Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Analyse - Page 34

  • Populisme et Droits de l'Homme

    S'il est un domaine dans lequel la retenue s'impose, c'est celui des Droits de l'Homme. La vengeance, la violence, le tout sécuritaire ne sont que des mensonges exploités par le populisme pour un pouvoir voué à l'échec et à la dictature sans lendemain.
    Les va-t-en guerre, qui réclament des lois répressives, appuyées sur des « majorités » sur mesure, consécutives à des émotions et des peurs, ne sont que des manipulateurs dont le législateur a depuis longtemps considéré l'intervention comme frauduleuse. Ces « experts », qui sont toujours soutenus par des pétitions dont les textes sont à double, triple, … sens, relèvent des lois sur la tromperie, la manipulation, l'appel à la haine, la discrimination. L'usage de faux reste une infraction, et les effets d'annonce de ces groupes qui se prétendent des dizaines de milliers ne doivent pas faire oublier que leurs dirigeants restent passibles des foudres de la Loi Pénale. Et justement, lorsqu'ils parlent de lutte contre la récidive, leurs affirmations plus fausses les unes que les autres devraient leur être appliquées, cela les appellerait à plus de retenue. Il est toujours simple, lorsque les dons sont d'origine « indéterminée » de les faire passer pour des adhésions nombreuses. C'est comme cela que vous voyez apparaître du jour au lendemain des Associations, des Instituts, des Collectifs, des Groupements, … se prétendant des dizaines de milliers, dont les buts ne sont pas clairs, et qui veulent surtout permettre de cacher la corruption qui les anime.
    Prenons un exemple simple : vous voulez permettre à des entreprises disposant d'un quasi monopole d'obtenir des chantiers importants, alors que les crédits sont gelés par la crise ; facile, un mouvement d'opinion réclame opportunément la construction de prisons nombreuses et privatisées à cause d'une prétendue recrudescence des délits. Les partis politiques peuvent ainsi faire coup double : ce n'est pas eux qui reçoivent les fonds, et ils peuvent satisfaire leurs clientèle électorale en faisant croire qu'ils répondent à une demande populaire.
    À une époque où le contrôle des outils financiers échappe aux États, parce que les riches, les vrais, se moquent des peuples et cherchent surtout à échapper à tout contrôle, il est nécessaire de rappeler en permanence que les Droits de l'Homme ne se négocient pas.
    L'important pour l 'avenir de l'Humanité reste donc la mise en place d'une gouvernance acceptable par tous. Pour ce faire, toutes les décisions qui privilégient les intérêts (au sens propre et au figuré) de ceux qui sont déjà avantagés sont des non-sens dangereux nuisibles à l'Humanité dans son ensemble. Il n'y a plus personne aujourd'hui pour oser prétendre qu'une guerre serait une solution aux problèmes de notre époque. Mais il y a ceux qui ignorent la morale, ou qui s'en moquent, or l'égoïsme n'est jamais bon conseiller.
    Nous continuons à croire que c'est « la manifestation de la vérité » qui permet de trouver des solutions aux conflits, qui peut éviter que tout dégénère, et qui peut donc être le point de départ des moyens de reconstruire les équilibres détruits par des appétits peu glorieux.

  • Égoïste une fois, égoïste toujours

    L'égoïsme est-il une maladie ?

    Pourquoi ne pas se poser une telle question, puisque de nombreuses catastrophes trouvent leur origine dans « l'EGO » démesuré de dirigeants qui conduisent leur peuple à la misère uniquement pour avoir voulu être DEVANT. D'ailleurs, la PARANOÏA de bons nombres de dirigeants est, elle, reconnue comme maladie. Seul détail, lorsqu'elle apparaît, il est trop tard, le régime autoritaire est en place, et ceux qui en profitent cachent le problème pour leur plus grand profit immédiat.  

    Que ce soit le « devant » de la scène, la PREMIÈRE page des journaux, la UNE des radios, sans compter les médias, ou les cours, selon les époques, une constante se dégage : la futilité, qui a conduit des milliers d'hommes et de femmes à la mort ou à la ruine. Pour des questions de préséance, de fierté, (mal placée), de grandeur (nous en avons déjà parlé!), l'Histoire ne peut que nous présenter la facture sur les monuments aux morts, d'ailleurs oubliés en quelques décennies. Car nos civilisations, faites de grandeurs et de décadences, sont portées à la démesure et aux illusions. Démesure, car diriger tend plus à faire perdre le sens des réalités qu'à se remettre en cause, et illusion, surtout pour ceux qui croient que ceux qui décident le font en connaissance de cause.

    L'égoïsme tend à vivre au présent, dans l'instant, en improvisant pour faire croire que l'avenir a été prévu. Or, que disent les expressions courantes : « le sort en est jeté, l'avenir est entre nos mains, il faut avancer, l'avenir nous rendra plus savants,... » Surtout du vide, car l'égoïste se moque du sort des autres, ce qui l'intéresse, c'est le plaisir que lui procure l'instant, quitte à payer ensuite très cher, mais qu'importe, l'improvisation y pourvoira. Et d'improvisation en improvisation, les catastrophes s'accumulent, puisqu'il y a incompatibilité entre la réflexion sur le futur et le plaisir de la grandeur de l'instant. Ces catastrophes que de tels individus ne peuvent reconnaître les conduit inexorablement à reprocher aux autres la dégradation, eux-mêmes ne pouvant se tromper. Ils s'entourent donc de miroirs pour ne rien voir, et suivant le niveau de leurs interlocuteurs dans l'arène internationale, la situation continue à empirer.
    Depuis plusieurs siècles, c'est le progrès technique qui a sauvé beaucoup de monde d'un côté, tandis qu'il déclenchait les plus grandes guerres jamais connues. Mais à bien y regarder, les politiques n 'ont pas changé, toujours aussi prétentieux, et toujours aussi égoïstes, toujours aussi préoccupés d'eux-mêmes.
    Malheureusement pour nous, nous baignons dans un système de catégories sociales toutes organisées sur le même principe : mentir pour obtenir des avantages illusoires, est-ce bien raisonnable ? Seul le système coopératif et la mutualité tentent de développer une pensée alternative, mais ils sont facilement écartés, refusant les lumières de « la rampe ».

    Nous vous proposons donc de tester ceux qui se présentent à vos suffrages sur la manière dont vous ressentez leur égoïsme, en observant leur environnement humain (conseillers par exemple), leurs habitudes (restaurants, voyages personnels, …), leurs actions à long terme, …

    Bien sûr, ce ne sont pas ceux qui font le plus de bruit qui vont être intéressants, et il va falloir donc se forcer la main pour surprendre les instituts de sondage et autres méthodes destinées à tromper une fois de plus les citoyens sur leurs véritables besoins.

  • Intime conviction, misère judiciaire

     

     

     

    La raison veut que celui qui est poursuivi soit protégé contre l'arbitraire de l'incompétence, contre les tricheries des besoins statistiques, la mauvaise foi des corporations, les mensonges des secrets de famille, la haine des ennemis jurés, la honte des rumeurs sans fondement, ...etc, ...etc.

     

     

    Et que constate-t-on ? Il est expressément demandé de se prononcer dans l'enceinte des tribunaux selon « l'intime conviction », et ce serait pour des raisons historiques et autres considérations plus littéraires que respectueuses des Droits de l'Homme.

     

    Bien sûr, comme d'habitude, ces droits exorbitants, incompatibles avec les principes d'égalité et de présomption d'innocence sont habillés des habits du respect des droits de la défense, selon les critères internationaux en vigueur. MAIS le fait est là, l'intime conviction prime sur le respect des droits et du Droit. Et tout ceux qui en ont été victimes peuvent vous le répéter, l'intime conviction n'est jamais justifiée autrement que par la conviction de l'auteur d'avoir travaillé dans l'intérêt général, y compris de la personne poursuivi. La meilleure preuve, constatable et sans appel, reste les suites de l'affaire d'Outreau, dans laquelle l'avancement a récompensé l'intime conviction, tandis que la Justice était obligée de constater les dégâts causés par un usage inadmissible de cette intime conviction.

     

     

    Il faut donc en finir avec des règles issues d'une autre époque. La Justice « au nom du Roi », donc « au nom de Dieu », s'est toujours moquée des populations, elle servait d'autres intérêts. Il n'est pas possible de changer le mot « Dieu » par le mot « Raison » et de vouloir nous faire croire que le reste n'a pas besoin de modifications.

     

     

    Les principes de l'Égalité ne peuvent se baser sur la prééminence de la pensée de certains citoyens au-dessus des lois, mais pourtant asservis à l'exécutif, simplement obligés de se plier à quelque serment déontologique, destiné à s'assurer de leur obéissance et de leur souplesse, le tout assaisonné d'un système de carrières et d'avancements garantis.

     

    Il ne peut y avoir dans une république digne de ce nom plusieurs catégories de citoyens, à savoir les haut-fonctionnaires et cadres supérieurs inamovibles et protégés contre tout, y compris des aléas de la politique, puis les fonctionnaires protégés, les professions protégées, puis les employés des collectivités et des entreprises missionnées par les services publiques, puis les employés des grandes entreprises, puis ceux des entreprises moyennes, puis encore les artisans, petits commerçants, leurs employés, enfin les chômeurs, …. Nous pouvons même trouver des sous-catégories, des niches, en passant par les retraités, les handicapés, …. Autant de situations qui vous rendent différents et traités différemment lorsque vous avez à faire au système judiciaire et à ses auxiliaires.

     

     

                  Être accusé n'est pas en soit catastrophique, tout dépend de celui qui va donner suite à cette accusation. La gendarmerie, la police, le procureur ou d'autres services traitent la même plainte de manière totalement différente selon l'auteur ou les auteurs, selon la personnalité de l'accusé, selon l'objet de la plainte, selon la sensibilité morale du moment, selon la charge de travail, la disponibilité, les situations professionnelles des intervenants.

     

    Ce qui a pour conséquence directe de déclencher des comportements « d'intime conviction » dès les débuts du dossier, qui orientent toutes les procédures, jusqu'à entraîner la négation des éléments contraires aux envies des enquêteurs. Combien de procédures ont d'abord écarté les éléments gênants, puis les ont fait disparaître au moment de la synthèse finale, permettant des réquisitoires imparables, alors que les preuves étaient totalement absentes.

     

    Pour renforcer le tout, les administrations font intervenir des « experts » (qu'elles payent) pour renforcer leur position. Merci pour l'indépendance et le conflit d'intérêts !!

     

     

    Il faut donc en finir avec des méthodes qui privilégient ce qui est interdit et contraire au traitement impartial et indépendant nécessité par les besoins d'une « bonne administration de la justice ».

     

    Quelle équité peut guider les pas d'un enquêteur qui se base sur son intime conviction, face aux recherches de celui qui accumule d'abord des informations avant de se lancer dans une reconstruction méthodique de la situation. Le second acceptera la remise en cause de ses choix par des découvertes nouvelles, ce que le premier refusera systématiquement. Les méthodes de travail n'aboutiront donc pas aux mêmes résultats, et les conséquences sur l'organisation sociale et la paix sociale seront différentes. Le coût en matière de PIB de telles inconséquences est énorme, puisque les fraudes initiées par l'exécutif se retrouvent démultipliées dans toute l'organisation sociale et entraînent en permanence un déficit de crédibilité internationale. Comme quoi « tout est dans tout ».