La violence est-elle inhérente aux institutions, peut-on réfléchir à un détournement des institutions par la violence.
La violence dans notre système institutionnel
La violence serait-elle inhérente à notre système organisationnel ? Les choix faits par l’administration, indépendamment des urnes (malgré ou en dépit des urnes), et soutenus par les partisans d’un État fort, ces choix, qui ont amené à expulser des juifs au Moyen-Âge, puis des huguenots à plusieurs reprises, mais aussi les différentes communautés Roms, sans compter la défiance à l’égard de toute famille disposant de peu de revenus, considérée ouvertement comme délinquante (voir encore des rapports parlementaires des années 2000), ces choix qui n’ont aucune justification autre que de donner de l’importance à des fonctionnaires qui sont arrivés à disposer de droits auxquels le citoyen ordinaire ne peut prétendre, ces choix destinés à diviser pour assurer leur suprématie, ne sont conformes à aucune règle constitutionnelle.
Partout dans le pays, des individus se plaignent sans jamais respecter les règles qu’ils devraient être chargés de faire respecter, créant un climat délétère au sein de la fonction publique et minant en permanence la crédibilité des services publics. Cette « omerta », que de nombreuses études ont mis en évidence, que les services spéciaux étrangers utilisent en permanence pour affaiblir la culture issue de la Révolution Française, mais que l’on peut aussi retrouver dans des textes très anciens, a atteint un tel niveau que des groupes organisés peuvent se permettre de diffuser à visage à peine voilé sur les réseaux sociaux leurs incitations à la violence irresponsable et destructrice.
Dans un monde où tout est basé sur la compétition, qu’elle soit sportive, économique, sociale, la part consacrée à la réflexion n’est pas faible, elle est inexistante. Quand elle est abordée, c’est presque uniquement pour en montrer l’inconséquence.
Partout, une seule antienne, la place est à ceux qui s’imposent, et il n’y a pas de place pour tout le monde, et encore moins pour la « misère du monde ». À partir de ce constat, les méthodes sont multiples selon que vous avez du pouvoir ou non, sans compter les partisans du chaos, les adeptes des sectes en tout genre, ou encore les illuminés qui fleurissent à chaque nouvel événement sismique ou climatique.
Réussir, c’est être un « influenceur », montrer des images et cacher la réalité. Un seul but, accumuler toujours plus dans un monde financiarisé qui ne prône que le principe de la commission, et l’habitude du « pas vu, pas pris », sans compter la compromission et le chantage qui vont avec l’omerta.
Le principe du lobbying, qu’il serait bon d’appeler de son vrai nom : du chantage et des pressions, ne se nourrit que de fausses vérités, de déformations, de désinformations, que la richesse permet de déverser comme un flot inarrêtable qui emporte tout sur son passage.
L’économie n’est pas que l’économie financière, comme l’économétrie n’est pas non plus l’économie, l’économie est une analyse des activités humaines. Ces activités sont un constat que l’on peut intégrer dans des grilles de lectures permettant de comprendre le rôle des différents acteurs d’une société.
Or, ces acteurs n’ont pour but que la mise en valeur de leurs choix dans leur intérêt immédiat ou à plus long terme, selon des règles différentes pour chaque acteur.
Les États semblent avoir maintenant admis que leur rôle est de permettre à toutes les composantes d’une population de vivre dans un système équilibré, en respectant des normes dites internationales dont l’origine se situe dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et toutes les organisations qui gravitent autour de l’ONU et devraient défendre ces règles.
Les groupes de pression ou lobbies n’ont de cesse de favoriser leurs membres, et leurs capacités d’intervention sont renforcées par la financiarisation des fonctionnements internationaux qui désavantage les groupes qui agissent dans le domaine du respect des Droits de l’Homme. L’argent-roi est contrôlé par ceux qui s’en servent pour assouvir des envies qui se moquent du bien-être et même des hommes, envies de puissance, de gloire, paranoïas en tout genre, catalogue de toutes les dérives qui ont toujours accompagné les activités humaines.
L’une de ces dérives est l’exploitation des addictions que l’humain subit, drogues en tous genres (alcool, tabac, produits dopants, cocaïne, héroïne, shit, médicaments, …), mais aussi la fascination de la violence (armes, …), la dictature du sexe (prostitution, …), toutes activités qu’un système financier opaque permet d’encourager.
Or, l’Humanité est aujourd’hui plus façonnée par son éducation que par par les prédispositions naturelles des individus, de ce fait, l’exploitation des addictions est un reste de temps anciens et doit donc être analysée comme telle.
Lorsqu’un président des États-Unis manipule dans un intérêt strictement personnel des diplomates et des hommes politiques d’autres pays, en se servant de réflexes nationalistes pour se protéger, il foule aux pieds tous les principes qui poussent à croire au progrès par l’éducation et la recherche scientifique, il méprise tout ce qui permet de croire en l’avenir, il piétine toute coopération constructive, il détruit tout espoir pour les jeunes générations.
La seule raison d’être de notre organisation sociale est que chaque génération apporte une pierre aux capacités de l’Humanité à toujours chercher des solutions nouvelles aux problématiques en cours, et non d’offrir aux retraités des occasions de pleurer sur leur jeunesse perdue.