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  • Immunité ou Égalité

    Immunité ou Égalité

         Nous sommes les champions des Droits de l'Homme, tous les politiques s'en gargarisent, mais seulement pour la publicité, pour les photos, pour les journaux ….  

         Quand il s'agit de vivre au quotidien le principe d'Égalité, les mots n'ont plus le même sens, vous voyez apparaître par exemple « l'immunité parlementaire, l'immunité diplomatique, l'immunité présidentielle », les « avantages acquis », les « droits des minorités », les « exceptions » en tous genres, en fait, un arsenal qui renvoie les principes de la République aux oubliettes, ce que le gouvernement chinois n'oublie d'ailleurs pas de nous rappeler lorsqu'il y a des tensions.

         La France, pays de privilèges ordinaires ou exorbitants, pays d'inégalités voyantes et occultes, République issue du Second Empire, mais République de Versaillais, donc issue de la Restauration, et non de la Révolution qui mit fin à la Royauté et aux privilèges des nobles et du clergé.

         Cette République, qui a toujours été nostalgique de l'Ancien Régime, a toujours caché ses origines et s'est développée malgré elle, en raison des dissensions au sein des clans bonapartistes et royalistes. Aussi, chaque fois que des mesures plus égalitaires ou plus respectueuses des soutiens nécessaires à la solidarité ont été votées, il s'est trouvé rapidement des moyens humains et politiques considérables (y compris venus de l'étranger) pour imposer des reculs et des retours à des méthodes peu recommandables. Que ce soit pour des raisons religieuses ou pour des raisons politiques, il n'existe que peu d'esprits libres et indépendants capables de défendre l'Égalité et la Fraternité. Il apparaît plus normal de lutter contre la fraude à l'aide sociale qui porte sur quelques millions d'euros, que de lutter contre l'évasion fiscale qui porte sur des milliards d'euros, sans compter les avantages des multiples niches allant de la Forêt aux Dom-Tom, aux placements détaxés, …. L'important est de faire croire aux sans-grades qu'ils vont perdre un acquis, alors qu'ils vont encore être ponctionnés, et que leur situation va à nouveau se dégrader.

         De quel Droit parle-t-on lorsque l'on parle d'immunité, certainement pas de Lois conformes aux principes de la Constitution, mais de contorsions inadmissibles qui devraient automatiquement être sanctionnées. Le simple fait de vouloir mettre en avant un droit dont disposerait certains devrait aboutir à des poursuites pour volonté de suspendre la Constitution. À nouveau, nous montrons par là que ce ne sont pas des réformes qu'il faut mettre en œuvre, mais des principes simples qu'il faut rétablir.  

         Ceux qui s'estiment supérieurs aux autres doivent faire abolir la Constitution, et surtout cesser de tricher en permanence, en faisant de la corruption un quasi « droit » qui rend le citoyen ordinaire         « incapable majeur ». Et tant qu'ils n'auront pas obtenu cette abolition, tout manquement ou toute tentative de bénéficier de passe-droit doit être poursuivie pour « abus d'autorité ». Ceci aurait au moins l'avantage de renouveler de nombreux postes de parlementaires et autres carriéristes, qu'ils soient de « droite » ou de « gauche ». Ceci aurait l'avantage de rendre aux « petits » l'initiative des poursuites chaque fois que nos « grands hommes » justifient leur comportement par des « services rendus ». Excés de vitesse, avantages en nature, bonus, arrangements fiscaux, abus de pouvoir, abus de biens publics et privés, concussion, corruption, ….etc, la liste pourrait bien remplir plusieurs pages !!!

    Parce que  la petite erreur ne pardonne pas, la grosse est totalement inadmissible et doit cesser séance tenante, du moment que les faits sont avérés, et quelle que soit la procédure. Comment admettre qu'une faute de procédure prime les principes du Droit, dans un pays ou tout est à vendre, à moins de penser que le droit aussi a été vendu !

  • ERREUR

     

    08/12/10

    L'erreur peut avoir plusieurs origines :

    Selon les circonstances, il peut s'agir d'une erreur involontaire ou d'une erreur volontaire ;

    L'erreur volontaire est la plus indiscutable, lorsqu'il s'agit de manifestation de la vérité, elle porte tort à tous les intervenants :

    La première, la victime qui se trouve dans une situation insoutenable, et inadmissible ;

    La société, qui se trouve lésée au plus profond d'elle-même, puisque c'est son existence même qui se trouve remise en cause ;

    Le responsable de l'erreur crée une situation instable, puisqu'il ne peut pas justifier ses actes, même vis à vis de lui-même, puisqu'il est obligé de centrer toutes ses actions par rapport à un intérêt qu'il devra modifier et recomposer chaque fois que la société le remettra dans des situations identiques. Il est donc une proie pour ceux qui exploitent les failles de l'organisation sociale.

    La création de la Justice est donc un besoin inhérent à l'existence humaine afin d'inscrire l'Humanité dans le temps. Certaines sociétés estiment que tous les éléments de la Nature sont concernés par cette exigence de Justice.

    Les méthodes ont évolué avec le temps, tant dans les moyens de constater les erreurs que dans les méthodes utilisées pour rétablir les équilibres détruits ;

    Notre Droit considère que c'est la société qui subit le plus grave préjudice et c'est la raison d'être du ministère public. De ce fait, cette fonction est primordiale dans l'organisation de notre société, et le fait d'y commettre des erreurs est une situation lourde de conséquences pour tous.

    Il est bien évident que de nombreuses activités encouragent les erreurs, afin d'avantager les uns ou les autres ; le contrôle des activités liées à l'acquisition de droits dans un monde dominé par des groupes organisés est donc la cible privilégiée de ceux qui considèrent que l'erreur est le moyen le plus simple de s'arroger quelque chose. La société a donc besoin d'être extrêmement stricte sur le respect des obligations liées à ces activités et ces fonctions.

    Que constatons-nous dans la réalité actuelle : en gros, ne possédez jamais quelque chose qui puisse faire envie à un groupe organisé. En effet, ce groupe cherchera comment vous amener devant un intermédiaire qui lui sera acquis et qui vous donnera tort, grâce à une « erreur » plus ou moins dissimulée.

    Rapports d'expert, documents enregistrés, données recueillies, informations erronées, témoignages détournés, la mauvaise foi peut être partout lorsque les auteurs bénéficient de l'impunité.

    Or, et c'est ce qui fait la force des groupes, l'individualisme généré par la société technicienne fait que l'individu ordinaire s'appuie sur l'organisation de l'État pour tout, organisation centralisée volontairement afin d'isoler toujours plus. Les groupes de pression ont développé des stratégies adaptées à l'état qui est le notre, qui leur permet d'exploiter l'erreur, bien sûr aux dépens de la victime, mais aussi aux dépens de la société elle-même qui se trouve gangrénée de l'intérieur, et ne peut régénérer les forces qui lui manquent alors. Une société déséquilibrée tend à toujours plus de déséquilibres, jusqu'à basculer dans la pagaille et la guerre civile.

    La victime, au lieu d'être prise en charge dans le cadre judiciaire prévu par le système, peut donc se trouver totalement isolée face à des intervenants rodés et organisés, installés aux postes clefs, pouvant aller jusqu'à décider de la disparition d'un témoin gênant. En effet, une victime reste une preuve de la duplicité de nombreuses personnes, et c'est donc un témoin gênant, qu'il ne faudra pas hésiter à ridiculiser, à déstabiliser, à effacer des sphères crédibles. L'existence de professions qui s' autorisent à se déclarer exemptes d'erreurs est une situation que la collectivité actuelle n'a jamais accepté, et les lois en sont la preuve, mais les faits réels sont bien différents puisque les plaintes peuvent être acceptées ou refusées, puisque les enquêtes peuvent être dirigées, puisque la victime peut se voir imposé celui qui la représentera, peut se voir même écartée de la procédure. Il y a donc des situations étonnantes, qui ont été médiatisées pour certaines, sans que cela ne gêne les groupes en question, dont le seul souci est alors de savoir avec qui négocier, puisque tout s'achète et se vend, lorsque l'on suit leur logique destinée à faire de l'erreur une méthode de pensée.

    Il est donc nécessaire pour assurer la pérennité de notre organisation sociale de soutenir ceux qui ont été victime d'erreurs volontaires et de leur permettre d'avoir la force de se battre contre ceux qui détournent nos institutions.

    Les cas sont multiples de biens détournés, de fonctions attribuées par complaisance, de marchés frauduleux, de passe-droits, de vols, qui résultent d'erreurs visibles et dont la population n'ose pas se plaindre. Réagir est un droit et un devoir, et le nombre croissant des condamnations pour « outrage à magistrats » en constitue un exemple de plus, visible et évident. Notre pays régresse dans les classements des moyens mis à la disposition de la Justice, c'est une autre preuve de la volonté d'empêcher le retour au bon fonctionnement des institutions, mais il n'existe pas d'alternative au respect de la Vérité, si ce n'est le chaos.