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réactions - Page 13

  • Même organisation, mêmes méthodes

     

    « Je ne suis pas sûr que le PS puisse donner des leçons, après les écoutes de MITTERAND ». Cette phrase prêtée à un proche du Président résume bien l'état d'esprit de nos dirigeants. Au lieu d'assainir le monde politique, chaque « affaire supplémentaire » est devenu un outil pour tester le niveau de corruption, et vérifier qu'il ne se passera rien, ou si peu, … Les commanditaires de tous les scandales à répétition reprennent à leur compte les scénarios les plus éculés, dont les français sont lassés depuis longtemps, puisque l'assainissement des institutions est considéré comme « mission impossible ». Les hauts-fonctionnaires de la République considèrent que le pouvoir exécutif a tous les droits, y compris ceux de suspendre temporairement n'importe quelle institution du moment que cela les arrange. Pas de justice, pas de droit individuel, pas de respect des lois, encore moins des règlements, il suffit d'envoyer un ordre, par écrit ou par tout autre moyen pour que tous se rangent derrière, à croire que la seule leçon qui soit inscrite au programme des cadres supérieurs se résume à « tais-toi et marche », et que le seul but des stages et des formations soit de savoir jusqu'où cela peut aller.

    Tous ces individus prétentieux mais sans aucune force morale sont la base des dictatures et du manque de sens moral. Monsieur le Ministre de l'Éducation Nationale, vous ne pouvez pas demander que la morale soit seulement enseignée aux gens honnêtes, c'est déjà fait, par contre, il serait bon que les Universités d'été par exemple servent à l'enseigner à ceux qui font de la politique, et que des examens montrent les progrés faits.

    Pour la galerie, un ou deux « directeurs » vont se retrouver mutés, (avec avancement bien sûr), et la messe sera dite. Les associations de victimes ne peuvent même pas monter au créneau, puisque seules les associations agréées peuvent internenir, les journalistes y veillent, chacun son fromage, et que chacun reste sur ses positions.

              Je n'en reviens toujours pas, mais une fois de plus, la loi protègerait des droits qu'auraient certains citoyens, sans que les autres ne soient concernés. En permanence, le Droit est flottant, tant et si bien que seuls ceux qui font partie des « réseaux » peuvent faire respecter certains droits exorbitants du « droit commun ». Il s'agit donc de luttes d'influence entre groupes de pression, et surtout pas d'égalité républicaine. L'usage des fonds publics dans des conditions douteuses ne gêne personne, alors que tous demandent de faire des économies. Le mélange des genres est donc permanent, et nous devons intervenir.

              Cela suffit : nous ne sommes pas là pour compter les points d'un tournoi médiéval, afin de recevoir quelques pièces à la fin de la fête, nous sommes là pour renvoyer tout ce beau monde sur la touche. L'abus d'autorité est une faute lourde qui doit exclure des fonctions publiques avec sanction financière tous ceux qui s'y prêtent.

    La tolérance de pratiques douteuses, en particulier financières, doit permettre de faire rentrer des fonds dans les caisses de l'État, et pénaliser tous les partis concernés, au lieu de donner lieu à des « arrangements ».

    Le spectacle donné à Marseille disqualifie nos méthodes de recrutement et d'organisation des administrations, puisque ce qui a donné Vichy se reproduit tous les jours. Les carrières ne sont que la reproduction des corporations, et la négation de l'Égalité. Quand on lit ce qui se surveille, il n'y a pas de réelle Liberté. Et bien sûr, la Fraternité ne fait pas partie du vocabulaire de ces individus, puisque le moindre de leurs actes a pour but d'y faire échec.

    Rappelons-nous que le niveau d'intelligence ne change pas la taille des estomacs, et que l'appétit de puissance ne change pas la taille de la grenouille. La République n'existe pas pour faire semblant, nous exigeons donc son respect, et la démission de ceux qui se servent des institutions au lieu des les servir.

  • JE TE TIENS, TU ME TIENS PAR ...

     

              Les victimes ne peuvent sans réagir regarder le triste spectacle des politiques. Ils passent beaucoup de temps à défendre les arrangements du passé, à parler à double sens : un mot pour les spectateurs, un mot pour les pseudo-adversaires, avec plein de sous-entendus.

              Prenons l'exemple du jour : le ministre de l'Intérieur se rend à Marseille pour installer un nouveau préfet, c'est pour le public. L'opposition s'y rend aussi pour mettre en évidence les insuffisances des actions publiques, c'est pour le public. Mais derrière, côté corruption passive et active, chacun fait comprendre à l'autre qu'il ne faut pas toucher à « certains acquis », ceux qui se sont accumulés depuis des décennies derrière les multiples scandales de la ville de Marseille, marchés truqués, trafics du port, emplois fictifs, assassinats habituels, tribunaux défaillants, personnel public plus ou moins présent. Une histoire locale truffée de belles histoires sur l'honneur du milieu, et autres foutaises que bien des familles locales peuvent relier avec des soucis renouvelés à chaque génération.

    Il faut savoir se taire, savoir être aveugle, sourd et muet, savoir oublier ses droits de citoyen, donc ses devoirs pour éviter de se faire remarquer, afin de limiter les risques et « se payer sur la bête », en récupérant des « avantages tolérés » pour compenser ce qu'il faut abandonner au trafic.

             Celui qui n'a pas l'échine assez souple ne peut que faire sa valise (vendre si cela lui est offert), ou collectionner les ennuis (fiscaux, professionnels, familiaux, ...), ou avoir « un accident » (il faut faire des « exemples »). Il y a tellement de dangers, de risques d'accidents, que 99% préfèrent se taire et espérent échapper ainsi au pire. Est-ce de la philosophie, de la démission, de la sagesse, de l'adaptabilité, c'est difficile à dire. Mais celui qui est passé par ces ennuis ne peut plus voir les choses comme avant, il peut comprendre de tels comportements, et surtout il est dégouté.

             En effet, que des individus veuillent tricher, cela n'est pas nouveau, mais que le système puisse se pérenniser, devenir une habitude, gangréner toute la vie locale sans opposition, et même puisse faire l'objet d'un tour de table entre dirigeants, avec des jeux de chaises musicales lorsque les limites sont dépassées, nous ne pouvons l'admettre. Il n'y a plus d'État assurant les services publics de sécurité, d'éducation, de santé, lorsque la vie publique montre que ce que l'école enseigne n'est pas ce qu'il faudra affronter à l'âge adulte. Les règles de l'organisation sociale sont la fraude fiscale, l'abus de biens sociaux, le délit d'initié, l'obligation d'être « redevable », toutes situations pourtant faciles à reconnaître. Il est bien évident que des magistrats liés à l'exécutif ne peuvent pas faire grand chose, sauf à se faire muter rapidement, (surtout sans possibilité de lancer des enquêtes impartiales et indépendantes). Les dirigeants politiques, le monde des affaires, les dirigeants syndicaux se partagent un bon fromage, celui qui s'y attaquera devra mettre en œuvre des moyens bien préparés, imposant à tout ce monde de se remettre en question en constatant que l'organisation au bénéfice de tous est plus puissante que leurs arrangements. Au vu du spectacle politique de ces jours derniers, les grands partis ne sont pas prêts à s'engager dans cette voie. Or, la déliquescence des institutions est comme la gangrène, il arrive un moment où plus rien ne peut être sauvé, et dans ce cas, seule la guerre civile est la suite logique des évènements. Les individus sans avenir, sans espoir, se battent au jour le jour, le plaisir est dans l'instant, puisque plus personne n'est sûr du lendemain.

             Nous affirmons qu'il y a carence des services publics, alors que les salaires des fonctionnaires et autres employés sont payés comme ailleurs en France. Il n'est pas admissible qu'il n'existe pas de solution viable pour celui qui a été victime de cet état de fait : par exemple un service d'enquête international pouvant imposer l'ouverture d'instructions lorsque les cas sont flagrants : disparitions de dossiers, de personnes, enquêtes sabotées, baclées, refus d'accès au service public, …

    La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme doit être un outil pour les victimes, pas un rêve.

     

  • Toujours des secrets

     

    Toujours des secrets !!!

    Décidément, le secret est une maladie que l'on devrait soigner, car elle fait des ravages énormes dans notre économie. Or, comme elle affecte la mémoire de nombres de nos élus, il faut faire quelque chose.

    Secret fiscal, secret défense, secret de la vie privée, secret de polichinelle, direz-vous ; toujours est-il que les gens importants ont le droit, en France, d'avoir des secrets construits avec les fonds publics. C'est pour le moins bizarre, puisque les dépenses de l'État doivent être votées, donc doivent être connues du contribuable. Il y a donc une fois de plus un exemple évident d'abus d'autorité qui n'est dénoncé qu'à moitié, puisque les dirigeants des grands partis politiques ont toujours utilisé cette méthode du secret chaque fois qu'ils se sont trouvés aux affaires.

    Nous ne changerons donc pas d'avis : le secret doit disparaître, tout usage des fonds publics doit au bout d'un temps plus ou moins long être justifié, et les bénéficiaires doivent répondre aux questions posées sans avoir plus de droit que le contribuable lambda qui, lui, doit tout justifier aux inspecteurs de l'administration. Quel droit des donneurs de leçons (puisque tous les hommes politiques passent leur temps à nous en donner) peuvent-ils invoquer pour se permettre de refuser de rendre des comptes à ceux qui payent pour qu'ils exercent des fonctions. Le monde est vraiment tombé sur la tête, celui qui refuse de répondre devrait immédiatement se retrouver devant le système judiciaire, puisque le simple fait de refuser d'informer sur l'usage des fonds publics est un délit. En effet, les fonds sont mis à disposition à la suite d'un vote avec affectation, selon les principes de la comptabilité publique. Comment des fonds peuvent-ils être mis à disposition s'ils ne sont pas conformes aux usages décidés lors des votes ? Le serpent se mord la queue, mais la honte ne les atteint même pas, alors qu'ils ont les doigts dans la confiture !!!

         Comme quoi nous sommes bien obligés de constater que les obligations imposées au citoyen ordinaire, et nécessaires pour organiser la vie collective, ne sont pas respectées par ceux-là même qui sont chargés de réfléchir aux méthodes à utiliser pour que les fonds ne soient pas dilapidés. Décidément, il n'est pas étonnant que l'économie soit en crise, puisque tout montre que le mensonge est une méthode ordinaire de fonctionnement politique.

         Mais alors il ne vous surprendra plus que des citoyens puissent se plaindre des errements des administrations dont ils se disent victimes, puisque vous constatez tous les jours que des irrégularités sont commises. Quand un avantage est mis en place, il faut bien que ce soit au dépens de quelqu'un, et le quelqu'un, c'est nous, cette minorité qui crie dans le vide, car le plus grand nombre ne croit pas que cela soit possible, jusqu'à ce que cela lui arrive, et là, le choc est brutal, atroce, il n'y a plus qu'une question : comment en sortir ?

        Pour en sortir, les politiques doivent rendre des comptes, et arrêter de dire que le repas d'un député vaut 100 fois le repas d'un ouvrier. Tous les estomacs se ressemblent sur la table d'opération, il faut donc cesser d'engraisser inutilement ceux qui se moquent de nous.

         Nous pouvons vous faire le pari que les réclamations sur les commissions, et autres délits d'initiés, ingérences et complaisances, vont faire du bruit le temps que les campagnes électorales passent, puis les affaires reprendront, car ce seront les mêmes personnes qui auront changé de chaises, mais seront toujours sur la scène, devant l'assiette au beurre !