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intégrité

  • Probité, intégrité, sincérité, ...

    Les hommes politiques ont-ils un "sens moral" ?

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  • Compromission

    De la compromission

    Peut-être devrions-nous parler de l'intégrité ? Mais il y a tellement de chances de ne pas être compris, qu'il vaut mieux parler de ce que nous voyons :

    Les candidats aux élections présentent des programmes, et normalement en démocratie, ils rendent des comptes à leurs électeurs.

    À ce jour, ces comptes sont surtout des listes d'interventions pour obtenir des financements locaux et une participation aux débats parlementaires qui n'intéresse personne.

    Les débats sont surtout centrés sur de grands thèmes émotionnels destinés à cacher la faiblesse des programmes électoraux.

    Pour aider nos candidats, il y a longtemps que des explications leur sont demandées par les citoyens sérieux sur leur implication personnelle dans l'application de ces programmes. Mais cette implication ne concerne que la vie publique. Il y aurait, paraît-il, une sphère privée au sein de laquelle un candidat tout ce qu'il y a de « bien sous tous rapports », « propre sur lui », et irréprochable, pourrait se livrer à des excès qui ne doivent pas être dénoncés.

    Or, il serait très instructif de voir comment dans la vie de tous les jours un individu se comporte lorsqu'il n'est pas candidat.

    Tel qui laisse ses enfants être élevés par les grands-parents, et fait de grands discours sur l'éducation, tel qui dénonce les investissements à l'étranger et qui possède des pieds à terre uniquement dans d'autres pays, tel soutien du syndicalisme qui exploite ses secrétaires ou ceux qui l'accompagnent en en faisant de réels esclaves.

    Et nous pouvons continuer, que ce soit pour les élus ou les hauts fonctionnaires bon chic, bon genre qui gèrent les services sociaux grâce à une cohorte de secrétaires, de chauffeurs, de gardes en tous genres, ce qui réduit quand même tous les budgets, n'oublions pas ceux qui respectent tellement les procédures qu'ils ne peuvent travailler que durant les plages définies par le règlement, ont besoin de suivre régulièrement des séminaires et des formations durant lesquelles bien sûr, il n'est pas possible de les déranger.

    Je passe sur les petits travers divers et variés, des apéros indispensables aux divagations de mœurs beaucoup plus élaborées, qui vont jusqu'aux fêtes « berlusconiennes » !!!! Si vous avez travaillé dans le tourisme, vous avez certainement vu passer des quantités de courriers privés postés au frais du contribuable et pendant le service !!!

    Le mélange des genres est permanent, et les dictateurs et chefs maffieux ont compris depuis longtemps que les dirigeants politiques de notre démocratie sont plus soucieux de leur confort et de leur carrière que de la réussite de la République. Et de ce fait, ils se font fort de flatter toutes les petites faiblesses que des services spéciaux vont jusqu'à rechercher et lister afin de permettre de faire de la corruption le mode de fonctionnement courant de la démocratie française. Celui qui ne comprend pas ces « arrangements » est une personnalité « psycho-rigide » qui relève de la psychiatrie.

    C'est ainsi que l'Internationale Socialiste accueille de nombreux dirigeants au mains ensanglantées, qui d'ailleurs sont plus souvent accueillis dans des conditions que la morale réprouve que dans des buts de faire progresser les Droits de l'Homme.

    Être intègre et respecté n'a aucun intérêt lorsqu'il s'agit de réussir une carrière, il est plus important d'avoir un bon carnet d'adresses pour éliminer les gêneurs. C'est cette méthode qui fait que nous ne savons plus à qui adresser nos suppliques, puisque notre situation est la conséquence directe de ces comportements sulfureux que tout concourt à nous montrer comme étant la norme.

    Un homme politique doit avoir un train de vie, et non des convictions, un fonctionnaire qui fait carrière doit flatter sa hiérarchie pour pouvoir se servir dans l'assiette au beurre, c'est-à-dire occuper les bons postes, ceux qui fournissent le meilleur rapport fatigue/revenus.

    À partir de ce constat que nous pourrions développer pendant des pages, avec des noms, des exemples, nous pensons qu'il faut insister « lourdement » sur les évènements qui peuvent disqualifier un politique et ne jamais oublier de mettre en évidence les irrégularités qui constituent des détournements de fonds publics, des abus d'autorité, des forfaitures que les fonctionnaires de base n'ont pas le droit de dénoncer, alors que ce genre de faits devraient figurer sur des cahiers de doléance ouvert en permanence dans les mairies et les lieux publics.

    La constitution comporte des références à des Droits que le monde politique et financier et l'administration s'ingénient à nous empêcher d'exercer. Il faut donc « sans cris et sans haine », mais avec « fermeté et abnégation » rappeler en tous lieux et tous temps que l'Histoire de la France s'écrit plus avec les actions des bénévoles qu'avec les contorsions des dirigeants ; les mensonges destinés à réécrire l'histoire ne peuvent cacher la vie de tous les jours de ceux qui soufrent de la faim et du froid, les élucubrations des salons parisiens ne peuvent cacher la misère intellectuelle de nos dirigeants. Entre les petits fours, la crise de foie, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires, les vacances, les discours, comment voulez-vous qu'ils trouvent le temps de s'occuper du peuple ???

    Et pourtant, mesdames, messieurs les candidats aux élections, la mission qui vous est confiée est d'une autre trempe, il s'agit de veiller à ce que la République diffuse des valeurs que le Parlement a entériné, il s'agit de surveiller l'usage des fonds publics, au bénéfice de tous, et surtout de ceux qui sont dans le besoin, il s'agit d'empêcher que la machine administrative ne se grippe. En un mot, comme en cent, il s'agit de toujours remettre l'ouvrage sur la table.

    De ce fait, lorsque des groupes de citoyens se forment en association pour dénoncer des incuries, le moins que puissent faire les élus et les fonctionnaires est d'écouter et de vérifier la véracité des faits dénoncés, car il en va de l'avenir de nos institutions. C'est le présent qui construit l'avenir, et le bien-être d'une population ne se mesure pas au nombre de véhicules des déplacements ministériels, ni au budget des petits-fours, a contrario, les queues devant les associations d'aide humanitaire devraient servir de « méthodes d'alerte » pour imposer des changements dans les services dits « publics ».

    De ce fait, les querelles entre vautours sur la répartition du caviar et des truffes ne nous concerne pas. Elle met seulement en évidence que les appétits de pouvoir et d'autorité sont le seul rapport de force entre ces individus, et qu'ils ne se préoccupent que bien peu des problèmes qu'ils sont censés résoudre, et qui sont la justification de leurs ressources. Ils se servent dans nos poches et se battent entre eux, nous n'existons donc pas pour eux, il serait temps que cela cesse.