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corruption - Page 4

  • Perdre la tête ou tourner la tête !

     

    Les Valeurs de la République ont perdu la tête.

     

    Peut-on lutter pour des valeurs tout en s'en « foutant royalement » ?

     

    Peut-on faire de l'hypocrisie le symbole de la réussite sociale ?

     

    Peut-on se battre tous les jours jusqu'à en mourir ?

     

    Les droits fondamentaux existent-ils vraiment ?

     

    Celui qui est victime de la corruption, de la concurrence déloyale, et que l'on désigne encore comme coupable, puisqu'on le rend responsable de l'échec symbolisé par le dépôt de bilan ou le licenciement, est-il surprenant qu'il ait l'impression que le monde entier se ligue contre lui. Est-il surprenant qu'il bascule dans le repliement sur soi, dans la négation de son environnement comme facteur de valorisation, jusqu'au suicide parfois ?

     

    Quand la société est incapable, ou peut-être qu'elle le fait volontairement, de s'occuper de ceux qui entreprennent, de ceux qui créent l'activité qui sera la base du sacro-saint PNB, ou plutôt qu'elle s'ingénie à considérer que toute modification de l'environnement doit être combattue, sauf si elle est induite par des personnalités en vue, qui s'autorisent tous les débordements, au nom d'un pouvoir supérieur, d'un droit du plus fort, de la négation du bon sens ….

     

    Notre administration prétend s'occuper des victimes, mais multiplie les organismes « qui font semblant », puisqu'ils servent à faire passer la pilule.

     

    La réalité est bien différente : « Si vous êtes dépassé par les événements », tant pis pour vous, vous êtes fini, c'est même la curée, puisqu'il n'existe aucun défenseur pour dénoncer les problèmes qui vous ont fait chuter. C'est seulement l'occasion de « faire des affaires ». Celui qui lâche était un faible, tant pis pour lui.

     

    Dans un pays ruiné par la corruption, où la justice et les services publics passent une bonne partie de leur temps à s'amnistier, (ce qui ne peut que dégoûter le fonctionnaire consciencieux), où les justices parallèles permettent d'absoudre ou d'abattre à la demande, où les tabous sont légion sur les lois votées, mais jamais appliquées, où les conséquences économiques des spéculations sont la ruine d'un nombre de plus en plus grand de citoyens, peut-on proposer quelque chose ?

     

     

    Bien que le faire soit déjà suspect, nous nous hasarderons à proposer de faire déjà un état des lieux des efforts faits par des indépendants qui ont lancé des systèmes de financement locaux, des systèmes d'écoute pour aider à survivre, des projets de revitalisation, tous ont pour but de « vivre au pays ». Car, quel que soit la situation, il faut se rattacher à l'espoir d'un avenir reconstruit sur des valeurs de soutien, de partage, d'accueil. Au-delà du clientélisme ambiant, c'est un devoir pour les membres d'une même société de trouver une place pour chacun de ses membres sans contrepartie. Il ne semble pas que les décisions de nos administrations tatillonnes et pointilleuses aillent dans ce sens. Comment une justice autiste, mais fidèle à l'hermine royale, peut-elle prétendre détenir toutes les vérités, alors qu'elle est incapable d'être républicaine, qu'elle est incapable de respecter les Droits Fondamentaux qu'elle est chargée d'appliquer. Par exemple, le Médiateur des Droits affiche sur son site qu'il n'intervient que dans certains cas, tandis qu'il s'affiche sur les sites européens comme le garant des Droits de l'Homme dans leur ensemble. Les rapports nous montrent du doigt et nous condamnent pécuniairement, mais seuls quelques textes évoluent pour tromper le monde, tandis que les juridictions s'en moquent totalement, au nom de « l'indépendance des juges ». Comme si les juges étaient libres ou non d'appliquer les lois ! Et s'il n'y avait qu'eux, mais les autres administrations affichent le même état d'esprit, et se mangent la laine sur le dos pour s'attribuer des financements qui ne peuvent plus continuer à augmenter sans cause, sans objet, et sans contribuable.

     

  • Le vertige

     

     

    Dans tous les sens du terme, il n'y a pas d'autre mot pour essayer de transcrire l'impression que donne l'accumulation de la richesse dans le monde. Et pourtant, jamais autant de fonctionnaires internationaux ne se sont penchés sur le problème de la pauvreté. La sociologie présente cette particularité de nous permettre de comprendre une situation, sans nous permettre d'agir. Le sociologue constate, il est un spectateur privilégié, pieds et poings liés.

     

    De ce fait, le cri, de plus en plus assourdissant, de toutes les victimes de ces hauts faits économiques ne peut masquer leur incapacité à agir.

     

    Celui qui n'a rien peut quelquefois devenir riche, celui qui est réellement devenu riche ne peut plus revenir en arrière. La cohorte de ceux qui doivent leur « situation » aux gens riches est telle qu'ils vont se charger de faire vivre le système. Leur intérêt immédiat est de ne pas voir, de ne pas entendre, et de ne rien faire. Les lanceurs d'alerte sont ceux qui choisissent volontairement de quitter la cohorte, sont-ils inconscients ou ont-ils un sens de l'Histoire au-delà du commun des mortels, peut-être ont-ils simplement un sens des valeurs différent. Comment savoir qui s'inscrit dans le sens de l'Histoire ? Impossible de répondre pour notre esprit limité.

     

    Car, c'est là le plus dur, reconnaître que l'Humanité est incapable de comprendre son Histoire relève d'une conscience individuelle qui dépasse toute volonté d'accumulation matérielle. La richesse, qui mobilise toutes les capacités intellectuelles de la société occidentale, tente bien de noyer le problème, en essayant de montrer que tous les systèmes actuels, politiques et économiques, tendent à s'unifier autour de la justification de son existence.

     

    Mais cette philosophie, si elle en est réellement une, ne peut masquer son incapacité à organiser une vie sociale capable de maîtriser l'environnement immédiat de l'humain. La richesse se caractérise par de l'activisme et du nombrilisme, deux erreurs de l'application des capacités cognitives à l'étude de l'environnement. Les riches sont responsables, mais pas coupables, donc circulez, il n'y a rien à voter, vos droits sont ce qu'ils vous laissent à ronger, puisqu'ils contrôlent les rouages de l'organisation sociale. La méthode est celle de la corruption passive la plus ordinaire, puisque tout ce qui est refusé aux riches engendrera de l'austérité et des restrictions. Il ne faut pas oublier que la coercition la plus ordinaire permet de marginaliser, sinon de faire disparaître les pensées divergentes. Les religions promettent un ailleurs meilleur, la richesse considère qu'elle aura les moyens de s'attribuer cet ailleurs dès aujourd'hui, tout en exploitant la crédulité ordinaire pour amplifier encore son emprise. Être riche permet de croire que l'immortalité est à portée de main, même si l'Humanité en meurt.

     

    Toutes ces considérations pour constater que nos efforts ne peuvent se limiter à lutter contre les injustices. Nous devons donner du sens à la vie, à la mort, ce que ne font pas les vendeurs d'illusion. Toute vie est transmission, mais d'autre chose que d'un patrimoine éphémère évalué par Pierre ou Jacques, et notre réussite dépendra de la capacité à trier dans les technologies celles qui accéléreront la marche de la science vers la fusion de l'Homme et de son environnement.

     

     

     

  • Nos demandes sont simples

     

    Nos demandes sont simples :

     

    • Quelle est la garantie que la justice n’est pas toute-puissante ? Puisque si personne ne la contrôle, elle est de fait toute-puissante.

     

    Exemples : dossiers d'instruction disparus, fausses déclarations de la police ou de la gendarmerie, jugements non motivés, décisions illégales, ...

     

    • À qui le justiciable peut-il adresser gratuitement ses plaintes quand il se heurte à des dysfonctionnements et des erreurs graves qui portent atteinte au droit fondamental de la défense ?

     

    Exemples : Accusations gratuites, pièces non communiquées, abus d'autorité, petits « arrangements », … !!

     

    • À quel organisme indépendant, neutre et impartial, le justiciable peut-il adresser gratuitement ses requêtes quand il a des raisons de se plaindre d’un juge, d’un avocat ou de tout autre auxiliaire de justice ?

     

    Exemples : conflits d'intérêt, réseaux occultes, trafics d'influence, ...

     

    • Comment le justiciable peut-il obtenir gratuitement la réparation des préjudices qu’il a subis ?

     

    La Justice ignore les victimes, tout citoyen est d'ailleurs une victime potentielle, ...

     

    • Combien de plaintes le CSM a-t-il admises depuis janvier 2011, c’est-à-dire depuis que le justiciable peut le saisir pour se plaindre du comportement d’un magistrat ?

    • Quelle est la garantie que la Cour de cassation casse et annule les décisions qui ne sont pas conformes aux règles de droit ?

    • Le justiciable ne serait-il donc pas un citoyen comme un autre ?

    • À qui, si ce n’est au Président de la République, au Garde des Sceaux ou aux députés, peut-il soumettre ses plaintes ?

     

    La rengaine sur « l'indépendance de la Justice » ne résout rien.

     

    • Aux juges ? Alors qu’il se plaint des juges, on lui demande de signifier ses doléances au juge, qui devient automatiquement juge et partie !

    • Alors qu’il se plaint des avocats, on lui demande de prendre et de payer un avocat pour signifier ses doléances au juge qui devient, là encore, automatiquement, sous l’effet du corporatisme, juge et partie. Et quand bien même, il le ferait, quelle serait la garantie que sa cause serait examinée avec impartialité et objectivité ?

    • À la Cour de cassation ? La Cour de cassation, chargée en ultime ressort de vérifier que la justice est rendue en conformité avec les règles de droit ?

     

    Mais nous avons les preuves que les recours en cassation peuvent être délibérément entravés.

     

    Car l'Humanité reste l'Humanité, avec ses faiblesses ! Tous les philosophes s'accordent pour reconnaître que le pouvoir corrompt, alors lorsqu'en plus rien n'est contrôlé, où va-t-on ? Vers la corruption ordinaire, habituelle, clientéliste et irresponsable, celle que nous vous demandons de faire reculer.