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services publics

  • Le service de la République

    Quand vous travaillez pour un employeur, vous faites le travail qui vous est imparti. Si ce n'est pas le cas, vous allez voir ailleurs, et si vous êtes mécontent, vous n'avez rien à dire. Si vous vous permettez d'utiliser vos fonctions pour "arrondir vos fins de mois", vous allez voir du côté "amendes, délinquance, ..." et vous n'avez rien à dire.

    Nos dirigeants politiques, non contents d'utiliser leurs fonctions pour assurer les fins de mois de leur entourage, se permettent d'utiliser les fonds publics pour d'autres buts que les objectifs fixés par les lois. En un mot comme en cent, ils "tapent dans la caisse", que ce soit pour embaucher leurs relations ou pour financer leur avenir public et privé.

     Une telle situation serait normale, au prétexte qu'ils rendent service à la République ! Jusqu'à plus ample informé, ce type de services reste un délit, peut aller jusqu'à être qualifié de "criminel" par les lois de la République Française.

    Les dysfonctionnements  sont donc déjà inscrits dans les rouages de notre pays, puisqu'aucun de nos fonctionnaires les plus hauts placés, quelle que soit sa fonction et son ministère de tutelle, ne s'aperçoit de quoi que ce soit, il n'y a que des broutilles relevant de "la condamnation avec sursis", et vraiment c'est déjà de l'insolence en regard des "services rendus" !

    Il y a donc un décalage permanent entre le discours politique et le vécu, combien de fonctionnaires ordinaires se plaignent du comportement outrancier et pédant de tous ceux qui s'octroient des droits de paralyser la circulation, d'interdire les activités économiques, de décider sans contrôle (ou si peu), et qui réclament en même temps le durcissement de la loi pour les auteurs de délits. Le dysfonctionnement est évident entre ces multinationales qui emploient ouvertement des sans-papiers, sans que les inspecteurs du travail ne puissent procéder aux verbalisations que la loi impose, ces entreprises dites sous-traitantes, servant à organiser le détournement des règles de la fonction publique, ces paradis fiscaux encensés par le Ministère des finances, au mépris des trous de nos budgets.

    Il y a deux mondes, il est donc nécessaire de regarder les choses en face pour imposer que les lois de la République commencent par être respectées par ceux qui les votent.

     Le service de la République consiste par exemple à vérifier que la réalité est bien conforme aux votes, dans le cas contraire, à rechercher les causes pour y mettre fin. Une victime est un citoyen, il doit donc être entendu, et s'il peut apporter la preuve, il faut se soumettre ou se démettre, et non organiser les mensonges et trouver des outrages dans la manifestation de la désespérance.