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technocratie

  • Conseil Supérieur de la Magistrature

    Aux dernières informations, la saisine directe aurait été votée en décembre, mais le faible nombre de réactions, et surtout la négativité des réactions des professionnels est de très mauvais augure pour le futur.

    D'autant que pendant ce temps, les capacités du Défenseur des Droits filent un mauvais coton. Il semble vouloir être plus une confiscation des droits d'avoir un véritable recours que la possibilité pour la victime de trouver enfin une oreille attentive lorsque le système judiciaire et policié a décidé qu'un citoyen doit se taire.

    Notre pays semble faire deux pas en avant, lorsque les autres pays d'Europe s'étonnent de ce qu'ils voient chez nous, puis trois pas en arrière en utilisant les arcanes du fonds de commerce jésuistique. Car toutes les langues ne permettent pas de couper les cheveux en quatre, et notre classe dirigeante le sait bien, qui adore les titres, mais surtout les cumuler, et confisquer les Droits des Citoyens au bénéfice de ceux qui savent (savent surtout exploiter la crédulité des gens honnêtes).

    Il apparaît que les magistrats, lorsqu'ils pensent à leur indépendance, pensent surtout à être inamovibles et irresponsables. Ils ne pensent pas que le principe de l'Égalité puisse les concerner, je pense que l'École de la Magistrature doit  pourtant comporter quelque part cette mention, et si ce n'est pas le cas, nous sollicitons les élus pour réparer ce manque, pour le moins étonnant. Par la même occasion, il serait bon de leur rappeler que deux autres principes régissent notre République, la Liberté, et la Fraternité qui chacun interdisent d'assister à une iniquité sans réagir.

    Nous pourrions à nouveau suggérer que des jurys populaires existent, mais pour intervenir lorsque des membres de la fonction publique sont en cause, à tous les niveaux, puisque la lecture des faits divers fait apparaître des cas de magistrats "pédophiles", de magistrats corrompus, de magistrats irrespectueux, de magistrats voleurs, dont personne n'a trouvé la condamnation sur les registres judiciaires. La même chose s'appliquerait bien sûr à toutes les catégories de l'administration, en particulier aux hauts-fonctionnaires qui passent des grandes administrations aux grandes entreprises, qui se moquent des délits d'initiés, qui hantent les antichambres des élus à tous les niveaux, et imposent leur vision du fonctionnement de la technocratie, au lieu de mettre en oeuvre les décisions des élus. Car l'incompétence et le clientélisme sont deux plaies que seule la possibilité de dénonciation publique peut combattre.