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sagesse

  • La loi du plus fort

    La diplomatie relève plus des plumes du paon que que d'une réelle sagesse !

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  • À quoi ça sert?

     

    Mais à quoi ça sert ?

    Les jeux ont des règles, et celui qui triche est éliminé, lorsqu'il est pris. Les arbitres et les contrôles sont renforcés en permanence pour se rapprocher du respect des règles.

    Dans la vie courante, ce n'est pas le cas, tricher est un métier qui s'apprend auprès de ceux qui ont déjà réussi, et qui cherchent des successeurs pour leur assurer une retraite tranquille.

    La société civile n'a pas pour but de chercher comment faire pour respecter les règles, elle se concentre en permanence sur les moyens à mettre en œuvre pour que la pagaille continue. Le menteur, le tricheur, le faussaire sont en permanence encensés et portés aux nues. Les commissions de l'ONU sont composées de « diplomates » qui sont capables de dire et de faire n'importe quoi, du moment qu'ils en reçoivent l'ordre. La déontologie, la morale, le respect sont montrés comme la démonstration de faiblesses inadmissibles dans les sphères gouvernementales.

    Les loups ne se mangent pas entre eux, mais les hommes s'étripent volontiers.

    La communication est surtout l'art du mensonge, et la richesse l'art de la fausseté.

    Les populations civiles demandent pourtant seulement des moyens de survivre, elles ne demandent pas que ce soit au détriment d'autres populations, mais le machiavélisme et autres techniques se chargent de dresser les peuples les uns contre les autres pour la gloire des chefs. Gloire dérisoire s'il en est, et preuve sans appel de leur incapacité à diriger.

    Celui qui prétend montrer ses capacités à diriger, alors qu'il se cache derrière l'irresponsabilité qu'il attache aux fonctions qu'il va exercer, celui qui prétend se dévouer à une cause, alors qu'il va en tirer des revenus substantiels, celui qui prétend s'occuper de tout et de son contraire, alors qu'il va simplement profiter du temps pendant lequel il va imposer ses diktats, n'est qu'une personnalité fausse dont les psychologues devraient facilement constater l'incompétence. Ils devraient aussi avoir la déontologie de devoir le déclarer au public. Chacun doit assumer ses compétences et être responsable. La victime d'une erreur est un échec pour la société entière.

    À l'occasion des élections, plus encore qu'à tout autre moment, il devrait être possible de dénoncer les erreurs, de montrer les actes délictueux, de pointer les délits mineurs ou majeurs que les nouveaux candidats devraient s'engager à ne pas refaire sous peine de suspension immédiate. Si l'Histoire ne repasse pas deux fois les mêmes plats, elle réutilise toujours les mêmes restes pour nous resservir les mêmes turpitudes.

    Il serait quand même temps de faire des progrès, et de se poser des questions sérieuses sur la gouvernance et les méthodes de contrôle des dirigeants. La diplomatie n'est pas une science, mais l'art de se servir des autres pour atteindre des buts en général peu avouables, sinon les secrets d'État souvent invoqués seraient inutiles. Il appartient aux philosophes de faire des propositions, autres que des copies du passé, et donc déjà d'arrêter de faire croire que celui qui étudie la philosophie est un philosophe. Étudier a pour but d'accumuler des données, de les comparer avec d'autres et d'en tirer des conclusions pour progresser. Or, nos soit-disants philosophes ne proposent pas de solutions pour améliorer la gouvernance humaine, ils se contentent d'enseigner les pensées déjà disponibles , en en tirant un revenu plus ou moins important et stable, sans dénoncer ni proposer. À quoi cela sert-il donc ?

    Défendre des convictions, c'est descendre dans l 'arène et faire quelque chose pour améliorer la situation existante, ce n'est pas le cas des dirigeants actuels qui nous proposent soit la misère, soit la guerre, soit l'inaction, tout en les faisant vivre grassement. Les victimes qui par milliers hurlent dans le vide sont des accusateurs qui devraient pouvoir étaler leur malheur et en faire la base des actions à entreprendre. Que peut-on penser de dirigeants qui cachent les conséquences des irradiations pour pouvoir continuer à vendre des armes à uranium appauvri, de ceux qui cachent ces conséquences pour garder le pouvoir, de ceux qui les cachent pour pouvoir prendre le pouvoir, la même chose pour les produits toxiques, pour les médicaments aux effets secondaires calamiteux, quel sens donnent-ils à l'Humanité ? Strictement aucun. Ils ne sont que de sinistres images du passé. L'avenir de l'Humanité passe par la sagesse de ses institutions et leur équilibre. Il faut bien reconnaître que ce sera un bouleversement notoire, puisque personne ne l'a jamais connu.