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Analyse - Page 41

  • Solidarité ? inconnu en droit

     

    Solidarité, ce mot a-t-il un sens pour les victimes ?

         Fraternité, Solidarité, soutien moral, aide psychologique, coup de pouce, les mots et les expressions synonymes de soutien dans les moments difficiles sont de plus en plus nombreux et variés.

         Si nous regardions du point de vue de la ou des victimes d'un dysfonctionnement judiciaire : la surprise est totale, car tout disparaît, c'est le grand vide, le NÉANT. Malgré toutes les affirmations faites partout et toujours, la victime de dysfonctionnements ne trouve que très rarement un soutien qui lui permet de faire face à la situation calamiteuse qui devient la sienne. Le pire est lorsqu'il y a eu des conséquences sur des proches qui n'ont pas survécu à la catastrophe. L'État est responsable d'un État de fait qu'il n'assume pas. Tout le cinéma, qui permet de cacher la triste réalité derrière des velléités de réformes, ne nous trompe guère. Nous sommes les otages d'individus qui protègent leur carrière, ce qui, en soit, est déjà une atteinte à l'Honneur et à la Probité, et devrait déjà entraîner la cessation de leurs fonctions et leur remplacement.

         Tout acte accompli au détriment d'un Citoyen, devrait entraîner l'intervention de mesures de solidarité, les fonctionnaires devraient se mettre en quatre pour faire oublier, pour permettre d'aller de l'avant, au lieu de cela, nous assistons au rétablissement des corporatismes que la prise de la Bastille devait faire disparaître.

         La fonction publique ne doit pas apporter à celui qui l'exerce d'avantage sur les autres citoyens, puisque c'est interdit par nature ; alors, que penser de ceux qui utilisent leurs fonctions pour s'enrichir, pour nommer des amis à des postes lucratifs, pour faire transiter des commissions occultes issues des fonds publics, pour imposer passe-droits et exceptions à leur bénéfice. Quel est donc le sens de l'Honneur de ces gens qui trichent en permanence et font douter de l'intérêt des services publics. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à justifier par ce mauvais fonctionnement le besoin d'une privatisation destinée à encore plus les enrichir, tout en augmentant le nombre de victimes.

         Nous vous proposons une solution : que la fonction publique soit un moment de la vie de chaque citoyen, de telle manière que tous puissent dans leur existence exercer la fonction publique avec ses bons et ses mauvais moments. Ainsi, l'Égalité serait rétablie, et la rotation des fonctions imposerait de voir autrement les rôles de chacun. Il serait de ce fait impossible de créer des bastions imprenables avec des mentalités irresponsables, puisque la victime d'aujourd'hui pourrait être le chef de demain. Il est bien évident que nous supprimerions aussi par ces rotations la possibilité pour certains de se rendre indispensables par le biais du contrôle des recrutements.

         Nous en sommes toujours à la Justice de Droit Divin, alors que la réalité du Droit Positif pose comme principe que la manifestation de la Vérité doit aboutir au rétablissement des droits lésés. Quand une infraction a eu lieu, le système judiciaire a pour but de rétablir la Vérité, et d'annuler les conséquences des actes non autorisés. Or, ce n'est pas cas, les services judiciaires déclarent qu'ils s'occupent de supprimer le trouble à l'ordre public, les dégâts sur les victimes sont considérés comme collatéraux. Faut-il rappeler que les cours à l'École de la Magistrature doivent enseigner tous les principes républicains, en particulier l'Égalité et la Fraternité, et que les fonctions judiciaires sont un des moyens imaginés pour mettre en œuvre ces principes. Les principes d'accès à la Justice ont pour but de permettre de faire respecter les Lois, ils ne peuvent avoir pour conséquences d'éliminer certains citoyens.

         Il faut donc en tirer les conséquences qui s'imposent : de nombreux services publics sont détournés de leur fonction, ils servent à faire avaler les pilules amères et à cacher ce qui dérange. Pour ce faire, il a été nécessaire de créer en permanence des écrans de fumée, des droits au silence, des secrets, par le biais des corporatismes, des avantages octroyés aux uns ou aux autres, et pendant que le peuple se bat pour survivre, les bénéficiaires de ces rentes se frottent les mains et préparent la misère des victimes de demain. Et bien sûr, ils occupent l'intégralité du paysage politique, il suffit de voir les réactions au rappel de ce qu'est le 14 juillet. La prise de la Bastille s'est faite contre l'État en place, contre l'Ancien Régime qui écrasait le peuple, il n'était pas question de Patriotisme ou d'Honneur, qui serait plutôt à mettre en avant à partir de Valmy et autres faits d'armes républicains. Nos élites politiques actuelles sont plutôt versaillaises et les victoires de 1792 ne sont pas des évènements pour intellectuels de salons parisiens.

  • Corruption et fichage

     

    Il faudrait rappeler aux élus que la corruption et la fraude sont deux éléments importants de la vie de tous les jours dans le pays.

         Il y a en particulier un système financier qui permet aux entreprises du CAC40, et à d'autres, de ne pas payer d'impôt sur les sociétés. Qui va nous faire croire que ceux qui « optimisent » un tel système n'en bénéficient pas aussi. Le modèle financier de ce pays est donc organisé pour tricher en permanence, et « on » voudrait nous faire croire que ce modèle est capable de mettre en place un système de surveillance qui nous sauvera de la délinquance. En effet, les entreprises « françaises » en pointe dans le secteur, et qui cherchent à nous imposer ces duperies font partie des entreprises multinationales concernées par la fraude financière. Nous en concluons donc qu'il s'agit seulement de marchés juteux destinés à pomper encore le citoyen, en créant en plus une psychose de la surveillance.

         Nous ne comprenons pas pourquoi lorsqu'une victime apporte des preuves d'une infraction à la Justice, elle ne fait pas le nécessaire pour qu'elle cesse immédiatement.

         Nous, victimes, sommes donc la preuve évidente des mensonges d'élus qui font du « sécuritaire » un fonds de commerce, et ne veulent surtout pas améliorer la situation sur le terrain. Qui protègent-ils, lorsqu'ils sont incapables de faire la police dans les grandes cités, incapables de faire cesser les trafics humains sur les grands chantiers, incapables de faire fonctionner les services judiciaires, incapables d'empêcher les marchands de sommeil, incapables de réduire les importations irrégulières, incapables d'assurer la survie de la population la plus fragile, incapables d'organiser une vie sociale permettant le respect des principes pronés par notre constitution....

         La tromperie et le mensonge des multiples experts et conseillers qui vivent à nos crochets nécessite que chacun se penche sur une organisation sociale détournée de sa vocation au bénéfice d'un clientélisme populiste qui va droit à la catastrophe économique et sociale.

         Notre pays, dont les élites sont obnubilées par la réussite façon Hollywood, est devenu une officine à la solde des organisateurs de l'ombre, façon CIA, KGB, services chinois, …. et n'apporte plus rien sur la scène mondiale, si ce n'est la preuve qu'une culture peut perdre ses valeurs et être détournée des buts de ceux qui croyaient l'avoir ancrée aux piliers que constituent l'Égalité, la Liberté, et la Fraternité. Nous sommes devenus les ambassadeurs de tous les vices, puisque l'intégrité et la déontologie sont une cause majeure d'exclusion sociale. Les efforts de certains réseaux pour assainir leur environnement ne sont qu'une preuve de plus de la réalité vécue à tous les niveaux. L'incitation au suicide est d'ailleurs un moyen ordinaire de gestion pour écarter les gêneurs, et la façon d'imposer la psychiatrie façon « goulag » pour permettre aux préfets d'être plus expéditifs finira peut-être par quelques scandales sanitaires qui alerteront les autres européens sur les réalités vécues à l'intérieur du pays.

         Le fichage systématique permet en fait de surveiller les individus qui seront triés, et certains qualifiés de psycho-rigides et donc considérés comme devant être mis sous tutelle ou curatelle afin qu'ils ne tentent pas de dénoncer les trafics dont ils seraient les témoins. Discréditer par avance une partie de la population permet d'asseoir une dictature qui ne dit pas son nom et agit « dans votre intérêt ».

         Il faut d'ailleurs noter que de nombreux services publics essaient d'introduire dans leur fonctionnement les termes « référents », « tuteurs », essaient de vous entraîner dans une logique qui vous met en état de délinquance préalable, méthodes développées en leurs temps par les spécialistes de l'Inquisition et autres « confesseurs ». Tous types de comportements contraires à l'éducation civique et à la responsabilité citoyenne !

     

    Il y a des façons de vous montrer vos droits qui permettent de vous en priver, le fichage en est une.

  • Justice et Exécutif

    Justice et Exécutif

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des actes délictueux ?

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des élus corrompus ?

    Est-il normal qu'un magistrat ne soit pas poursuivi lorsqu'il est prouvé que les actions ci-dessus ont été accomplies ?

     

         Le mot « normal » veut seulement dire conformité aux lois et règlements applicables à tous les citoyens en vertu du principe d'égalité.

    Qu'une telle question puisse se poser suppose :

    • que cette situation existe, et que de nombreux exemples peuvent en être cités.

    • que personne parmi les élus de la République ne semble s'en offusquer.

    • que des élus aient été condamnés malgré des protections de magistrats, et que ces derniers n'aient jamais été poursuivis.

         Nous ne pouvons donc qu'en tirer une seule conclusion : les majorités politiques successives qui se sont succédées à la tête de la République Française n'ont pensé qu'à favoriser leur confort et leur réélection, en se moquant des règles du Droit, donc des citoyens, qui servent seulement à faire croire à la communauté internationale que nous sommes fiers de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.  

         L'image de la France qui apparaît derrière l'organisation sociale, que le fonctionnement judiciaire permet de mettre en évidence à travers les exemples de protections indues, de trafics d'influence, de carriérisme influent, est celle d'un pays hypocrite, menteur, ce qui laisse supposer bien d'autres vilénies. Hors, les « affaires » de corruption mettant en cause des intermédiaires français que les actualités internationales mettent à jour régulièrement confortent cette image négative, sans envergure, d'un État corrompu, dont les administrations sont détournées au bénéfice de réseaux discrets, d'envergure internationale, qui n'ont comme culture que des rêves d'Empires d'époques révolues. Leur mondialisation n'a pour but que d'accumuler des tas d'or à la façon de l'Oncle Picsou, sans aucune réflexion sur l'avenir de l'Homme. Leur envie de richesse et de gloire est incompatible avec le mot « Justice ».  

         Il faut même rappeler qu'à l'occasion de poursuites engagées pour des trafics internationaux dont les faits ont été avoués et reconnus, des magistrats français qui avaient osé s'attaquer à quelques uns de ces personnages ont été désavoués, et même poursuivis par d'autres magistrats dont le sens de l'honneur et de la honte ne doit pas dépasser certains caniveaux réservés aux résidus des égouts les plus sordides. Nous sommes même sollicités par sondage pour cautionner certains de ces personnages peu reluisants sous prétexte qu'arrivés à un certain niveau de puissance et de relation, il ne serait pas admissible d'oser leur porter tort.  

         La centralisation est peut-être nécessaire à certains moments, mais il lui faut alors des contrepoids pour éviter tous les effets néfastes du système pyramidal. Car, par nature, la pyramide est contraire à l'égalité, et tous les philosophes de la terre n'y changeront rien, sauf à faire appel à des principes inaccessibles à la vie de tous les jours.  

         Nous ne pouvons continuer à vivre dans une organisation qui apprend aux enfants qu'il existe des principes moraux, puis leur fait comprendre arrivés à l'âge adulte qu'il faut s’accommoder des réalités humaines (« l'exception française ») en ne respectant rien de ce que l'éducation enseigne.  

         « Pas vu, pas pris », vous explique-t-on, il suffit donc d'organiser la cécité collective, ce que la corruption organise, et que la justice entérine le plus souvent. Il est quand même surprenant que        « Circulez, il n'y a rien à voir » soit une phrase si connue, et que seuls l’opiniâtreté et la volonté individuelle de respecter les droits humains aboutissent de temps en temps à des poursuites contre des puissants.

     

    Il ne s'agit  donc pas de réformer, mais de rétablir les droits reconnus par les principes fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.