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  • travail au noir, soyons sérieux

     

    Travail au noir, soyons sérieux

         Il n'est pas dans nos habitudes de nommer une entreprise, mais quand le trafic devient institutionnalisé, par le jeu de marchés organisés sur mesure pour certaines entreprises, il est alors évident que la volonté de se moquer des institutions de la République est flagrant.

         Nos élus se moquent de la République, lorsque la situation sur le site de Flamanville devient une escroquerie et un détournement de fonds publics officiels. Les constats sont alarmants depuis de longs mois, mais le dernier rapport publié dans la presse aurait du être suivi par la mise en examen de nombreux cadres supérieurs d'entreprises concernées, sans compter les représentants des autorités de surveillance et autres haut-fonctionnaires qui couvrent en permanence ces activités qui permettent de juteux profits et des salaires sans limites aux dirigeants de sociétés côtées en Bourse. Si la lutte contre les trafics, (travail au noir, immigration clandestine, fausses déclarations sociales et fiscales, et j'en passe, …) était réelle, de telles irrégularités publiées devraient faire chuter les cours de la Bourse et nécessiter le sauvetage de ces entreprises. Il n'en est rien, preuve s'il en est, du peu de risques encourus, malgré les déclarations « va-t-en guerre » des ministères concernés. Et pourtant, d'après la LOI, les dirigeants se trouvent dans le cadre de fraudes organisées, donc d'associations de malfaiteurs, incluant la corruption active et passive de fonctionnaires, …., de quoi imposer des interdictions de droits civiques à plus d'uns, ainsi que la saisie de leurs patrimoines pour payer les amendes.

          Si les plus gros ne risquent rien, pourquoi le petit entrepreneur, qui vivote déjà difficilement, devrait-il payer des augmentations de cotisations de plus en plus incompatibles avec sa trésorerie. Le tissu des petites entreprises est le garant de la fluidité sociale, car le besoin et l'envie de travailler sont les seules ressources de la société. Si le petit entrepreneur est dégoutté, qui va faire le travail ordinaire, celui de tous les jours, celui qui fournit les étals des marchés, celui qui remplit les porte-monnaies des ménagères, celui qui irrigue les villes et les villages. Ce ne sont pas les chantiers faramineux aux quatre coins du monde qui feront l'équilibre local, et le seul risque de toute cette pagaille est la régression sociale, car la survie de tous les jours devient alors une jungle, dans laquelle les moins scrupuleux ont le plus de chances de survivre. Q'ils soient birmans, lybiens, ou d'une cité de Seine Saint-Denis, seuls les plus coriaces et les moins humains réussiront, belle culture, belle richesse qu'une telle philosophie de la vie ! Les déclarations humanitaires et humanistes ne font que cacher des méthodes peu reluisantes utilisées pour se partager la planète à la façon des Pirates des Caraïbes ne se préoccupant que de l'affaire du jour, chacun pour soi et la violence pour tous.

         Quelle organisation peut arriver à contrecarrer de tels projets, si ce n'est celle du petit peuple, qui se contente de revenus ordinaires et ne cherche pas des palais lorsqu'une chaise suffit. Il lui faut rappeler en permanence aux élus qu'il peut les virer en dénonçant les faiblesses.! Et surtout, qu'il les change souvent et les contrôle tout le temps. Les dirigeants importants n'ont pas besoin d'un train de vie d'empereur, c'est leurs pensées permettant à tous de bénéficier d'une gouvernance régulatrice qui sont la raison de faire appel à leurs services. Dés qu'ils s'installent dans la routine et la carrière, avec des avantages qui les mettent à l'abri de l'Égalité, ils sont Hors-la-Loi, et ne doivent pas être réélus. Ce qu'ils prennent pour eux, il est illusoire de penser qu'ils vont le partager, le clientélisme reste donc la plus belle escroquerie du monde, c'est seulement diviser pour régner.

  • Immunité ou Égalité

    Immunité ou Égalité

         Nous sommes les champions des Droits de l'Homme, tous les politiques s'en gargarisent, mais seulement pour la publicité, pour les photos, pour les journaux ….  

         Quand il s'agit de vivre au quotidien le principe d'Égalité, les mots n'ont plus le même sens, vous voyez apparaître par exemple « l'immunité parlementaire, l'immunité diplomatique, l'immunité présidentielle », les « avantages acquis », les « droits des minorités », les « exceptions » en tous genres, en fait, un arsenal qui renvoie les principes de la République aux oubliettes, ce que le gouvernement chinois n'oublie d'ailleurs pas de nous rappeler lorsqu'il y a des tensions.

         La France, pays de privilèges ordinaires ou exorbitants, pays d'inégalités voyantes et occultes, République issue du Second Empire, mais République de Versaillais, donc issue de la Restauration, et non de la Révolution qui mit fin à la Royauté et aux privilèges des nobles et du clergé.

         Cette République, qui a toujours été nostalgique de l'Ancien Régime, a toujours caché ses origines et s'est développée malgré elle, en raison des dissensions au sein des clans bonapartistes et royalistes. Aussi, chaque fois que des mesures plus égalitaires ou plus respectueuses des soutiens nécessaires à la solidarité ont été votées, il s'est trouvé rapidement des moyens humains et politiques considérables (y compris venus de l'étranger) pour imposer des reculs et des retours à des méthodes peu recommandables. Que ce soit pour des raisons religieuses ou pour des raisons politiques, il n'existe que peu d'esprits libres et indépendants capables de défendre l'Égalité et la Fraternité. Il apparaît plus normal de lutter contre la fraude à l'aide sociale qui porte sur quelques millions d'euros, que de lutter contre l'évasion fiscale qui porte sur des milliards d'euros, sans compter les avantages des multiples niches allant de la Forêt aux Dom-Tom, aux placements détaxés, …. L'important est de faire croire aux sans-grades qu'ils vont perdre un acquis, alors qu'ils vont encore être ponctionnés, et que leur situation va à nouveau se dégrader.

         De quel Droit parle-t-on lorsque l'on parle d'immunité, certainement pas de Lois conformes aux principes de la Constitution, mais de contorsions inadmissibles qui devraient automatiquement être sanctionnées. Le simple fait de vouloir mettre en avant un droit dont disposerait certains devrait aboutir à des poursuites pour volonté de suspendre la Constitution. À nouveau, nous montrons par là que ce ne sont pas des réformes qu'il faut mettre en œuvre, mais des principes simples qu'il faut rétablir.  

         Ceux qui s'estiment supérieurs aux autres doivent faire abolir la Constitution, et surtout cesser de tricher en permanence, en faisant de la corruption un quasi « droit » qui rend le citoyen ordinaire         « incapable majeur ». Et tant qu'ils n'auront pas obtenu cette abolition, tout manquement ou toute tentative de bénéficier de passe-droit doit être poursuivie pour « abus d'autorité ». Ceci aurait au moins l'avantage de renouveler de nombreux postes de parlementaires et autres carriéristes, qu'ils soient de « droite » ou de « gauche ». Ceci aurait l'avantage de rendre aux « petits » l'initiative des poursuites chaque fois que nos « grands hommes » justifient leur comportement par des « services rendus ». Excés de vitesse, avantages en nature, bonus, arrangements fiscaux, abus de pouvoir, abus de biens publics et privés, concussion, corruption, ….etc, la liste pourrait bien remplir plusieurs pages !!!

    Parce que  la petite erreur ne pardonne pas, la grosse est totalement inadmissible et doit cesser séance tenante, du moment que les faits sont avérés, et quelle que soit la procédure. Comment admettre qu'une faute de procédure prime les principes du Droit, dans un pays ou tout est à vendre, à moins de penser que le droit aussi a été vendu !

  • Justice et Exécutif

    Justice et Exécutif

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des actes délictueux ?

    Est-il normal qu'un magistrat puisse utiliser sa fonction pour protéger des élus corrompus ?

    Est-il normal qu'un magistrat ne soit pas poursuivi lorsqu'il est prouvé que les actions ci-dessus ont été accomplies ?

     

         Le mot « normal » veut seulement dire conformité aux lois et règlements applicables à tous les citoyens en vertu du principe d'égalité.

    Qu'une telle question puisse se poser suppose :

    • que cette situation existe, et que de nombreux exemples peuvent en être cités.

    • que personne parmi les élus de la République ne semble s'en offusquer.

    • que des élus aient été condamnés malgré des protections de magistrats, et que ces derniers n'aient jamais été poursuivis.

         Nous ne pouvons donc qu'en tirer une seule conclusion : les majorités politiques successives qui se sont succédées à la tête de la République Française n'ont pensé qu'à favoriser leur confort et leur réélection, en se moquant des règles du Droit, donc des citoyens, qui servent seulement à faire croire à la communauté internationale que nous sommes fiers de la Déclaration des Droits de l'Homme de 1789.  

         L'image de la France qui apparaît derrière l'organisation sociale, que le fonctionnement judiciaire permet de mettre en évidence à travers les exemples de protections indues, de trafics d'influence, de carriérisme influent, est celle d'un pays hypocrite, menteur, ce qui laisse supposer bien d'autres vilénies. Hors, les « affaires » de corruption mettant en cause des intermédiaires français que les actualités internationales mettent à jour régulièrement confortent cette image négative, sans envergure, d'un État corrompu, dont les administrations sont détournées au bénéfice de réseaux discrets, d'envergure internationale, qui n'ont comme culture que des rêves d'Empires d'époques révolues. Leur mondialisation n'a pour but que d'accumuler des tas d'or à la façon de l'Oncle Picsou, sans aucune réflexion sur l'avenir de l'Homme. Leur envie de richesse et de gloire est incompatible avec le mot « Justice ».  

         Il faut même rappeler qu'à l'occasion de poursuites engagées pour des trafics internationaux dont les faits ont été avoués et reconnus, des magistrats français qui avaient osé s'attaquer à quelques uns de ces personnages ont été désavoués, et même poursuivis par d'autres magistrats dont le sens de l'honneur et de la honte ne doit pas dépasser certains caniveaux réservés aux résidus des égouts les plus sordides. Nous sommes même sollicités par sondage pour cautionner certains de ces personnages peu reluisants sous prétexte qu'arrivés à un certain niveau de puissance et de relation, il ne serait pas admissible d'oser leur porter tort.  

         La centralisation est peut-être nécessaire à certains moments, mais il lui faut alors des contrepoids pour éviter tous les effets néfastes du système pyramidal. Car, par nature, la pyramide est contraire à l'égalité, et tous les philosophes de la terre n'y changeront rien, sauf à faire appel à des principes inaccessibles à la vie de tous les jours.  

         Nous ne pouvons continuer à vivre dans une organisation qui apprend aux enfants qu'il existe des principes moraux, puis leur fait comprendre arrivés à l'âge adulte qu'il faut s’accommoder des réalités humaines (« l'exception française ») en ne respectant rien de ce que l'éducation enseigne.  

         « Pas vu, pas pris », vous explique-t-on, il suffit donc d'organiser la cécité collective, ce que la corruption organise, et que la justice entérine le plus souvent. Il est quand même surprenant que        « Circulez, il n'y a rien à voir » soit une phrase si connue, et que seuls l’opiniâtreté et la volonté individuelle de respecter les droits humains aboutissent de temps en temps à des poursuites contre des puissants.

     

    Il ne s'agit  donc pas de réformer, mais de rétablir les droits reconnus par les principes fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.