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hypocrisie - Page 2

  • Hypocrisie

     

    Hypocrisie, incompréhension

     

     

    Le plus dur pour la victime est de pouvoir garder assez de recul pour trier dans son environnement et construire une vie malgré les malheurs. Les soucis font partie de la vie quotidienne, mais chacun évolue dans un environnement, des habitudes, un mode de vie, des relations qui vont se trouver bouleversés lorsqu'il devient victime. Celui qui arrive à garder la tête hors de l'eau, qui arrive à sauver sa personnalité a déjà fait un grand pas vers la maîtrise du problème, même s'il ne peut arrêter le flot des enchaînements.

     

    Cependant, le plus dur reste de trouver des réponses pour sauver aussi ceux qui vous entourent. Dans ce domaine, le détachement de tout prôné par ceux qui se retirent du monde ne prend pas en compte la dimension affective de la relation aux autres, qu'ils soient famille ou amis, liens du sang ou liens de la vie. Il est difficile de se couper du monde humain, car le risque est grand de reproduire ensuite les mêmes erreurs et les mêmes errements que ceux qui vous ont écrasé sans remords. La politique des États-Nations est systématiquement et viscéralement attachée à ces difficultés, puisqu'elle génère en permanence des victimes dont les attaches multiples par delà les frontières sont autant d'occasions de fabriquer des haines dont le but est de permettre à certains de s'octroyer un pouvoir que ni l'Histoire, ni la Philosophie, ni la Science ne leur aurait permis d'exercer. Les escroqueries au pouvoir politique sont légions, et elles sont toujours mortelles, ce sont des plaies que l'Humanité traîne derrière elle, avec une odeur de puanteur à faire fuir tous les animaux de la création. L'Homme est mortel, et comme tous les animaux, sa durée est dans sa reproduction, comme dans la durée de son environnement, dont de nombreux paramètres lui échappent. Or, l'illusion que le pouvoir vous apportera un soupçon d'éternité en empêchant les autres de vivre est tellement grande qu'elle prime sur toutes les sagesses, qui, elles, tentent de mettre l'accent sur le devenir et la construction. Se donner l'illusion de tirer les fils de la vie est la pire des calamités, car ceux qui sont atteint de cette « psychorigidité » sont capables de toutes les atrocités, croyant renforcer leur puissance dans la destruction de collectivités végétales, animales ou humaines. Ils n'ont plus aucun sens de l'équilibre terrestre, et se croient tous investis de quelque mission pour l'éternité qui n'existe que dans leur tête. C'est ainsi que se créent sectes et dévotions, massacres et incantations, victimes et génocides.

     

    Il y a donc hypocrisie, car ceux qui parlent de sauver les victimes sont toujours ceux qui ont contribué à en créer, et qui veulent sauver malgré eux ceux qui n'ont pas les mêmes opinions sur l'organisation sociale et sociétale. Nous considérerons comme relevant de la même eau ceux qui considèrent que leurs caprices passent avant toutes les règles, puisqu'il s'agit d'une exacerbation du MOI qui défie le temps.

     

    Avoir été victime peut donc permettre de réfléchir comment éviter les excès inhérents aux déséquilibres de la pensée et à ses traductions dans l'organisation sociale. Réfléchir à l'équilibre des pouvoirs, aux contre-pouvoirs, à l'organisation de la police et à ses prérogatives, comme à la mise en œuvre de toutes les fonctions dévolues aux collectivités, permet de dépasser l'écrasement imposé à la victime, et d'essayer de répondre aux défis posés par le court-circuit que constitue un dysfonctionnement.

     

    Celui qui montre qu'il faut « faire cesser » une situation, et qui propose des solutions pour que cela ne se reproduise pas, passe par dessus ses adversaires, puisqu'il se réapproprie l'avenir et la construction de l'Histoire. Il s'inscrit dans la durée, alors que ses adversaires croyaient bien lui avoir ôté toute perspective d'avenir. Ce pied de nez aux pouvoirs, quels qu'ils soient, est d'ailleurs toujours considéré comme dangereux, et il n'est pas innocent de constater que de nombreux pouvoirs tentent de faire passer leurs victimes pour des « dérangés mentaux ». De nombreuses philosophies constatent que la sagesse ne s'acquiert que dans l'adversité, son besoin ne se faisant sentir que face à des excès inadmissibles.

     

     

     

  • Justice et Constitutionnalité

    Égalité, irresponsabilité et Constitutionnalité

    Notre système judiciaire n'est pas conforme aux principes de la Constitution Française.

    Les règles constitutionnelles reposent sur les trois principes fondamentaux de Liberté, Égalité, Fraternité.

    Le but du système judiciaire est de mettre en œuvre ces trois principes selon les Lois et Règlements détaillés par le Parlement.

    Nous allons prendre un exemple simple : Le Code Civil établit que « chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence ». La négligence est un acte courant dans les activités des administrations, dont l'administration judiciaire, qui peut prolonger abusivement des détentions, qui peut se tromper en rédigeant un document, qui peut oublier de constater des preuves déposées entre ses mains, qui peut condamner la victime d'un délit, qui peut faire pression sur des témoins, qui peut même accepter de refuser de juger des auteurs d'infraction, qui peut être manipulée par des groupes occultes, qui peut recevoir des instructions contraires aux lois, qui peut suspendre l'exécution de certaines lois, …. enfin tout ce qui fait que « l'erreur est humaine ».

    La Loi a donc établit que le dommage doit être réparé, une fois ce dommage constaté. La Loi a aussi prévu d'indemniser les victimes. Mais comment fait-on pour faire constater de telles situations ? Il n'y a pas de méthode prévue pour permettre à une victime de dysfonctionnement judiciaire de faire état de sa situation. Le juge, le magistrat, et ceux qui concourent à la justice sont assimilés au système judiciaire dans son ensemble, ils sont donc l'accusateur et l'accusé.

    Il y a pour le moins un conflit d'intérêts indéniable.

    Pour encore pourrir le sujet, le monde judiciaire est asservi à l'exécutif, qui contrôle les nominations, les mutations, l'organisation, les budgets, mais aussi les enquêtes, les moyens financiers alloués, ce qui rend pour le moins difficile les critiques. Le monde politique a donc gardé la justice sous son contrôle, que ce soit pour des raisons historiques défendables ou inavouables. Le résultat pratique est que la situation de notre système judiciaire est devenue une « exception » dans les démocraties, elle nous donne une place de mauvais élève, de cancre du droit, qui ne risque pas de faire briller la culture française, sauf au rang des mauvais exemples à ne pas suivre. L'hypocrisie n'est pas la meilleure des qualités, mais ici c'est un art. Pourtant l'indépendance de la Justice est une nécessité vitale pour tenter de limiter les excès des « pouvoirs » et les discriminations qui en résultent.

    La République Française est devenue l'exemple des méthodes à observer pour les recopier pour ceux qui veulent donner des droits sans jamais les respecter, pour toutes les mauvaises causes que l'on connaît bien : « atteinte à la sécurité nationale, atteinte à l'autorité, troubles sur la voie publique, violences, atteintes aux biens, atteintes aux personnes, danger pour soi-même et les autres... »

     

    Il y a donc toute liberté pour les ennemis de la Liberté, afin que l'Égalité n'existe pas, l'exemple étant donné par l'organisation et le fonctionnement de la Justice elle-même. De ce fait, ne parlons pas de la Fraternité, il est d'ailleurs question de rétablir « les corvées », pour ceux qui bénéficient de l'aide sociale.

     

    Un autre exemple de ce qui nous chagrine dans le fonctionnement de la Justice, c'est la hiérarchie qui existe dans les tribunaux et dans le système judiciaire. Dans les règles de l'Égalité, le principe voudrait que tout se passe sur un pied d'égalité d'individu à individu, sans que les uns puissent imposer aux autres des préséances et autres manifestations au-delà de ce qui est strictement nécessaire au bon fonctionnement des institutions. Chacun exerce une fonction, ou justifie sa présence et tous sont égaux aux termes de la Loi. C'est le contrat républicain. Le spectacle auquel nous assistons dans les tribunaux est bien loin de cette atmosphère, ce qui en fait un monde fermé, au sein duquel les intrigues vont bon train.

     

    Il est donc temps de penser au système judiciaire futur, dans lequel le pouvoir judiciaire est responsable, de deux manières :

    • une responsabilité vis-à-vis des Lois, en en incarnant les principes, de manière à ne pas les dévoyer par des procédures inadaptées ;

    • une responsabilité vis-à-vis des citoyens, lorsqu'un dommage est causé par faute, négligence ou imprudence, comme tout citoyen tout au long de sa vie, quelle que soit son activité ;

     

    Ceci n'est que le strict minimum nécessaire à l'exercice d'une fonction dans un État républicain tel qu'il est pensé en France.