L'égoïsme est-il une maladie ?
Pourquoi ne pas se poser une telle question, puisque de nombreuses catastrophes trouvent leur origine dans « l'EGO » démesuré de dirigeants qui conduisent leur peuple à la misère uniquement pour avoir voulu être DEVANT. D'ailleurs, la PARANOÏA de bons nombres de dirigeants est, elle, reconnue comme maladie. Seul détail, lorsqu'elle apparaît, il est trop tard, le régime autoritaire est en place, et ceux qui en profitent cachent le problème pour leur plus grand profit immédiat.
Que ce soit le « devant » de la scène, la PREMIÈRE page des journaux, la UNE des radios, sans compter les médias, ou les cours, selon les époques, une constante se dégage : la futilité, qui a conduit des milliers d'hommes et de femmes à la mort ou à la ruine. Pour des questions de préséance, de fierté, (mal placée), de grandeur (nous en avons déjà parlé!), l'Histoire ne peut que nous présenter la facture sur les monuments aux morts, d'ailleurs oubliés en quelques décennies. Car nos civilisations, faites de grandeurs et de décadences, sont portées à la démesure et aux illusions. Démesure, car diriger tend plus à faire perdre le sens des réalités qu'à se remettre en cause, et illusion, surtout pour ceux qui croient que ceux qui décident le font en connaissance de cause.
L'égoïsme tend à vivre au présent, dans l'instant, en improvisant pour faire croire que l'avenir a été prévu. Or, que disent les expressions courantes : « le sort en est jeté, l'avenir est entre nos mains, il faut avancer, l'avenir nous rendra plus savants,... » Surtout du vide, car l'égoïste se moque du sort des autres, ce qui l'intéresse, c'est le plaisir que lui procure l'instant, quitte à payer ensuite très cher, mais qu'importe, l'improvisation y pourvoira. Et d'improvisation en improvisation, les catastrophes s'accumulent, puisqu'il y a incompatibilité entre la réflexion sur le futur et le plaisir de la grandeur de l'instant. Ces catastrophes que de tels individus ne peuvent reconnaître les conduit inexorablement à reprocher aux autres la dégradation, eux-mêmes ne pouvant se tromper. Ils s'entourent donc de miroirs pour ne rien voir, et suivant le niveau de leurs interlocuteurs dans l'arène internationale, la situation continue à empirer.
Depuis plusieurs siècles, c'est le progrès technique qui a sauvé beaucoup de monde d'un côté, tandis qu'il déclenchait les plus grandes guerres jamais connues. Mais à bien y regarder, les politiques n 'ont pas changé, toujours aussi prétentieux, et toujours aussi égoïstes, toujours aussi préoccupés d'eux-mêmes.
Malheureusement pour nous, nous baignons dans un système de catégories sociales toutes organisées sur le même principe : mentir pour obtenir des avantages illusoires, est-ce bien raisonnable ? Seul le système coopératif et la mutualité tentent de développer une pensée alternative, mais ils sont facilement écartés, refusant les lumières de « la rampe ».
Nous vous proposons donc de tester ceux qui se présentent à vos suffrages sur la manière dont vous ressentez leur égoïsme, en observant leur environnement humain (conseillers par exemple), leurs habitudes (restaurants, voyages personnels, …), leurs actions à long terme, …
Bien sûr, ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui vont être intéressants, et il va falloir donc se forcer la main pour surprendre les instituts de sondage et autres méthodes destinées à tromper une fois de plus les citoyens sur leurs véritables besoins.
Analyse - Page 34
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Égoïste une fois, égoïste toujours
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Intime conviction, misère judiciaire
La raison veut que celui qui est poursuivi soit protégé contre l'arbitraire de l'incompétence, contre les tricheries des besoins statistiques, la mauvaise foi des corporations, les mensonges des secrets de famille, la haine des ennemis jurés, la honte des rumeurs sans fondement, ...etc, ...etc.
Et que constate-t-on ? Il est expressément demandé de se prononcer dans l'enceinte des tribunaux selon « l'intime conviction », et ce serait pour des raisons historiques et autres considérations plus littéraires que respectueuses des Droits de l'Homme.
Bien sûr, comme d'habitude, ces droits exorbitants, incompatibles avec les principes d'égalité et de présomption d'innocence sont habillés des habits du respect des droits de la défense, selon les critères internationaux en vigueur. MAIS le fait est là, l'intime conviction prime sur le respect des droits et du Droit. Et tout ceux qui en ont été victimes peuvent vous le répéter, l'intime conviction n'est jamais justifiée autrement que par la conviction de l'auteur d'avoir travaillé dans l'intérêt général, y compris de la personne poursuivi. La meilleure preuve, constatable et sans appel, reste les suites de l'affaire d'Outreau, dans laquelle l'avancement a récompensé l'intime conviction, tandis que la Justice était obligée de constater les dégâts causés par un usage inadmissible de cette intime conviction.
Il faut donc en finir avec des règles issues d'une autre époque. La Justice « au nom du Roi », donc « au nom de Dieu », s'est toujours moquée des populations, elle servait d'autres intérêts. Il n'est pas possible de changer le mot « Dieu » par le mot « Raison » et de vouloir nous faire croire que le reste n'a pas besoin de modifications.
Les principes de l'Égalité ne peuvent se baser sur la prééminence de la pensée de certains citoyens au-dessus des lois, mais pourtant asservis à l'exécutif, simplement obligés de se plier à quelque serment déontologique, destiné à s'assurer de leur obéissance et de leur souplesse, le tout assaisonné d'un système de carrières et d'avancements garantis.
Il ne peut y avoir dans une république digne de ce nom plusieurs catégories de citoyens, à savoir les haut-fonctionnaires et cadres supérieurs inamovibles et protégés contre tout, y compris des aléas de la politique, puis les fonctionnaires protégés, les professions protégées, puis les employés des collectivités et des entreprises missionnées par les services publiques, puis les employés des grandes entreprises, puis ceux des entreprises moyennes, puis encore les artisans, petits commerçants, leurs employés, enfin les chômeurs, …. Nous pouvons même trouver des sous-catégories, des niches, en passant par les retraités, les handicapés, …. Autant de situations qui vous rendent différents et traités différemment lorsque vous avez à faire au système judiciaire et à ses auxiliaires.
Être accusé n'est pas en soit catastrophique, tout dépend de celui qui va donner suite à cette accusation. La gendarmerie, la police, le procureur ou d'autres services traitent la même plainte de manière totalement différente selon l'auteur ou les auteurs, selon la personnalité de l'accusé, selon l'objet de la plainte, selon la sensibilité morale du moment, selon la charge de travail, la disponibilité, les situations professionnelles des intervenants.
Ce qui a pour conséquence directe de déclencher des comportements « d'intime conviction » dès les débuts du dossier, qui orientent toutes les procédures, jusqu'à entraîner la négation des éléments contraires aux envies des enquêteurs. Combien de procédures ont d'abord écarté les éléments gênants, puis les ont fait disparaître au moment de la synthèse finale, permettant des réquisitoires imparables, alors que les preuves étaient totalement absentes.
Pour renforcer le tout, les administrations font intervenir des « experts » (qu'elles payent) pour renforcer leur position. Merci pour l'indépendance et le conflit d'intérêts !!
Il faut donc en finir avec des méthodes qui privilégient ce qui est interdit et contraire au traitement impartial et indépendant nécessité par les besoins d'une « bonne administration de la justice ».
Quelle équité peut guider les pas d'un enquêteur qui se base sur son intime conviction, face aux recherches de celui qui accumule d'abord des informations avant de se lancer dans une reconstruction méthodique de la situation. Le second acceptera la remise en cause de ses choix par des découvertes nouvelles, ce que le premier refusera systématiquement. Les méthodes de travail n'aboutiront donc pas aux mêmes résultats, et les conséquences sur l'organisation sociale et la paix sociale seront différentes. Le coût en matière de PIB de telles inconséquences est énorme, puisque les fraudes initiées par l'exécutif se retrouvent démultipliées dans toute l'organisation sociale et entraînent en permanence un déficit de crédibilité internationale. Comme quoi « tout est dans tout ».
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Le paradoxe de l'assurance
L'assurance est destinée à vous permettre de retrouver votre situation d'avant « l’événement » imprévu et imprévisible dont vous avez été la victime.
Or, deux cas se présentent :
Soit il s'agit de problèmes matériels, remplaçables par du matériel équivalent ;
Soit il s'agit de modifications qui affectent votre vie de telle manière que vous ne retrouverez jamais le même mode de vie.
Or, les assureurs prétendent tout prendre en compte, puisqu'ils sont obligatoires. En rajoutant toujours quelques lignes d'exclusion, qui amènent à réfléchir.
Traduisons tout cela :
1 - seules les mutuelles sont crédibles puisqu'il y a mutualisation pour résoudre des problèmes ponctuels. Dans ce cas, il est possible de prévoir des moyens d'intervention, ambulances, rapatriements, des corps de métiers pour reconstruire, recréer et amener le soutien des autres à celui qui a été surpris par l'imprévu. Le principe de la concurrence est-il sain ? Celui du contrôle de gestion n'est-il pas plus responsable et garant ?
2 - les entreprises privées ont pour but de faire des bénéfices, donc d'enrichir leurs actionnaires, dans notre cas sur le dos du malheur de leurs clients. Il y a déjà là une contradiction, puisque l'intérêt de l'actionnaire est contraire à l'intérêt de son client. C'est donc un « conflit d'intérêts », que la déontologie ne peut pas résoudre.
3 – les grandes catastrophes, à l'échelle d'une région entière, causées par une catastrophe naturelle ou par la responsabilité humaine, ne sont pas réparables, ni assurables, puisque les morts se comptent par milliers, les destructions sont seulement évaluées en coût de reconstruction, uniquement si cela est humainement possible.
Plus le problème à résoudre est grave, moins le système des assurances n'a la capacité de le résoudre. Il y a dans cette observation la base d'un problème de société, puisque nous ne sommes pas capables d'évaluer correctement ce que nous pouvons résoudre, et ce que nous ne pouvons pas résoudre. Pourtant, nos experts multiples et variés devraient fixer les limites de ce qu'une assurance peut proposer, les limites de ce que les collectivités peuvent faire, et surtout les limites au-delà desquelles plus personne ne peut rien faire.
De telles analyses obligeraient à se pencher sur les responsabilités de tous ceux qui modifient l'environnement, et permettre de réévaluer en permanence les capacités de réponses à des défis majeurs. De telles observations prendraient en compte les conséquences des situations de conflit, les conséquences des fabrications de tout ce qui peut permettre à l'homme d'intervenir autour de lui et évaluer les risques naturels majeurs. L'usage d'explosifs à titre civil peut être tout aussi dangereux que l'explosif militaire. Les pesticides et désherbants sont aussi dangereux que les défoliants. Quant à l'atome, parlons seulement de jouer à l'apprenti sorcier, que peuvent faire les assurances dans les zones autour de Tchernobyl, psr plus que ce qui s'est passé dans les zones militaires ayant servi aux essais.
L'assurance est donc un outil extrêmement limité, qui ne doit pas cacher les risques qu'encourt l'humanité, tant de part son fait que par celui de sa dépendance à l'univers terrestre.
Une fois de plus, la fatuité de l'Humain permet à certains de tromper leurs semblables, diminuant d'autant les capacités de l'Humanité à s'inscrire dans le Temps. À moins de se dire que la spirale de l'Évolution n'est pas terminée, et que nous ne sommes pas le dernier maillon ! En attendant, il faut trouver des solutions pour mieux gérer les aléas dus aux activités humaines.