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Les promesses n'engagent que ceux qui veulent y croire

La sagesse des dirigeants reste dans le sens de la mesure, et non dans les affirmations gratuites destinées à flatter des "majorités" qui ne sont sensibles qu'à l'"assiette au beurre".

Les promesses n’engagent que ceux qui veulent y croire.

C’est ainsi que les Droits de l’Humanité, tels que les humains se les sont octroyés, n’ont toujours été qu’une partie permanente de poker menteur.

Sur le papier, toutes les parties sont d’accord, mais dès qu’il s’agit de réaliser sur le terrain les obligations qui en résultent, la grande majorité des participants ont de très bonnes excuses pour avoir des « obligations » plus importantes à faire passer en priorité.

Le mot important est « majorité », car la meilleure excuse, celle qui passe toujours, c’est de se porter le valeureux défenseur de la « majorité ». Tous les « populistes », tous les beaux parleurs, tous les pourfendeurs de portes ouvertes, tous les tribuns se parent des plumes les plus colorées pour se trouver du côté de la « majorité ».

Sauf que, ce n’est pas la majorité qui peut inventer, car la particularité des humains est qu’ils peinent à choisir la voie qui devrait être la plus susceptible d’assurer une stabilité à nos civilisations.

Tous les empires se sont bâtis sur du sable, à savoir la contrainte de peuples asservis, selon les niveaux de connaissance atteints par les chercheurs et les savants de la période.

Et, chaque fois, lorsque les technologies ont commencé à stagner, tout s’est effondré, car les classes dirigeantes n’ont eu de cesse de toujours plus contraindre, jusqu’au point de rupture psychologique de l’insupportable.

Nos technologies continuent à progresser à pas de géants, donc les moyens de contraindre les peuples augmentent, permettant de repousser toujours les moments où notre civilisation risque de s’effondrer, car l’humanité à fait le tour de la terre, et ce n’est plus dans la concurrence entre des empires que le risque d’effondrement peut se produire. Par contre, la croyance dans l’anthropocentrisme n’évolue plus depuis longtemps, bien longtemps, et nos puissants de ce jour, sont tout autant persuadés que les pharaons qu’ils seront immortels. Et c’est bien dans cette démesure que nous trouverons les causes de nos problèmes à venir.

Les Droits de l’Humanité sont-ils un objectif pour nos dirigeants, ou ne sont-ils qu’une excuse pour disposer de l’assiette au beurre et la répartir à l’aune de leur incompétence et au niveau de leurs prétentions. Les apprentis sorciers sont partout, du moment qu’ils trouvent d’autres encore plus incapables et prétentieux pour partager avec eux la science infuse du « savoir ce qu’il faut faire pour résoudre nos difficultés ».

Et pendant qu’ils dissertent savamment, autour de bonnes tables, servis par tout un protocole qui leur cache la « vraie vie », ce qui est en fait le « but du jeu », puisqu’ils sont persuadés qu’ils ne sont pas du « même bois » que le vulgaire péquin qui lui, se rend bien compte pourtant que l’Humanité a encore bien des leçons à recevoir de la Nature.

Pour défendre sérieusement les Droits de l’Humanité, il est quand même nécessaire que ladite Humanité se situe quelque part sur l’échelle du vivant.

Mais bien sûr, cette question, qui vise à évaluer nos connaissances, leur évolution, à nous situer à l’échelle du temps, paraît totalement inutile à des dirigeants qui ont tout compris, qui en quelques mots peuvent refaire le monde sur « tweeter », qui considèrent que seul leur avis, approuvé par leurs majorités, sont la réalité à laquelle il faut se ranger.

La relativité de nos connaissances, la faiblesse de nos capacités d’apprentissage, et donc le respect à avoir pour tout ce qui est recherche d’aide à la compréhension, pour tout ce qui peut permettre d’avoir d’autres modes de pensée, d’expression, ne peuvent rien contre le « pragmatisme » de ceux qui, tous les jours, croient gouverner le monde. Toutes les ficelles sont bonnes pour rester aux affaires, aveuglé par la prétention.

Dans de telles conditions, nous ne pouvons qu’en revenir aux conclusions de philosophes comme Montaigne, qui, dans des périodes troublées, a toujours tenté de trouver des solutions qu’il ne pensait pas miraculeuses, mais seulement conformes à l’état des connaissances.

Limiter les dégâts, c’est à peu prés la seule manière d’observer la situation. Aider à coordonner les actions, car la véritable pensée collective qui agit ensuite directement sur le terrain est l’une des seules méthodes qui réussit, et toujours limitée par l’état des connaissances. Une solution d’aujourd’hui sera peut-être un fléau demain, tel est en permanence la question à se poser.

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