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centralisation

  • Le principe majoritaire

    Les décisions dites majoritaires le sont-elles ? Certainement pas en France, où l'administration fait régner sa loi.

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  • Conflits d'intérêts, tricheries, administrations

     

         Ce n'est pas d'aujourd'hui que les victimes subissent les mensonges de leurs boureaux, beaucoup moins courageux lorsqu'il s'agit d'assumer devant la société les conséquences réelles de leurs actes. La violence active, mais aussi passive sont des méthodes courantes, dont le but est de permettre de cacher la réalité, en imposant le silence. Si personne ne se plaint, c'est qu’il ne s'est rien passé. Cela a permis l'esclavage, mais c'est aussi la source de bien des droits coutumiers issus du poids de l'Histoire. La tradition a surtout été imposée par la loi du plus fort, ce n'est donc pas la meilleure source de principes juridiques fiables.

          Il y a de ce fait souvent contradiction entre les principes inscrits dans les Droits de l'Homme et les réalités vécues par les citoyens tous les jours. Il suffit de voir les difficultés à faire reculer les « tolérances » des polices, qui ont une toute autre vision de la vie que ne l'ont les législateurs.

    En France, une méthode de base reste l'intimidation, en raison de la centralisation administrative qui ôte tout recours au citoyen face à la toute puissance de l'État.

         Force est de constater qu'il a fallu l'Europe pour faire admettre que la Justice à la française était pour le moins source d'iniquités. Malgré ces constats, le fonctionnement ne s'améliore pas, la population n'a toujours pas accès aux services judiciaires, de manière indépendante et impartiale. Cette situation extrêmement préoccupante devient intolérable lorsque les faits aboutissent à la mise en cause de fonctionnaires « disposant de relations ». En effet, le « système » fait que toutes les enquêtes et les moyens de contrôle sont concentrés entre les mains de quelques services, dont certains éléments servent de filtre. Le préfet coordonne, puis remet au parquet les éléments recueillis. Il n'y a pas besoin de faire un dessin pour comprendre que le citoyen n'a aucun moyen de remettre en cause les rapports issus d'un tel réseau.

         Et au cas où des preuves extérieures apparaîtraient, les services de « l'aide aux victimes » se chargeront de vous remettre dans le droit chemin. Les Associations d'Aide aux Victimes vous expliquent comment vous devez vous en remettre aux réseaux en place, et si l'affaire est trop scandaleuse, et qu'il y a une bavure, les haut-fonctionnaires ont tôt fait en tant que responsables de ces associations de recadrer tout le monde. L'INAVEM peut même vous expliquer que les plaintes contre des fonctionnaires ne sont pas recevables. La CADA peut vous préciser que les documents judiciaires ne sont pas des documents administratifs. J'oublie ce que peuvent faire les services du style « renseignements » qui expliquent « qu'un accident est si vite arrivé », sans compter la multiplicité des cas d'incompétence lorsque la loi est invoquée par le citoyen.

        Bref, l'administration pratique le conflit d'intérêt et le délit d'initié en permanence, ce qui implique de se poser des questions sur l'usage réel des fonds publics. Il n'est pas admissible que le citoyen n'ait aucun outil pour vérifier que les problèmes subis par tel ou tel citoyen n'ont pas été résolus, et qu'en plus, il ait été l'objet de brimades.

    Les cellules dites « psychologiques » nous semblent donc par nature « douteuses » puisqu'elles reçoivent des instructions directement des préfets, et que cela permet plutôt d'accompagner les victimes dans un système de pensées que l'on s'efforcera de contrôler, afin qu'il ne nuise pas aux images que l'on veut véhiculer. De plus, c'est pratique, puisque celui qui réagit mal peut toujours être déclaré bon à interner, parce que le choc psychologique l'a « dérangé ».

    Il faut donc des concours de circonstances mettant en avant de nombreux témoins de métiers différents pour que l'État français accepte de constater une situation (voir l'affaire d'Outreau), mais de là à se remettre en cause !!!

         Ceci n'est certainement pas l'exemple d'une démocratie, il faut donc que les instances européennes acceptent de recevoir beaucoup plus de demandes d'aides et de contrôles au sujet de ce qui se passe en France. Les statistiques sur les moyens judiciaires, les méthodes de travail qui apparaissent à travers les organigrammes, le nombre de dossiers douteux recensés et publiés sous le manteau, les nombreux « suicides » incompréhensibles (parcequ'impossibles d'après les constats !), la multitude de problèmes créés par la corruption passive, ou même active, l'opacité des rapports financiers, sont autant de preuves que les appels à l'aide doivent être entendus.

         Certaines associations internationales se contentes de lister les associations, de répertorier les textes de loi, de comptabiliser les réceptions auxquelles elles sont invitées pour juger de la situation des victimes, elles ne font que servir d'alibis à des politiques corrompus qui les manipulent et nous ruinent. Nous demandons donc avec insistance que des services dépendant de la justice européenne soient accessibles aux citoyens français pour venir constater les faits lorsque les preuves sont flagrantes. De nombreux cas seraient vite résolus si le refus d'accès aux documents était impossible. Ces cas permettraient de montrer du doigt les abus d'autorité, les ingérences de l'exécutif, et obligerait à remettre à plat le fonctionnement des pouvoirs.

    Ce qui est navrant pour une victime, et combien sont dans ce cas !, c'est de constater qu'une affaire qui a débuté il y a plus de vingt ans a pu voir passer des ministres de tous les bords politiques. Rien n'a bougé, quelles que soient les demandes et les destinataires. Il faut donc que des solutions viennent de lieux où les gens acceptent d'entendre des faits qui choquent, acceptent d'en vérifier l'existence, acceptent de remettre en cause des administrations, acceptent de s'opposer à des groupes qui se croient tout permis.

  • Justice et Exécutif

    Justice et Exécutif

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des actes délictueux ?

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des élus corrompus ?

    Est-il normal qu'un magistrat ne soit pas poursuivi lorsqu'il est prouvé que les actions ci-dessus ont été accomplies ?

     

         Le mot « normal » veut seulement dire conformité aux lois et règlements applicables à tous les citoyens en vertu du principe d'égalité.

    Qu'une telle question puisse se poser suppose :

    • que cette situation existe, et que de nombreux exemples peuvent en être cités.

    • que personne parmi les élus de la République ne semble s'en offusquer.

    • que des élus aient été condamnés malgré des protections de magistrats, et que ces derniers n'aient jamais été poursuivis.

         Nous ne pouvons donc qu'en tirer une seule conclusion : les majorités politiques successives qui se sont succédées à la tête de la République Française n'ont pensé qu'à favoriser leur confort et leur réélection, en se moquant des règles du Droit, donc des citoyens, qui servent seulement à faire croire à la communauté internationale que nous sommes fiers de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.  

         L'image de la France qui apparaît derrière l'organisation sociale, que le fonctionnement judiciaire permet de mettre en évidence à travers les exemples de protections indues, de trafics d'influence, de carriérisme influent, est celle d'un pays hypocrite, menteur, ce qui laisse supposer bien d'autres vilénies. Hors, les « affaires » de corruption mettant en cause des intermédiaires français que les actualités internationales mettent à jour régulièrement confortent cette image négative, sans envergure, d'un État corrompu, dont les administrations sont détournées au bénéfice de réseaux discrets, d'envergure internationale, qui n'ont comme culture que des rêves d'Empires d'époques révolues. Leur mondialisation n'a pour but que d'accumuler des tas d'or à la façon de l'Oncle Picsou, sans aucune réflexion sur l'avenir de l'Homme. Leur envie de richesse et de gloire est incompatible avec le mot « Justice ».  

         Il faut même rappeler qu'à l'occasion de poursuites engagées pour des trafics internationaux dont les faits ont été avoués et reconnus, des magistrats français qui avaient osé s'attaquer à quelques uns de ces personnages ont été désavoués, et même poursuivis par d'autres magistrats dont le sens de l'honneur et de la honte ne doit pas dépasser certains caniveaux réservés aux résidus des égouts les plus sordides. Nous sommes même sollicités par sondage pour cautionner certains de ces personnages peu reluisants sous prétexte qu'arrivés à un certain niveau de puissance et de relation, il ne serait pas admissible d'oser leur porter tort.  

         La centralisation est peut-être nécessaire à certains moments, mais il lui faut alors des contrepoids pour éviter tous les effets néfastes du système pyramidal. Car, par nature, la pyramide est contraire à l'égalité, et tous les philosophes de la terre n'y changeront rien, sauf à faire appel à des principes inaccessibles à la vie de tous les jours.  

         Nous ne pouvons continuer à vivre dans une organisation qui apprend aux enfants qu'il existe des principes moraux, puis leur fait comprendre arrivés à l'âge adulte qu'il faut s’accommoder des réalités humaines (« l'exception française ») en ne respectant rien de ce que l'éducation enseigne.  

         « Pas vu, pas pris », vous explique-t-on, il suffit donc d'organiser la cécité collective, ce que la corruption organise, et que la justice entérine le plus souvent. Il est quand même surprenant que        « Circulez, il n'y a rien à voir » soit une phrase si connue, et que seuls l’opiniâtreté et la volonté individuelle de respecter les droits humains aboutissent de temps en temps à des poursuites contre des puissants.

     

    Il ne s'agit  donc pas de réformer, mais de rétablir les droits reconnus par les principes fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.