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  • À quoi ça sert?

     

    Mais à quoi ça sert ?

    Les jeux ont des règles, et celui qui triche est éliminé, lorsqu'il est pris. Les arbitres et les contrôles sont renforcés en permanence pour se rapprocher du respect des règles.

    Dans la vie courante, ce n'est pas le cas, tricher est un métier qui s'apprend auprès de ceux qui ont déjà réussi, et qui cherchent des successeurs pour leur assurer une retraite tranquille.

    La société civile n'a pas pour but de chercher comment faire pour respecter les règles, elle se concentre en permanence sur les moyens à mettre en œuvre pour que la pagaille continue. Le menteur, le tricheur, le faussaire sont en permanence encensés et portés aux nues. Les commissions de l'ONU sont composées de « diplomates » qui sont capables de dire et de faire n'importe quoi, du moment qu'ils en reçoivent l'ordre. La déontologie, la morale, le respect sont montrés comme la démonstration de faiblesses inadmissibles dans les sphères gouvernementales.

    Les loups ne se mangent pas entre eux, mais les hommes s'étripent volontiers.

    La communication est surtout l'art du mensonge, et la richesse l'art de la fausseté.

    Les populations civiles demandent pourtant seulement des moyens de survivre, elles ne demandent pas que ce soit au détriment d'autres populations, mais le machiavélisme et autres techniques se chargent de dresser les peuples les uns contre les autres pour la gloire des chefs. Gloire dérisoire s'il en est, et preuve sans appel de leur incapacité à diriger.

    Celui qui prétend montrer ses capacités à diriger, alors qu'il se cache derrière l'irresponsabilité qu'il attache aux fonctions qu'il va exercer, celui qui prétend se dévouer à une cause, alors qu'il va en tirer des revenus substantiels, celui qui prétend s'occuper de tout et de son contraire, alors qu'il va simplement profiter du temps pendant lequel il va imposer ses diktats, n'est qu'une personnalité fausse dont les psychologues devraient facilement constater l'incompétence. Ils devraient aussi avoir la déontologie de devoir le déclarer au public. Chacun doit assumer ses compétences et être responsable. La victime d'une erreur est un échec pour la société entière.

    À l'occasion des élections, plus encore qu'à tout autre moment, il devrait être possible de dénoncer les erreurs, de montrer les actes délictueux, de pointer les délits mineurs ou majeurs que les nouveaux candidats devraient s'engager à ne pas refaire sous peine de suspension immédiate. Si l'Histoire ne repasse pas deux fois les mêmes plats, elle réutilise toujours les mêmes restes pour nous resservir les mêmes turpitudes.

    Il serait quand même temps de faire des progrès, et de se poser des questions sérieuses sur la gouvernance et les méthodes de contrôle des dirigeants. La diplomatie n'est pas une science, mais l'art de se servir des autres pour atteindre des buts en général peu avouables, sinon les secrets d'État souvent invoqués seraient inutiles. Il appartient aux philosophes de faire des propositions, autres que des copies du passé, et donc déjà d'arrêter de faire croire que celui qui étudie la philosophie est un philosophe. Étudier a pour but d'accumuler des données, de les comparer avec d'autres et d'en tirer des conclusions pour progresser. Or, nos soit-disants philosophes ne proposent pas de solutions pour améliorer la gouvernance humaine, ils se contentent d'enseigner les pensées déjà disponibles , en en tirant un revenu plus ou moins important et stable, sans dénoncer ni proposer. À quoi cela sert-il donc ?

    Défendre des convictions, c'est descendre dans l 'arène et faire quelque chose pour améliorer la situation existante, ce n'est pas le cas des dirigeants actuels qui nous proposent soit la misère, soit la guerre, soit l'inaction, tout en les faisant vivre grassement. Les victimes qui par milliers hurlent dans le vide sont des accusateurs qui devraient pouvoir étaler leur malheur et en faire la base des actions à entreprendre. Que peut-on penser de dirigeants qui cachent les conséquences des irradiations pour pouvoir continuer à vendre des armes à uranium appauvri, de ceux qui cachent ces conséquences pour garder le pouvoir, de ceux qui les cachent pour pouvoir prendre le pouvoir, la même chose pour les produits toxiques, pour les médicaments aux effets secondaires calamiteux, quel sens donnent-ils à l'Humanité ? Strictement aucun. Ils ne sont que de sinistres images du passé. L'avenir de l'Humanité passe par la sagesse de ses institutions et leur équilibre. Il faut bien reconnaître que ce sera un bouleversement notoire, puisque personne ne l'a jamais connu.

     

  • Déontologie

     

              Il y aurait deux catégories de citoyens, ceux qui sont crédibles et les autres. Ceux qui sont crédibles se contentent d'affirmer, et les autres ne peuvent mettre en doute leur parole. Il est temps de rejeter ces affirmations qui relèvent de restes de l'Ancien Régime : ce qui est dit doit systématiquement être prouvé, pour tous les citoyens de ce pays. Les victimes des dysfonctionnements sont trop bien placées pour pouvoir montrer, preuves en main, que ceux qui disposent du pouvoir sont habitués à dire sans faire, à ordonner sans justifier, à être horrifiés de peccadilles et à tolérer l'impensable, à mentir et à tricher, en utilisant leur pouvoir pour impressionner et falsifier en permanence.

    Il existe dans ce pays une preuve irréfutable de cette situation : c'est le dessous de table. En effet, cette méthode de vente, qui consiste à verser des montants hors la vue du fisc, est tellement ancrée qu'elle est considérée comme une pratique normale dans de nombreux métiers, en particulier l'immobilier. Or, qui possède les biens ayant la plus grande valeur, certainement pas les pauvres, qui peinent déjà à honorer leurs charges courantes. Cette pratique est donc une habitude de catégories sociales élevées. Il existe des régions ou le risque de telles pratiques est encore plus élevé, donc si nos haut-fonctionnaires avaient une déontologie réelle, nous constaterions leur absence sur le marché immobilier de ces régions. Ce n'est pas le cas. Par contre, les fonctionnaires du fisc des régions concernées ont des habitudes étonnantes : ils utilisent par exemple des méthodes interdites par le Conseil d'État pour faire leurs contrôles, redressant au forfait !!! Toute l'économie locale est liée à ces sommes importantes qui alimentent de nombreux métiers liés à l'immobilier. De ce fait, dans ces métiers, les mêmes causes produisent les mêmes effets : des travaux non soumis au fisc, des redressements au forfait, et ainsi de suite. Mais les fonctionnaires sont rarement mis en cause, ce qui inclut les tribunaux dans le circuit.

    Qui s'en émeut ? Qui le dénonce ? Car la remise en règle poserait de gros problème d'organisation, remettrait en cause le clientélisme politique, et déclencherait donc des séismes locaux que pas un notable n'a le courage d'affronter. Il vaut mieux effleurer le problème à l'occasion d'élections, et crier « au scandale » le temps d'un vote.

    Une autre conséquence est la difficulté que rencontrent des personnes extérieures pour s'installer dans ces régions. En effet, il faut immédiatement s'intégrer dans ces méthodes de gestion pas très rigoureuses, savoir « arroser » au bon moment. Celui qui s'y refuse se retrouve « victime » de comportements bizarres : menaces, agressions, incendies, accidents, jusqu'à la nécessité de quitter la région. Ceci n'est pas propre à la France, et est un comportement courant partout où le consensus social n'est pas suffisant pour cimenter la moralité publique. Toutes les régions qui ont fait l'objet d'occupations militaires prolongées, de gestions imposées par des autorités hiérarchisées et peu intégrées ont connues ou connaissent de telles anomalies.

    Pour y remédier, et éviter des situations de dictature, de système mafieux, de corruption active et passive, le fonctionnement doit être transparent et ouvert, de telle manière que la confiance dans les institutions recoupe la confiance dans les personnes. Pour que cette transparence soit effective, il faut que les circuits financiers soient eux aussi transparents, sinon tout est perdu. En effet, les étrangers peuvent régler hors la vue des autorités les sommes qu'ils veulent, ce qui engendre la possibilité de blanchiement, donc attire les capitaux issus des activités mafieuses.

              Nous revenons donc sur nos demandes permettant à des victimes de s'adresser à des enquêteurs étrangers pour faire enregistrer les infractions commises dans de telles conditions, surtout lorsqu'elles sont flagrantes. Une fois les preuves définitivement protégées, des instances internationales devraient pouvoir faire la police en mettant à jour les pratiques réelles, de telle manière que les fraudeurs soient mis devant l'obligation de s'expliquer, sans pouvoir s'en prendre aux témoins déjà suffisamment éprouvés par les faits en cause.

    Quand des policiers accusent par exemple une victime, pour protéger des vols commis par leurs collègues, et mettent en place des mises en scène avalisées par des magistrats, la victime doit pouvoir déposer les preuves devant les enquêteurs de la Cour Européenne qui pourront se charger de trier le dossier. Ces affaires sont à l'origine d'un « marché » entre fonctionnaires, politiques, affairistes dont les conséquences peuvent aller jusqu'à la faillite d'une économie, ce que nous vivons d'ailleurs en ce moment.

  • La moindre des choses

     

    La Fraternité a peut-être des limites, mais elles ne sont certainement pas les mêmes pour tous les français. De quelle fraternité peuvent parler ceux qui refusent aux irradiés le moindre dédommagement, la moindre reconnaissance, de quelle France se réclament-t-ils, quel droit prétendent-ils défendre ? Celui de payer des millions d'euro en commissions bidons, celui de payer des experts que personne ne reconnaît au niveau international, celui de virer des fonds sur des paradis fiscaux, celui de ne pas payer d'impôts lorsque l'on est riche, ce n'est pas le droit de notre république, et ce ne le sera jamais. Détourner la fonction publique, ce n'est pas la première fois que cela se fait, et certainement pas la dernière, mais il y a quand même des limites à ne pas dépasser. En refusant aux victimes des essais nucléaires français la reconnaissance que la science constate malheureusement partout dans le monde, nous avons atteint un niveau de honte que peu de dictateurs ont cotoyé, car cela oscille entre le ridicule et le scandaleux, cela fait rire jaune, cela rend triste pour la culture française, car les fameux experts touchent, eux, des fonds publics, pour insulter des gens qui n'avaient souvent même pas idée que de telles situations puissent exister, et qui croyaient que l'État était là pour les protéger de tels risques. Ce n'est même plus de l'abus d'autorité, car cela confine à l'autisme, à l'incohérence, à l'absurdité. Il n'y a plus rien à dire, mais il est plus que temps de s'indigner et de se rappeler que ceux qui mettent en danger la population civile sans cause et sans raison autre que leur incompétence doivent rendre des comptes devant les instances internationales. Que chaque association cherche dans ses archives les documents qui permettent de déclencher les procédures de génocide, et cherche une instance internationale reconnue capable de porter sur le devant de la scène les exactions de ceux qui croient que seuls ceux qui perdent une guerre peuvent être poursuivis pour crime contre l'Humanité. Il est grand temps de chercher partout dans les services secrets et ailleurs ceux dont la folie meurtrière a permis de mettre en place des politiques de destruction globale de population, uniquement « pour voir les effets sur une population civile ».

              La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme n'est pas un chiffon de papier qui peut se négocier, à coup de pétrole, d'uranium, d'armes, de drogues, de montages financiers opaques, c'est un outil au service de ceux qui n'ont rien, mais sont nombreux et peuvent aussi bien que les autres utiliser la science pour être protégés de la folie du pouvoir.

    Il n'y a pas d'excuse à la folie meurtrière, il n'y a que des comptes à payer, car de toute manière, il faut bien un jour mettre les armes au ratelier. La Police doit devenir un outil de progrès, et non un moyen de faire taire les victimes. Pour ce faire, tout est question d'organisation et de dénonciation, de publication et de dévouement. Des gens qui meurent à cause des trafics, des armes, de la drogue, des irradiations, …, il y en a tous les jours, et tous le savent, n'en déplaise aux auteurs de ces situations, ils ne pourront pas les tuer plusieurs fois, ils ne pourront pas faire disparaître toutes les données, il faut donc mettre au jour et à jour en permanence les effets de ces actes en cherchant qui a signé, et qui doit donc être poursuivi. Citer à comparaître, en comparution immédiate les signataires des ordres devrait contribuer à diminuer les volontaires, même bien payés. Le secret-défense, lorsqu'il sert à camoufler un crime contre l'Humanité n'est pas opposable devant les juridictions internationales. Il faut donc mettre en avant les éléments de décisions qui tombent sous le coup de telles instances. Le temps fera le reste, puisque ce combat est engagé pour les générations futures, pour que l'éducation mette l'accent sur les actes infamants, et non sur des images d'Épinal destinées à montrer la guerre « fraîche et joyeuse », alors que des engagements internationaux ont été signés, et sont foulés au pied par des irresponsables qui se cachent derrière les tampons de la République, mais n'assument surtout pas leur veulerie.

    L'armée des petits, des sans-grade, est innombrable et grossit tous les jours, elle ne peut donc pas perdre, à condition de rester conforme à ses objectifs, et aux moyens que le ciel et le temps lui donnent, et qu'elle ne se trompe jamais d'adversaires.