Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Droit d'entreprendre

     

    La crise nous montre que nous sommes victimes de l'interdiction qui nous est faite d'entreprendre. Si vous regardez de près le niveau d'activité de notre pays, vous vous apercevez que tout dépend de l'autorisation qui vous est donnée d'exercer un métier. Les services de l'emploi passent un temps phénoménal à vous expliquer que vos connaissances sont insuffisantes, et que c'est la cause de votre situation de chômeur. Il est important de vous rabaisser pour vous déconsidérer.

     

    Or, celui qui regarde autour de lui voit bien qu'il pourrait rendre des services, créer des biens qui manquent en ce moment. Mais la « législation ! » lui interdit de le faire, sous prétexte que cela n'est pas rentable. Toujours cette vieille rengaine que tous les économistes sont pourtant d'accord pour rejeter. Même en situation de concurrence défavorable, il reste préférable de garder une part de l'activité sur place, sauf à considérer qu'une part de la population doit renoncer à tout revenu. Euphémisme que ce renoncement, pour dire qu'une part de la population est un poids pour la collectivité, et qu'elle n'a qu'à se serrer la ceinture. Mais pourquoi, rien n'autorise les financiers et les pouvoirs publics à refuser qu'une part de la population participe à l'organisation sociale, c'est même en France contraire aux principes constitutionnels.

     

    Nous nageons en plein délire, puisque les plus pauvres sont même sollicités pour payer une TVA dite « sociale », alors que les financiers vont construire uniquement pour la rentabilité ailleurs dans le monde, et avec ces fonds.

     

     

    Qui peut oser dire que l'existence de matériaux, l'existence de matériels, et la présence d'individus inoccupés ne permet pas de créer des activités dans des conditions intéressantes pour tous. Contribuer au P.I.B. ne peut pas être un danger, ni une honte, ni une tare, par contre faire obstacle à la création d'activités est une atteinte à la dignité, à la raison, et aux droits. Celui ou ceux qui maintiennent leurs concitoyens dans une situation d'infériorité, en leur interdisant sans raison autre que leur propre intérêt, de participer à la vie professionnelle ne sont que des escrocs, car il n'y a jamais trop de richesses. Celui qui affirme l'inverse cherche à créer de la rareté, c'est de la spéculation. Il y a donc conflit d'intérêt puisqu'il utilise un mandat, confié pour mettre en valeur la République, pour servir des intérêts qui sont contraires aux objectifs de la collectivité.

     

    Qui va nous faire croire que la France s'enrichit parce qu'elle achète des denrées à l'étranger. En plus, elle déséquilibre sa balance des paiements, donc elle perd sa crédibilité financière, alors qu'elle augmente son nombre de chômeurs. Celui qui ose prétendre que les chômeurs eux-mêmes paieront moins cher suppose que quelque mécène inconnu à ce jour va verser des revenus à ces chômeurs. Personne n'en connaît à ce jour. Fermer les frontières n'est pas plus crédible, puisque cela ne finance rien ; il est donc important de surveiller tout les beaux parleurs.

     

     

    Nos élus seraient-ils donc des cancres en économie, car les élèves des écoles primaires savent faire la différence entre « être spectateur et être acteur ». C'est toujours le spectateur qui paye. Celui qui ne participe pas reste au bord du chemin. Vivre, c'est participer, de ce fait, interdire de participer c'est tuer un individu, un groupe, une collectivité. Ce n'est pas pour rien que nos donneurs de leçons n'hésitent pas à mettre ailleurs leurs avoirs, mais en cachette bien sûr. Ils savent bien qu'ils nous condamnent à la mort lente. L'important pour eux dans cette affaire est de montrer que seuls des experts peuvent parler, que les autres doivent se taire et obéir, ce qui entraîne une politique sécuritaire, très intéressante puisque la vente d'armes fait partie des activités contrôlées et juteuses. Les difficultés économiques entraînent de l'économie parallèle et souterraine, elle aussi juteuse pour les banquiers et financiers qui ont su depuis longtemps mettre en place des circuits de paradis fiscaux pour bénéficier de cette manne. De ce fait, pourquoi se préoccuper des « masses laborieuses», le tout est de les manipuler, ou de les contraindre. Nous en revenons à la séparation de la société en catégories, puisque les droits ne sont pas les mêmes pour tous. Jouer sur cette catégorisation permet aux populistes de faire croire qu'ils vont créer des catégories inférieures, qui serviront de repoussoir. Cela ne crée pas de richesse non plus. C'est la solidarité active de tous qui permet des choix créateurs.

     

     

    Et nous vous répétons à nouveau que les principes de la République sont donc bafoués, et qu'il faut faire plus qu'être indignés, il faut mettre en accusation devant la Cour de Justice ceux qui trompent sciemment les citoyens de ce pays, tout en se remplissant les poches au passage.

  • Le paradoxe de l'assurance

    L'assurance est destinée à vous permettre de retrouver votre situation d'avant « l’événement » imprévu et imprévisible dont vous avez été la victime.

    Or, deux cas se présentent :

    Soit il s'agit de problèmes matériels, remplaçables par du matériel équivalent ;

    Soit il s'agit de modifications qui affectent votre vie de telle manière que vous ne retrouverez jamais le même mode de vie.

     Or, les assureurs prétendent tout prendre en compte, puisqu'ils sont obligatoires. En rajoutant toujours quelques lignes d'exclusion, qui amènent à réfléchir.

     Traduisons tout cela :

     1 - seules les mutuelles sont crédibles puisqu'il y a mutualisation pour résoudre des problèmes ponctuels. Dans ce cas, il est possible de prévoir des moyens d'intervention, ambulances, rapatriements, des corps de métiers pour reconstruire, recréer et amener le soutien des autres à celui qui a été surpris par l'imprévu. Le principe de la concurrence est-il sain ? Celui du contrôle de gestion n'est-il pas plus responsable et garant ?

     2 - les entreprises privées ont pour but de faire des bénéfices, donc d'enrichir leurs actionnaires, dans notre cas sur le dos du malheur de leurs clients. Il y a déjà là une contradiction, puisque l'intérêt de l'actionnaire est contraire à l'intérêt de son client. C'est donc un « conflit d'intérêts », que la déontologie ne peut pas résoudre.

     3 – les grandes catastrophes, à l'échelle d'une région entière, causées par une catastrophe naturelle ou par la responsabilité humaine, ne sont pas réparables, ni assurables, puisque les morts se comptent par milliers, les destructions sont seulement évaluées en coût de reconstruction, uniquement si cela est humainement possible.

     Plus le problème à résoudre est grave, moins le système des assurances n'a la capacité de le résoudre. Il y a dans cette observation la base d'un problème de société, puisque nous ne sommes pas capables d'évaluer correctement ce que nous pouvons résoudre, et ce que nous ne pouvons pas résoudre. Pourtant, nos experts multiples et variés devraient fixer les limites de ce qu'une assurance peut proposer, les limites de ce que les collectivités peuvent faire, et surtout les limites au-delà desquelles plus personne ne peut rien faire.

    De telles analyses obligeraient à se pencher sur les responsabilités de tous ceux qui modifient l'environnement, et permettre de réévaluer en permanence les capacités de réponses à des défis majeurs. De telles observations prendraient en compte les conséquences des situations de conflit, les conséquences des fabrications de tout ce qui peut permettre à l'homme d'intervenir autour de lui et évaluer les risques naturels majeurs. L'usage d'explosifs à titre civil peut être tout aussi dangereux que l'explosif militaire. Les pesticides et désherbants sont aussi dangereux que les défoliants. Quant à l'atome, parlons seulement de jouer à l'apprenti sorcier, que peuvent faire les assurances dans les zones autour de Tchernobyl, psr plus que ce qui s'est passé dans les zones militaires ayant servi aux essais.

     L'assurance est donc un outil extrêmement limité, qui ne doit pas cacher les risques qu'encourt l'humanité, tant de part son fait que par celui de sa dépendance à l'univers terrestre.

     Une fois de plus, la fatuité de l'Humain permet à certains de tromper leurs semblables, diminuant d'autant les capacités de l'Humanité à s'inscrire dans le Temps. À moins de se dire que la spirale de l'Évolution n'est pas terminée, et que nous ne sommes pas le dernier maillon ! En attendant, il faut trouver des solutions pour mieux gérer les aléas dus aux activités humaines.

  • Et une couche d'hypocrisie ...

     

     

     

              Si j'ai bien compris les plans « communication » des états-majors, il faut reconquérir les électeurs. Ce qui, pour eux, professionnels, veut dire « trouver quelles sont les méthodes de manipulation à employer pour soutirer un vote ». Il me semble qu'il y a peut-être mieux à faire.

     

     

    Le but d'une élection est d'élire des représentants qui vont décider en votre nom les usages des fonds publics et leur répartition dans les services publics. Ces fonds concernent le fonctionnement journalier et les services courants ouverts aux citoyens, mais aussi les investissements qui pourront servir pendant des décennies.

     

    L'exemple le plus simple est le nucléaire : les élus de tous bords apportent-ils une information claire et impartiale sur l'usage du nucléaire, sur ses coûts, sur son avenir, sur ses liens avec l'armement, sur les effets à long terme, … Cette activité nous engage pour cent mille ans, sommes-nous préparés à nous confronter aux conséquences d'une telle durée. Toutes tendances politiques confondues, les membres de l'AVEN, Association des Vétérans des Essais Nucléaires, se plaignent de l'opacité des comportements de tous les services responsables. Personne n'est informé de ce qui s'est passé, de ce qui se passe, de ce qui se passera !!! Or, depuis le temps, des décennies quand même, cela représente plusieurs générations d'élus. Que se passe-t-il donc au sein du Parlement, du Sénat, du Ministère de la Défense, pour que tous décident que les citoyens de ce pays doivent rester sous tutelle. Le vote a pour but de « faire croire que », mais la réalité est bien autre. Il y a des secrets que la population doit subir, comme l'ont découvert tant les membres de l'AVEN que les civils des zones couvertes par les essais, sans compter les civils des pays alentour. Ces secrets sont-ils si honteux pour les classes dirigeantes ? Il semble bien que « oui ». En tout cas, ils sèmeront à coup sûr la zizanie chez les historiens, puisque cette situation a entraîné la disparition de fait du fonctionnement républicain.

     

     

    Quand des militaires prennent en otage une population, s'en servent de cobaye, et déclarent « circulez, il n'y a rien à voir », alors que des centaines de milliers d'individus sont concernés, seul le Tribunal Pénal International est assez représentatif pour enquêter. Mais que peut-il faire, puisque personne n'est autorisé à le saisir sur de tels sujets.

     

     

    Peut-être une pétition internationale pourrait-elle déclencher un semblant de commencement, mais encore faudrait-il qu'elle présente les conditions d'un réel consensus de citoyens d'horizons différents, de pays différents, mais aussi d'États, tous otages d'une situation dans laquelle des « savants » et des gradés de différentes armées du monde entier jouent aux apprentis sorciers, et ne rendent de comptes à personne. Pour les dictatures, ça se comprend, mais ailleurs, cela suppose un détournement du droit à l'information des individus afin que leur vote ne gênent pas une organisation en place qui méprise souverainement le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes.

     

     

    Les candidats aux différentes élections se différencient par leurs logos, mais pas par les informations qu'ils nous donnent sur leurs vues réelles de l'organisation sociale à court et long terme, puisque c'est depuis longtemps dévolu aux « grands corps de l'État », haut-fonctionnaires et cadres supérieurs tous sortis du même moule. En fait, pour eux, la question principale à se poser est de savoir à qui reviendront les postes servant à signer les grands contrats qui, eux, sont déjà prévus.

     

     

    Des candidats qui exigeraient le démantèlement des sociétés du CAC 40 possédant des comptes dans les paradis fiscaux , ou la clarification des contrats d'armement, ou la publication détaillée des choix financiers résultant des votes budgétaires, ne peuvent être investis par les grands partis.

     

     

    Conclusions : Interrogez les candidats et tentez de trouver ceux qui sauront être indépendants et impartiaux ; même s'ils sont peu nombreux, ils pourront imposer au moins de constater que les institutions sont depuis longtemps bafouées.