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Analyse - Page 36

  • Mourir ou crever

     

    Pourquoi un jour ou l'autre se déclenchent les révolutions ?

     

    Parce que les victimes peuvent toujours choisir entre mourir et crever !!! N'en déplaise aux « directeurs de conscience » et autres manipulateurs de l'esprit humain, il y a toujours un jour « pas fait comme un autre » où le système se dérègle. Ce jour-là, rien ne va plus pour les dictateurs, et tout leur échappe subitement. Ce jour-là, ceux qui acceptaient de crever décident qu'il vaut mieux mourir, en prenant le risque de peut-être vivre, vivre d'eux-mêmes ou dans le cœur de ceux qui leur succéderont sur les mêmes territoires.

     

    Ainsi va la vie, qui contredit en permanence les astrologues, prédicateurs, traders, spéculateurs, et autres romanciers de notre lendemain. Ces esprits supérieurs qui vivent sur notre dos, en tentant de nous faire un avenir selon leurs besoins et leurs envies ne sont pas à envier. Ils cherchent une joie de vivre qui ne peut que les fuir, puisqu'ils passent leur temps à pourrir tout ce qui les entoure. Ils ne pensent pas à la fable du faiseur d'or, qui découvrit, mais trop tard, que transformer en or tout ce que l'on touche ne peut que conduire à mourir de faim. Et pourtant cette fable est la vie de tous les jours de la Corée du Nord, dont les dirigeants confisquent tout à leur profit, sans avoir d'objectif à atteindre autre que durer. Mais durer pour seulement mourir le plus tard possible ne peut être un avenir. Le but de la vie est de construire, non de permettre l'installation du parasitisme, puis de la gangrène.

     

    Les dictateurs ont-ils quelque chose à offrir, à part des promesses et des misères, et cela relève de l'analyse psychologique ordinaire, celle du respect de la diversité, qui ne s'impose pas, qui ne se décrète pas, mais qui se vit tout simplement.

     

    Il ne suffit pas d'imposer des lois pour le peuple, il faut une hygiène de vie, aussi bien en politique qu'ailleurs, et c'est tous les matins en se levant que chacun peut déjà découvrir qu'il n'a pas besoin de prendre au voisin de quoi satisfaire des lubies inutiles et coûteuses. Car plus ces égocentriques avancent dans la vie, plus ils s'entourent de systèmes inutiles et dangereux pour tous, dans le seul but de continuer, continuer à fabriquer des injustices, continuer à martyriser sans raison autre que de rendre hommage à leur inconsciente apologie du suicide. Dans de tels systèmes de pensée, tout finit mal, dans les obsessions, la paranoïa, l'angoisse, le désespoir ; la contemplation des malheurs que l'on développe ne peut pas créer du bien-être.

     

     

    Étudier ces situations dans les instances internationales permettrait peut-être de créer une méthode qui, comme les siphons, aspirerait les créateurs de telles organisations ! Car, comme toutes les catastrophes, ces situations résultent aussi de la faute de ceux qui n'ont pas pu ou voulu mettre fin à d'autres abus dans lesquels ils étaient eux-mêmes impliqués.

     

    Il faut bien se dire que ceux qui protègent des actes délictueux sont très mal placés pour donner des leçons à ceux qui ont mieux réussi qu'eux à imposer leurs délires et qui s'en cachent moins, ou pas du tout. Les armées, qu'elles soient celles de dictateurs de républiques bananières, celles de terroristes religieux, celles de caïds tous-puissants, celles de grandes puissances, militaires ou économiques, celles de petits pays comme la Corée, ont toutes le même dénominateur commun : la justice y est considérée comme une faiblesse et y reste un spectacle pitoyable.

     

     

     

    La seule méthode pour combattre est l'éducation, la prise de conscience par l'étude de l'Histoire et l'observation des conséquences néfastes des systèmes sociaux déséquilibrés.

     

     

     

    Et ceci s'applique à tous les pays, aussi bien aux plus grands qu'aux plus petits. Car c'est la réflexion consciente et partagée qui rend indispensable, parce qu'économiquement rationnel, la mise en place d'une organisation judiciaire équitable, contre-pouvoir nécessaire et incontournable.

  • Erreurs ... volontaires ...

     

     

     

    Les nouvelles technologies nous permettront peut-être de mieux contrôler notre avenir, si nous savons les prendre en main, et nous les approprier pour promouvoir la transparence et mettre à jour les erreurs, et les dysfonctionnements, souvent plus volontaires qu'il n'y paraît.

     

    La déontologie semble d'ailleurs l'art d'interdire aux autres ce que l'on pratique soi-même.

     

    Nous en voulons pour preuve les agissements des agences de notation qui s'attaquent aux dettes des États souverains. Les taux qui en résultent dépassent quelquefois largement le taux de l'usure, ce que les gestionnaires de l'ONU devraient interdire, en traduisant ceux qui prêtent ainsi devant le Tribunal Pénal International.

     

     

    Qui plus est, il est « bizarre » que des chefs d'État, conseillés par Goldman Sachs et Cie, puissent amener des pays à la cessation de paiement, sans conséquence pour eux-mêmes, ni pour les conseilleurs, sachant que les mêmes ont des intérêts chez les prêteurs et chez les agences de notation. Cela s'appelle des jeux truqués, dont les auteurs méritent seulement le goudron et la plume.

     

    Comment se fait-il que nous devions payer des intérêts à des gens qui prétendent savoir comment un pays doit être géré, alors qu'ils sont incapables de fournir un mode de calcul autre que des analyses du Produit Intérieur Brut, tirées d'un système de comptabilité qui privilégie les activités qu'ils contrôlent. Conflit d'intérêts et délit d'initiés garantis.

     

    Ces méthodes mafieuses, contraires à tous les principes de la solidarité internationale, doivent être débattues devant toutes les télévisions du monde, et déboucher sur d'autres débats que de savoir comment vont survivre les victimes des licenciements préconisés par ces tricheurs. Il est vraiment dommage de constater que ces individus puissent préférer augmenter l'épaisseur de la couche de caviar de leur toast plutôt que d'aider les victimes d'une catastrophe naturelle ou provoquée.

     

    Il va falloir faire des exemples et restaurer la confiance dans les institutions en agissant à la manière de l'Islande, par exemple. D'autres techniques existent, qui combattent aussi la spéculation.

     

    L'Économie ne doit pas être un miroir aux alouettes, elle doit permettre à ceux qui vivent sur la planète Terre de trouver des solutions à leurs problèmes. Et trouver des solutions ne consiste pas à trouver des pigeons ou des esclaves. C'est ce qu'il faut faire entériner par les instances internationales si l'on veut qu'à notre niveau la lutte contre la corruption, le trafic d'influence, soit réellement le souci de la Justice. Rendre la Justice consiste à faire respecter des principes et non à torturer des procédures pour protéger les gens influents. Car ceux qui ont mis les doigts dans la confiture ne s'arrêteront pas sans une Police et une Justice efficaces.

     

    Pourquoi avons-nous tant d'armées et de secrets d'État ? Tout simplement pour cacher ces méthodes qui permettent de dresser les peuples les uns contre les autres et d'en tirer de substantiels bénéfices ou avantages, ou privilèges (les noms changent, les idées restent).

     

    Dégrader des notations augmente les taux d'intérêt, donc les revenus des prêteurs. Cette différence doit servir à résoudre les problèmes, il n'est pas moral qu'elle serve à enrichir ceux qui n'en ont pas besoin.

     

    Il faut donc un consensus sur la réalité du PIB, pour que ce ne soit pas toujours les mêmes qui subissent les conséquences d'erreurs dans la gestion. Quand le citoyen pourra-t-il échapper aux conséquences de ces arrangements internationaux qui ont déclenché les grandes crises et les grands massacres ? Comment connaître et mettre en évidence ces opérations qui entraînent des déplacements de population planétaires et qui sont pourtant décidées sans en informer qui que ce soit ?

     

    Il est temps que la politique change de siècle, que l'économie change de cour, que la Justice change de robe, et que la Police change de méthodes.

     

  • Égalité et incompétence

     

     

     

    Il semble bien que l'incompétence a encore plus peur de l'Égalité que de la Liberté ou de la Fraternité.

     

    Car l'incompétence passe son temps à se cacher derrière des pseudos, que ce soit les héritages de l'Histoire, le respect des traditions, l'aptitude à la croyance, la sagesse des Anciens, la transmission des savoirs, la jurisprudence, …

     

    L’Égalité veut que toutes les erreurs soient passibles des mêmes conséquences, et donc que ce qui ruine le crédit des uns entraîne la chute des autres. Mais ce n'est pas le cas, et une erreur minime peut faire chuter celui qui a déjà bien peu, tandis que le puissant pourra se permettre de tricher, et même volontairement sans que cela ne lui soit reproché. Je ne parle même pas de ceux qui estiment que la Nature leur a donné un Droit à l'erreur. Drôle d'Administration, omnipotente, dont les syndicats sont puissants, mais incapables d'exiger l'application de la Loi Républicaine. À quoi servent-ils donc ?

     

     

    Pourtant, l'erreur due à l'incompétence est souvent plus grave que la tromperie volontaire, puisque celui qui la commet n'imagine même pas les conséquences de ses actes. Il en est ainsi de tous les va-t-en guerre qui n'hésitent pas à verser de l'huile sur le feu des conflits uniquement pour se mettre en valeur et faire parler d'eux, ou pour vendre des armes. C'est comme cela que des armes toujours plus puissantes et destructrices peuvent tomber entre les mains de gens irresponsables et l'on sait que les hoquets de l'Histoire nous ont montré qu'une association de gens de cette acabit peut aboutir aux pires catastrophes. Le pouvoir a tendance à se concentrer entre les mains de dirigeants incompétents et irresponsables qui rejettent en plus leurs fautes sur ceux qui n'auraient pas compris leurs motivations, extrêmement pures et positives bien sûr. Il semble que ce genre de personnages ont une spécialité : détecter ceux qui pourraient les dénoncer et en faire leurs soufre-douleurs, les rendant responsables des fautes qu'ils sont en train de commettre.

     

    Leur autre spécialité est de trouver des « experts », grassement payés, et qui sont capables de justifier n'importe quoi, du moment que cela leur assure un présent selon leurs envies. « Après moi le déluge », pensent volontiers ces citoyens à courte vue et gros estomac.

     

    Celui qui gagne la guerre avait toujours raison de la déclencher, et le perdant est toujours poursuivi pour des exactions. Est-ce si évident ? C'est d'ailleurs le risque de tout Tribunal de ne voir devant lui que celui qui peut y être amené.

     

     

    Et donc à nouveau se pose le problème de la capacité de la Justice à être un contrepoids des déséquilibres politiques ou économiques, lorsque tous les citoyens sont égaux devant elle. Celui qui utilise l'exécutif se met en avant, et devrait encourir donc normalement plus de risques de commettre des erreurs susceptibles de le faire poursuivre. Or, chez nous, ce n'est pas le cas, et le pouvoir exécutif et militaire échappe totalement à tout contrôle, jusqu'à être à l'origine des choix économiques majeurs pour l'avenir. Or, est-il envisageable de voir des généraux poursuivis pour avoir déclenché des fléaux économiques, puisque personne ne sait qu'ils contrôlent les budgets de recherche et développement de notre pays.

     

     

    Aujourd'hui peut-être, la question pourrait enfin se poser en raison des problèmes posés par les excès des grands dans leur appétit de suffisance, et leurs méthodes financières. Louis XIV faisait du spectacle pour impressionner les autres rois, et le peuple trinquait, puisqu'il n'était pas autorisé à critiquer. Mais son pouvoir était bien faible comparé aux outils que nos dirigeants possèdent aujourd'hui. Or, que constate-t-on ? Nous voyons de nouveau des dirigeants « très démocrates » nous rebattre les oreilles de la « Grandeur de la France ». Parler de Grandeur est-il admissible lorsque l'on défend l'Égalité et la Liberté, la Fraternité et la Solidarité. Il y a un tel abîme entre les deux que la philosophie se demande s'il ne s'agit pas d'une introduction aux cours de rattrapage pour élèves du fonds de la classe qui n'a suivi aucun cours de droit civique.

     

    Entre le Respect et la Grandeur, il y a un monde qui fait que le plus humble et le plus modeste peuvent être mieux écoutés que le plus prétentieux. Depuis quand parler de « tenir un rang » fait-il parti des intérêts républicains. Décidément, les nostalgiques de l'Ancien Régime, de la Monarchie, de la Dictature ne se cachent vraiment pas, il y a donc tout à craindre, et encore plus s'ils ne s'en rendent pas compte.

     

    Erreurs et dysfonctionnements sont en fait des moyens d'asseoir un pouvoir omnipotent et irresponsable, que seule l'Histoire pourra juger, puisque notre Justice n'est qu'illusions et faux semblants, masques et apparences, tromperies et exploitations.

     

    L'usage de la jurisprudence est aussi un bon moyen de justifier la répétition de comportements injustifiables.