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corruption - Page 6

  • Populisme et Droits de l'Homme

    S'il est un domaine dans lequel la retenue s'impose, c'est celui des Droits de l'Homme. La vengeance, la violence, le tout sécuritaire ne sont que des mensonges exploités par le populisme pour un pouvoir voué à l'échec et à la dictature sans lendemain.
    Les va-t-en guerre, qui réclament des lois répressives, appuyées sur des « majorités » sur mesure, consécutives à des émotions et des peurs, ne sont que des manipulateurs dont le législateur a depuis longtemps considéré l'intervention comme frauduleuse. Ces « experts », qui sont toujours soutenus par des pétitions dont les textes sont à double, triple, … sens, relèvent des lois sur la tromperie, la manipulation, l'appel à la haine, la discrimination. L'usage de faux reste une infraction, et les effets d'annonce de ces groupes qui se prétendent des dizaines de milliers ne doivent pas faire oublier que leurs dirigeants restent passibles des foudres de la Loi Pénale. Et justement, lorsqu'ils parlent de lutte contre la récidive, leurs affirmations plus fausses les unes que les autres devraient leur être appliquées, cela les appellerait à plus de retenue. Il est toujours simple, lorsque les dons sont d'origine « indéterminée » de les faire passer pour des adhésions nombreuses. C'est comme cela que vous voyez apparaître du jour au lendemain des Associations, des Instituts, des Collectifs, des Groupements, … se prétendant des dizaines de milliers, dont les buts ne sont pas clairs, et qui veulent surtout permettre de cacher la corruption qui les anime.
    Prenons un exemple simple : vous voulez permettre à des entreprises disposant d'un quasi monopole d'obtenir des chantiers importants, alors que les crédits sont gelés par la crise ; facile, un mouvement d'opinion réclame opportunément la construction de prisons nombreuses et privatisées à cause d'une prétendue recrudescence des délits. Les partis politiques peuvent ainsi faire coup double : ce n'est pas eux qui reçoivent les fonds, et ils peuvent satisfaire leurs clientèle électorale en faisant croire qu'ils répondent à une demande populaire.
    À une époque où le contrôle des outils financiers échappe aux États, parce que les riches, les vrais, se moquent des peuples et cherchent surtout à échapper à tout contrôle, il est nécessaire de rappeler en permanence que les Droits de l'Homme ne se négocient pas.
    L'important pour l 'avenir de l'Humanité reste donc la mise en place d'une gouvernance acceptable par tous. Pour ce faire, toutes les décisions qui privilégient les intérêts (au sens propre et au figuré) de ceux qui sont déjà avantagés sont des non-sens dangereux nuisibles à l'Humanité dans son ensemble. Il n'y a plus personne aujourd'hui pour oser prétendre qu'une guerre serait une solution aux problèmes de notre époque. Mais il y a ceux qui ignorent la morale, ou qui s'en moquent, or l'égoïsme n'est jamais bon conseiller.
    Nous continuons à croire que c'est « la manifestation de la vérité » qui permet de trouver des solutions aux conflits, qui peut éviter que tout dégénère, et qui peut donc être le point de départ des moyens de reconstruire les équilibres détruits par des appétits peu glorieux.

  • Fukushima, Mururoa, Tchernobyl, Los Alamos, ...

     

    Fukushima, Mururoa, Los Alamos, Reggane, Tchernobyl, Mourmansk, …

         Chacun de ces noms évoque une zone de contamination nucléaire, dont les observations seraient sources de progrès pour notre avenir et notre « bien-être ». En fait, les zones contaminées sont de plus en plus nombreuses, et les fortunes qui se sont construites sur ces abominations de plus en plus importantes.

         Les catastrophes humaines qui accompagnent ces lieux sont pourtant de simples curiosités et des objets de laboratoires pour des chercheurs qui y trouvent des budgets par milliards et des sujets permettant de faire carrière.

         Les victimes se comptent par centaines de milliers, et même certainement par millions, puisque tout est fait pour qu'il ne soit pas possible de les rapprocher et de faire des analyses sérieuses. Car il faut rajouter les victimes des munitions à uranium apprauvri, les victimes des dépôts camouflés qui émettent des radiations sans contrôle, les victimes de l'entretien courant des installations (personnels temporaires renouvelés sans contrôles), les victimes des recherches (soldats au Sahara, en Irak, au Kosovo, en Libye, en Afghanistan, ...)

         Pour ordonner de telles actions qui détruisent autant ses propres populations que les adversaires, quel peut être le ressort psychologique en œuvre ? À part l'orgueil de l'apprenti sorcier, je ne vois rien. Rien au monde ne peut justifier de continuer à détruire l'environnement humain avec autant d'acharnement, quel peut être l'intérêt de payer des impôts pour de tels services, puisque dans tous les cas de figure, il y a toujours des pouvoirs publics derrière le nucléaire.

         Il ne doit plus y avoir de personnalité charismatique sur notre planète, seulement des pouvoirs politiques aveugles et irresponsables, puisqu'aucune voix ne s'élève pour dénoncer ces actes irresponsables. Nos financiers qui cherchent des sociétés sans usines et sans travailleurs pensent peut-être déjà par ce moyen à se débarrasser de ce « populo » qui réclame des droits et veut contrôler les pouvoirs.

         Ne continuons pas à faire des constats, ils ne feront que nous démoraliser, nous devons nous tourner vers l'action constructive tant que notre capacité physique nous le permet ; nos héritiers prendront le relais, car c'est ce qui fait que la vie vaut d'être vécue : créer des conditions pour que la vie humaine se perpétue. La première chose est de mettre en évidence que de nombreux dirigeants cachent la réalité, et que, ce faisant, ils se mettent hors la Loi de leur propre pays. Des États comme les pays de l'Europe, mais aussi en Amérique, au Japon, trichent sur les données publiées, les recoupements des rapports disponibles doivent donc conduire à montrer du doigt les erreurs. Ces erreurs doivent conduire ceux qui les font à quitter toute fonction scientifique ou élective sous la pression des poursuites pour faux qui les rend inéligibles et interdits. Il semblerait d'ailleurs que le nucléaire soit lié à de nombreuses affaires de corruption passive ou active.

    Les responsables de ces actes doivent se heurter au refus d'investiture des populations, à l'obligation de rendre des comptes (y compris de payer des amendes lourdes pour faux et usage de faux).

         Dans le monde scientifique, les chercheurs doivent refuser de continuer à fournir des outils de destruction massive, dont l'usage ravale les gaz de la guerre de 1914-18 au rang de hochet pour apprenti. La recherche et l'usage doivent faire l'objet d'interdiction avec inculpations devant les instances judiciaires internationales. Car le Tribunal Pénal International doit pouvoir poursuivre les officiers supérieurs de tous les pays, y compris chez les vainqueurs, sinon le principe de la conquête militaire ne sera jamais aboli. De la même manière que les victimes des famines doivent voir ceux qui s'opposent à leur sauvetage montrés du doigt et poursuivis.

     

    Que vous soyez croyant ou pas, détruire des hommes n'est pas une solution viable pour assurer l'avenir de l'Humanité. Ceux qui préconisent de tels actes doivent rendre des comptes, et l'éducation doit évoluer pour éradiquer de tels méthodes.

  • Cour de Justice, conflit d'intérêts, système mafieux,

    Cour de Justice de la République, conflits d'intérêts, système mafieux.

    La Cour de Justice de la République a statué sur le dossier PASQUA. Au-delà du côté émotionnel lié au personnage dont les antécédents ont défrayé la chronique, c'est l'image donnée par un système judiciaire qui continue contre vents et marées à défendre une méthode contraire aux principes républicains qui nous choque le plus.

    En effet, en dehors des contorsions habituelles qui permettent aux juges de condamner ou de relaxer à la tête du client, la Cour s'est carrément mise hors la Constitution pour un problème de conflits d'intérêts que personne ne semble vouloir relever. En effet, les partis politiques sont aujourd'hui financés par les fonds publics, et l'appartenance à un parti est liée à des versements de l'État. Hors, le ministre jugé se trouve être aussi un élu de la République qui siège au nom d'un Parti. L'appartenance à un parti politique est liée en France à une discipline dans les votes au sein des hémicycles. Monsieur PASQUA n'a pas été suspendu au sein de l'UMP, bien au contraire, il a bénéficié de financements en 2010. Les élus de l'UMP et de leurs alliés se trouvent donc bien avoir des intérêts communs avec Monsieur PASQUA et ne pouvaient le juger sans que le soupçon de conflit d'intérêts ne devienne une réalité de fait.

    Si ces messieurs avaient voulu au moins sauver les apparences, il aurait fallu exclure monsieur PASQUA de tout mandat pendant un temps suffisant pour que des élus ne lui soient plus redevables, et que la Cour puisse statuer en toute sérénité, ce qui n'est pas le cas, puisque les « services rendus » sont entrés en ligne de compte.

    Être  redevable, c'est justement là le secret du fonctionnement spécifique du monde politique français et de la classe dirigeante de notre pays : vous ne pouvez espérer arriver à des fonctions de direction que si vous avez fait allégeance à des dirigeants en place. Lorsque vous avez joué le « porteur d'eau » et servi de faire-valoir, en particulier en prenant le risque de « sauter », donc en vous mouillant sur des affaires « sensibles », le remerciement vous vient par la promotion à des fonctions plus ou moins importantes selon la place de vos parrains, et selon votre capacité à faire le gros dos et à rassurer tout le monde, y compris les autres parrains. Celui qui veut réussir uniquement par ses capacités se trouve à un moment ou à un autre gênant pour le système de parrainage en place, et ce n'est pas un secret que les mauvais exemples doivent disparaître pour que cela serve de leçon aux générations futures. Ceci est d'autant plus désagréable que ce système est considéré au niveau international comme le support évident de la corruption (active ou passive), et qu'il faudrait tout faire pour le supprimer. Mais à ce jour, ceux qui, en France, se plaignent d'avoir été victimes de ce genre de situation sont peu nombreux, et surtout sont victimes de problèmes aussi surprenants que des difficultés psychologiques ou psychiatriques, des ennuis à répétition, des impossibilités d'accéder au monde judiciaire, et aucun soutien dans les autres pays d'Europe. Nous aimerions bien pouvoir consulter les noms des grands cabinets d'avocats capables d'intervenir en France, ne serait-ce que pour défendre leurs ressortissants victimes sur notre territoire des conséquences de cette corruption généralisée.

     

    Ce qui nous amène au deuxième point du jugement, qui affiche qu'il n'est pas possible de supposer qu'un citoyen qui a bénéficié d'avantages de la part d'un ministre puisse lui être ensuite redevable au point d'être dans l'obligation d'accomplir des actes comme des financements exorbitants. Nos élus et nos magistrats sont donc déconnectés des réalités vécues, en raison de leur intégration au système  de cooptation qui les régit, et croient peut-être qu'il suffit, comme au temps des rois, de parler pour être cru. Sont-ils à ce point inconscients du racket généralisé qui nous régit, ou ont-ils peur de faire quelque chose pour la France, ou se contentent-ils de vouloir profiter de la situation qui est la leur aujourd'hui, puisqu'ils sont à l'abri, du fait même de leur cécité volontaire.

    De toute manière, la situation est catastrophique, « après moi, le déluge », diront certains, oui, mais derrière le déluge, il y a « Fukushima », alors il faut espérer un sursaut, car lorsque la bouilloire explose, les radiations sont pour tout le monde, n'en déplaise à ceux qui osent dire que le nucléaire a fait moins de morts que le charbon. Il suffit d'en parler aux associations de victimes des essais nucléaires qui recensent les dégâts, hors tout débat politique.

     

    Notre pays continue donc une fois de plus à montrer au monde entier que les principes du droit sont pour les autres, mais pas applicables à la classe dirigeante française, il faut espérer qu'un pays se décidera à faire arrêter quelques dirigeants français dans le cadre de nos financements internationaux pas très légaux (les exemples ne manquent pas), pour que le débat puisse enfin s'ouvrir et que nos intellectuels découvrent la gravité de la fracture sociale qui déchire notre pays et ridiculise ses élites par la même occasion.