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suicide

  • Perdre la tête ou tourner la tête !

     

    Les Valeurs de la République ont perdu la tête.

     

    Peut-on lutter pour des valeurs tout en s'en « foutant royalement » ?

     

    Peut-on faire de l'hypocrisie le symbole de la réussite sociale ?

     

    Peut-on se battre tous les jours jusqu'à en mourir ?

     

    Les droits fondamentaux existent-ils vraiment ?

     

    Celui qui est victime de la corruption, de la concurrence déloyale, et que l'on désigne encore comme coupable, puisqu'on le rend responsable de l'échec symbolisé par le dépôt de bilan ou le licenciement, est-il surprenant qu'il ait l'impression que le monde entier se ligue contre lui. Est-il surprenant qu'il bascule dans le repliement sur soi, dans la négation de son environnement comme facteur de valorisation, jusqu'au suicide parfois ?

     

    Quand la société est incapable, ou peut-être qu'elle le fait volontairement, de s'occuper de ceux qui entreprennent, de ceux qui créent l'activité qui sera la base du sacro-saint PNB, ou plutôt qu'elle s'ingénie à considérer que toute modification de l'environnement doit être combattue, sauf si elle est induite par des personnalités en vue, qui s'autorisent tous les débordements, au nom d'un pouvoir supérieur, d'un droit du plus fort, de la négation du bon sens ….

     

    Notre administration prétend s'occuper des victimes, mais multiplie les organismes « qui font semblant », puisqu'ils servent à faire passer la pilule.

     

    La réalité est bien différente : « Si vous êtes dépassé par les événements », tant pis pour vous, vous êtes fini, c'est même la curée, puisqu'il n'existe aucun défenseur pour dénoncer les problèmes qui vous ont fait chuter. C'est seulement l'occasion de « faire des affaires ». Celui qui lâche était un faible, tant pis pour lui.

     

    Dans un pays ruiné par la corruption, où la justice et les services publics passent une bonne partie de leur temps à s'amnistier, (ce qui ne peut que dégoûter le fonctionnaire consciencieux), où les justices parallèles permettent d'absoudre ou d'abattre à la demande, où les tabous sont légion sur les lois votées, mais jamais appliquées, où les conséquences économiques des spéculations sont la ruine d'un nombre de plus en plus grand de citoyens, peut-on proposer quelque chose ?

     

     

    Bien que le faire soit déjà suspect, nous nous hasarderons à proposer de faire déjà un état des lieux des efforts faits par des indépendants qui ont lancé des systèmes de financement locaux, des systèmes d'écoute pour aider à survivre, des projets de revitalisation, tous ont pour but de « vivre au pays ». Car, quel que soit la situation, il faut se rattacher à l'espoir d'un avenir reconstruit sur des valeurs de soutien, de partage, d'accueil. Au-delà du clientélisme ambiant, c'est un devoir pour les membres d'une même société de trouver une place pour chacun de ses membres sans contrepartie. Il ne semble pas que les décisions de nos administrations tatillonnes et pointilleuses aillent dans ce sens. Comment une justice autiste, mais fidèle à l'hermine royale, peut-elle prétendre détenir toutes les vérités, alors qu'elle est incapable d'être républicaine, qu'elle est incapable de respecter les Droits Fondamentaux qu'elle est chargée d'appliquer. Par exemple, le Médiateur des Droits affiche sur son site qu'il n'intervient que dans certains cas, tandis qu'il s'affiche sur les sites européens comme le garant des Droits de l'Homme dans leur ensemble. Les rapports nous montrent du doigt et nous condamnent pécuniairement, mais seuls quelques textes évoluent pour tromper le monde, tandis que les juridictions s'en moquent totalement, au nom de « l'indépendance des juges ». Comme si les juges étaient libres ou non d'appliquer les lois ! Et s'il n'y avait qu'eux, mais les autres administrations affichent le même état d'esprit, et se mangent la laine sur le dos pour s'attribuer des financements qui ne peuvent plus continuer à augmenter sans cause, sans objet, et sans contribuable.

     

  • Corruption en direct

     

    La réalité dépasse toujours la fiction.

     

    Pendant que nos télés nous passent en boucle des émissions sur la traque des trafiquants, des infractions, sur les exploits des juges extralucides, sur le dévouement des commissaires incorruptibles, la UNE nous rappelle la triste réalité :

     

    - rapport du GRECO sur la « non-lutte » contre la corruption ;

     

    - grève des salariés sous-payés, puis même pas payés, travaillant pour le groupe EIFFAGE ;

     

    - condamnations diverses et variées d'élus ;

     

    - publication sur la « French Corruption » ;

     

    - note chinoise sur la corruption en France ;

     

    - long fleuve tranquille des enquêtes impossibles ;

     

     

     

    Pour le reste, si vous avez l'occasion de débattre, en privé bien sûr, avec des patrons d'entreprises petites et moyennes, vous en entendrez de toutes les couleurs, puisque cela déborde même dans la presse. La corruption passive est le mode de fonctionnement par défaut de la hiérarchie administrative. Le principe d'autorité permet d'enterrer facilement des affaires énormes, et ce ne sont pas les quelques journalistes un peu plus combatifs qui sauveront la presse et les médias, devenus les rois du bénit-oui-oui, subventions oblige.

     

     

    Le rapport du GRECO, organisme européen chargé d'analyser les législations contre la corruption et leur mise en œuvre dans les pays de l'OCDE, pour faire simple, met en évidence, malgré son style très diplomatique, les méthodes mises en place pour s'exonérer de la lutte contre la corruption. En effet, lorsque notre législation se met en conformité avec un texte international, elle crée en même temps des domaines non concernés qui vont permettre de continuer sous d'autres formes les mêmes agissements. En ce qui concerne par exemple les financements occultes des partis, de la politique, et des élections, cela est même affirmé avec un certain agacement, semble-t-il.

     

     

    Il est bien évident que les victimes de ces comportements scandaleux attendaient plus d'un gouvernement plus prés du peuple, ou qui se disait tel. Les « signaux forts », comme aiment à annoncer les communicants sont restés les mêmes qu'avant : soutiens abusifs aux relations, copinages pas très honnêtes, clientélisme et affairisme coûteux pour les finances publiques, opacité des décisions et des engagements. Dans tous les domaines, ce sont les haut-fonctionnaires qui continuent à décider, l'important est de noyer le poisson, de pourrir le problème, de faire de l'intellectualisme de salon littéraire, tout en se servant des moyens de pression actuels : endettement des ménages, pression électorale, peur des extrêmes, désinformation.

     

     

    Car c'est dans les textes votés et surtout dans les applications jurisprudentielles que la réalité explose ; le citoyen continue d'être sous tutelle, écarté des grands choix à long terme, il ne peut faire pression sur des élus dont le plus grand nombre court à la gamelle, il est noyé sous des débats secondaires, il lui est interdit de réclamer lorsqu'il est victime d'une « bavure ».

     

     

    En effet, les litiges avec les administrations se payent d'abord,

     

    les parquets décident des affaires qui ont le droit d'exister,

     

    l'internement continue, si incroyable que cela puisse paraître, pour mater des récalcitrants,

     

    les suicides sont monnaie courante, et sont une « spécificité » française,

     

    les amendes ou les frais financiers ruinent une autre partie des râleurs,

     

    les associations servent autant à arroser et camoufler qu'à créer,

     

    les arrangements sont le seul moyen de survivre, méthode de corruption qui permet d'obliger au silence, puisqu'on vous trouvera bien « quelque chose » si vous osiez encore vous plaindre.

     

     

    À ce sujet, il est pour le moins amusant de regarder les problèmes judiciaires des élus et membres des centaines, pour ne pas dire des milliers de participants à cette « embrouillamini national ». Car ceux qui les dénoncent ont tendance à en rajouter, pour justifier le « tous pourris », ce qui n'est pas vraiment la réalité. Par rapport au nombre d'élus, de commissions, d'enquêtes, il n'y a pas tellement de fraude directe, genre détournement. Mais, si vous regardez les méthodes de remboursement des frais, les types de frais autorisés, les conditions de fonctionnement, l'objet choisi (présences, déplacements, accessoires, …), c'est là que vous comprenez ce qu'est « l'assiette au beurre ». Et le nombre des bénéficiaires est faramineux. Les histoires de cigares n'en sont qu'un exemple, mais qui montre bien que les occasions peuvent être multiples, et pour le moins incroyables.

     

    Tout y passe, tout est subventionnable, tout est achetable, quant aux victimes, ce sont des dégâts collatéraux indispensables à la bonne marche de la République ! Les statistiques, quelquefois bien maltraitées, permettent même de montrer que les victimes sont bien moins nombreuses que ceux qui ont été sauvés et même promus par les montages dénoncés.

     

    La « main invisible » est revenue, mais l'éducation, et l'accès aux informations peuvent y faire échec, faut-il encore que les irresponsables qui profitent du système ne préfèrent pas nous déclencher une guerre civile pour cacher leurs turpitudes.