté individuelle de respecter les droits humains aboutissent de temps en temps à des poursuites contre des puissants.

     

    Il ne s'agit  donc pas de réformer, mais de rétablir les droits reconnus par les principes fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

     

     

  • Justice et Constitutionnalité

    Égalité, irresponsabilité et Constitutionnalité

    Notre système judiciaire n'est pas conforme aux principes de la Constitution Française.

    Les règles constitutionnelles reposent sur les trois principes fondamentaux de Liberté, Égalité, Fraternité.

    Le but du système judiciaire est de mettre en œuvre ces trois principes selon les Lois et Règlements détaillés par le Parlement.

    Nous allons prendre un exemple simple : Le Code Civil établit que « chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence ». La négligence est un acte courant dans les activités des administrations, dont l'administration judiciaire, qui peut prolonger abusivement des détentions, qui peut se tromper en rédigeant un document, qui peut oublier de constater des preuves déposées entre ses mains, qui peut condamner la victime d'un délit, qui peut faire pression sur des témoins, qui peut même accepter de refuser de juger des auteurs d'infraction, qui peut être manipulée par des groupes occultes, qui peut recevoir des instructions contraires aux lois, qui peut suspendre l'exécution de certaines lois, …. enfin tout ce qui fait que « l'erreur est humaine ».

    La Loi a donc établit que le dommage doit être réparé, une fois ce dommage constaté. La Loi a aussi prévu d'indemniser les victimes. Mais comment fait-on pour faire constater de telles situations ? Il n'y a pas de méthode prévue pour permettre à une victime de dysfonctionnement judiciaire de faire état de sa situation. Le juge, le magistrat, et ceux qui concourent à la justice sont assimilés au système judiciaire dans son ensemble, ils sont donc l'accusateur et l'accusé.

    Il y a pour le moins un conflit d'intérêts indéniable.

    Pour encore pourrir le sujet, le monde judiciaire est asservi à l'exécutif, qui contrôle les nominations, les mutations, l'organisation, les budgets, mais aussi les enquêtes, les moyens financiers alloués, ce qui rend pour le moins difficile les critiques. Le monde politique a donc gardé la justice sous son contrôle, que ce soit pour des raisons historiques défendables ou inavouables. Le résultat pratique est que la situation de notre système judiciaire est devenue une « exception » dans les démocraties, elle nous donne une place de mauvais élève, de cancre du droit, qui ne risque pas de faire briller la culture française, sauf au rang des mauvais exemples à ne pas suivre. L'hypocrisie n'est pas la meilleure des qualités, mais ici c'est un art. Pourtant l'indépendance de la Justice est une nécessité vitale pour tenter de limiter les excès des « pouvoirs » et les discriminations qui en résultent.

    La République Française est devenue l'exemple des méthodes à observer pour les recopier pour ceux qui veulent donner des droits sans jamais les respecter, pour toutes les mauvaises causes que l'on connaît bien : « atteinte à la sécurité nationale, atteinte à l'autorité, troubles sur la voie publique, violences, atteintes aux biens, atteintes aux personnes, danger pour soi-même et les autres... »

     

    Il y a donc toute liberté pour les ennemis de la Liberté, afin que l'Égalité n'existe pas, l'exemple étant donné par l'organisation et le fonctionnement de la Justice elle-même. De ce fait, ne parlons pas de la Fraternité, il est d'ailleurs question de rétablir « les corvées », pour ceux qui bénéficient de l'aide sociale.

     

    Un autre exemple de ce qui nous chagrine dans le fonctionnement de la Justice, c'est la hiérarchie qui existe dans les tribunaux et dans le système judiciaire. Dans les règles de l'Égalité, le principe voudrait que tout se passe sur un pied d'égalité d'individu à individu, sans que les uns puissent imposer aux autres des préséances et autres manifestations au-delà de ce qui est strictement nécessaire au bon fonctionnement des institutions. Chacun exerce une fonction, ou justifie sa présence et tous sont égaux aux termes de la Loi. C'est le contrat républicain. Le spectacle auquel nous assistons dans les tribunaux est bien loin de cette atmosphère, ce qui en fait un monde fermé, au sein duquel les intrigues vont bon train.

     

    Il est donc temps de penser au système judiciaire futur, dans lequel le pouvoir judiciaire est responsable, de deux manières :

    • une responsabilité vis-à-vis des Lois, en en incarnant les principes, de manière à ne pas les dévoyer par des procédures inadaptées ;

    • une responsabilité vis-à-vis des citoyens, lorsqu'un dommage est causé par faute, négligence ou imprudence, comme tout citoyen tout au long de sa vie, quelle que soit son activité ;

     

    Ceci n'est que le strict minimum nécessaire à l'exercice d'une fonction dans un État républicain tel qu'il est pensé en France.