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  • Et une couche d'hypocrisie ...

     

     

     

              Si j'ai bien compris les plans « communication » des états-majors, il faut reconquérir les électeurs. Ce qui, pour eux, professionnels, veut dire « trouver quelles sont les méthodes de manipulation à employer pour soutirer un vote ». Il me semble qu'il y a peut-être mieux à faire.

     

     

    Le but d'une élection est d'élire des représentants qui vont décider en votre nom les usages des fonds publics et leur répartition dans les services publics. Ces fonds concernent le fonctionnement journalier et les services courants ouverts aux citoyens, mais aussi les investissements qui pourront servir pendant des décennies.

     

    L'exemple le plus simple est le nucléaire : les élus de tous bords apportent-ils une information claire et impartiale sur l'usage du nucléaire, sur ses coûts, sur son avenir, sur ses liens avec l'armement, sur les effets à long terme, … Cette activité nous engage pour cent mille ans, sommes-nous préparés à nous confronter aux conséquences d'une telle durée. Toutes tendances politiques confondues, les membres de l'AVEN, Association des Vétérans des Essais Nucléaires, se plaignent de l'opacité des comportements de tous les services responsables. Personne n'est informé de ce qui s'est passé, de ce qui se passe, de ce qui se passera !!! Or, depuis le temps, des décennies quand même, cela représente plusieurs générations d'élus. Que se passe-t-il donc au sein du Parlement, du Sénat, du Ministère de la Défense, pour que tous décident que les citoyens de ce pays doivent rester sous tutelle. Le vote a pour but de « faire croire que », mais la réalité est bien autre. Il y a des secrets que la population doit subir, comme l'ont découvert tant les membres de l'AVEN que les civils des zones couvertes par les essais, sans compter les civils des pays alentour. Ces secrets sont-ils si honteux pour les classes dirigeantes ? Il semble bien que « oui ». En tout cas, ils sèmeront à coup sûr la zizanie chez les historiens, puisque cette situation a entraîné la disparition de fait du fonctionnement républicain.

     

     

    Quand des militaires prennent en otage une population, s'en servent de cobaye, et déclarent « circulez, il n'y a rien à voir », alors que des centaines de milliers d'individus sont concernés, seul le Tribunal Pénal International est assez représentatif pour enquêter. Mais que peut-il faire, puisque personne n'est autorisé à le saisir sur de tels sujets.

     

     

    Peut-être une pétition internationale pourrait-elle déclencher un semblant de commencement, mais encore faudrait-il qu'elle présente les conditions d'un réel consensus de citoyens d'horizons différents, de pays différents, mais aussi d'États, tous otages d'une situation dans laquelle des « savants » et des gradés de différentes armées du monde entier jouent aux apprentis sorciers, et ne rendent de comptes à personne. Pour les dictatures, ça se comprend, mais ailleurs, cela suppose un détournement du droit à l'information des individus afin que leur vote ne gênent pas une organisation en place qui méprise souverainement le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes.

     

     

    Les candidats aux différentes élections se différencient par leurs logos, mais pas par les informations qu'ils nous donnent sur leurs vues réelles de l'organisation sociale à court et long terme, puisque c'est depuis longtemps dévolu aux « grands corps de l'État », haut-fonctionnaires et cadres supérieurs tous sortis du même moule. En fait, pour eux, la question principale à se poser est de savoir à qui reviendront les postes servant à signer les grands contrats qui, eux, sont déjà prévus.

     

     

    Des candidats qui exigeraient le démantèlement des sociétés du CAC 40 possédant des comptes dans les paradis fiscaux , ou la clarification des contrats d'armement, ou la publication détaillée des choix financiers résultant des votes budgétaires, ne peuvent être investis par les grands partis.

     

     

    Conclusions : Interrogez les candidats et tentez de trouver ceux qui sauront être indépendants et impartiaux ; même s'ils sont peu nombreux, ils pourront imposer au moins de constater que les institutions sont depuis longtemps bafouées.