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Droit à la discrimination

L'organisation internationale est incapable de lutter contre les multiples méthodes de corruption et ne progresse pas dans son analyse des causes pour y mettre fin.

Quand vous lisez ou quand vous écoutez les informations telles qu’elles sont publiées pour Monsieur Tout le monde, il paraît naturel de protéger les bénéfices, les secrets industriels, les intérêts boursiers, c’est la base de l’économie dite « libérale », la seule qui respecterait les bases de l’économie enseignée par les universités.

Sauf que, !!!, surprise, ce sont des leurres, car les bases du droit qui permettent ces protections devraient au contraire les interdire.

Tout est basé sur le principe du mille feuille, dont chaque couche est totalement séparée des autres.

Les strates sociales sont plus étanches que chacun ne le pense, le système ou plutôt les systèmes cohabitent et se renforcent les uns les autres par le jeu de montages opaques et cloisonnés soigneusement entretenus.

Tout est basé sur la cooptation et la limitation des capacités individuelles de relations humaines, combiné à la mauvaise transmission entre générations.

Ces capacités qui amènent à constituer des réseaux relationnels et à les utiliser ensuite pour développer des activités économiques sont l’objet d’une surveillance active de groupes de pression qui multiplient les attaques permanentes destinées à empêcher l’optimisation des activités.

Faisons plus simple, tout groupe qui a constitué une zone d’influence cherche à garantir ses frontières en se transformant en un État reconnu, donc bénéficiant de prérogatives inattaquables. C’est ce qui rend le fonctionnement d’un Tribunal Pénal International presque impossible. Partout dans le monde, il y a trop d’activités inavouables, ce qui veut dire des comptabilités truquées, et du droit inopérant. L’exemple le plus simple est l’existence permanente de « travail au noir » sur les grands chantiers publics ou privés, sans qu’aucun actionnaire n’ait jamais été vraiment sanctionné au portefeuille ou au civil. Si les actionnaires devaient payer de grosses amendes et risquer des condamnations pénales, il y aurait moins de candidats aux combines mêlant divers modes de trafics.

Si un chef d’État devait répondre de ses actes quelle que ce soit sa puissance, que de rêves deviendraient possibles.

Et pourtant, au vu des capacités de l’informatique actuelle, il est très possible de créer des modèles d’études à l’usage des universités mêlant les analyses économiques et juridiques et permettant de forcer la transparence des circuits afin de respecter la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Car si cette déclaration régit les bases du Droit International, il n’est pas possible de prévoir des clauses de contrats qui en interdirait l’usage, sauf à être nulles de droit. Or, que constatons-nous : le droit des affaires prétend utiliser de telles clauses, ce qui conduit immanquablement à penser que « les affaires » ne sont pas ce qu’elles prétendent être. Et bien sûr, une bonne partie des thèses économiques prétendent apporter la nécessités de telles clauses.

Or, l’organisation des sociétés humaines n’est que le reflet des règles qui la régissent de fait.

Le besoin de travailler la cohérence du droit international est donc une nécessité qui doit s’imposer à tous, sauf à voir revenir le spectre des guerres, ce qui paraît normal à tous ceux à qui leur existence apporte des ressources que l’individu sain d’esprit ne peut pas admettre.

Le problème est donc de trouver des méthodes d’éducation qui amèneront les jeunes à considérer le développement de la science économique comme une exploration sans tabous sur les conséquences de tout comportement humain dans l’organisation sociale.

Il ne peut donc pas y avoir de secrets, mais des droits reconnus et défendus par tous.

Pour ce faire, les règles de fonctionnement des organisations mondiales doivent être adaptées au développement des savoirs et s’imposer dès qu’elles sont validées par la communauté scientifique. Il n’est pas possible que les échanges mondiaux soient à la merci de quelques dictateurs paranoïaques, schizophrènes, ou autres psychopathes.

En attendant, ceux qui se battent pour faire constater des abus, que l’on peut qualifier de lanceurs d’alertes, doivent pouvoir trouver des cadres leur permettant de disposer de protections adaptées à la dangerosité des problèmes auxquels ils s’attaquent. Il est bien évident que ce n’est pas le cas aujourd’hui, et qu’il n’y a aucun consensus international à ce sujet, car trop de pays, dont les plus puissants, mènent des politiques contraires à la progression de la connaissance des concepts juridiques aboutissant à la protection des Droits de l’Humanité. Il n’est même pas exclu que ces droits puissent subir des reculs importants, tellement la capacité de corruption est puissante dans le monde actuel.

Nous ne parlons pas ici de corruption directe et donc visible, mais de corruption passive, rampante, à base d’égoïsme individuel, d’insatisfaction ponctuelle, de manque d’éducation, …., dont personne ne réfléchit aux conséquences lorsqu’elles sont généralisées. Appliquez la théorie du battement des ailes de papillon et vous constaterez l’ampleur du problème.

Coopérer, échanger des informations, appliquer des règles identiques à tous, permettre un contrôle a posteriori sans faille, toujours remettre en cause les méthodes passées, permettre aux jeunes génération d’aller au-delà des acquis, …, ainsi peut se créer un avenir un peu plus souriant pour des jeunes générations à qui l’on demande surtout de respecter les combines de leurs prédécesseurs.

 

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