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  • JE TE TIENS, TU ME TIENS PAR ...

     

              Les victimes ne peuvent sans réagir regarder le triste spectacle des politiques. Ils passent beaucoup de temps à défendre les arrangements du passé, à parler à double sens : un mot pour les spectateurs, un mot pour les pseudo-adversaires, avec plein de sous-entendus.

              Prenons l'exemple du jour : le ministre de l'Intérieur se rend à Marseille pour installer un nouveau préfet, c'est pour le public. L'opposition s'y rend aussi pour mettre en évidence les insuffisances des actions publiques, c'est pour le public. Mais derrière, côté corruption passive et active, chacun fait comprendre à l'autre qu'il ne faut pas toucher à « certains acquis », ceux qui se sont accumulés depuis des décennies derrière les multiples scandales de la ville de Marseille, marchés truqués, trafics du port, emplois fictifs, assassinats habituels, tribunaux défaillants, personnel public plus ou moins présent. Une histoire locale truffée de belles histoires sur l'honneur du milieu, et autres foutaises que bien des familles locales peuvent relier avec des soucis renouvelés à chaque génération.

    Il faut savoir se taire, savoir être aveugle, sourd et muet, savoir oublier ses droits de citoyen, donc ses devoirs pour éviter de se faire remarquer, afin de limiter les risques et « se payer sur la bête », en récupérant des « avantages tolérés » pour compenser ce qu'il faut abandonner au trafic.

             Celui qui n'a pas l'échine assez souple ne peut que faire sa valise (vendre si cela lui est offert), ou collectionner les ennuis (fiscaux, professionnels, familiaux, ...), ou avoir « un accident » (il faut faire des « exemples »). Il y a tellement de dangers, de risques d'accidents, que 99% préfèrent se taire et espérent échapper ainsi au pire. Est-ce de la philosophie, de la démission, de la sagesse, de l'adaptabilité, c'est difficile à dire. Mais celui qui est passé par ces ennuis ne peut plus voir les choses comme avant, il peut comprendre de tels comportements, et surtout il est dégouté.

             En effet, que des individus veuillent tricher, cela n'est pas nouveau, mais que le système puisse se pérenniser, devenir une habitude, gangréner toute la vie locale sans opposition, et même puisse faire l'objet d'un tour de table entre dirigeants, avec des jeux de chaises musicales lorsque les limites sont dépassées, nous ne pouvons l'admettre. Il n'y a plus d'État assurant les services publics de sécurité, d'éducation, de santé, lorsque la vie publique montre que ce que l'école enseigne n'est pas ce qu'il faudra affronter à l'âge adulte. Les règles de l'organisation sociale sont la fraude fiscale, l'abus de biens sociaux, le délit d'initié, l'obligation d'être « redevable », toutes situations pourtant faciles à reconnaître. Il est bien évident que des magistrats liés à l'exécutif ne peuvent pas faire grand chose, sauf à se faire muter rapidement, (surtout sans possibilité de lancer des enquêtes impartiales et indépendantes). Les dirigeants politiques, le monde des affaires, les dirigeants syndicaux se partagent un bon fromage, celui qui s'y attaquera devra mettre en œuvre des moyens bien préparés, imposant à tout ce monde de se remettre en question en constatant que l'organisation au bénéfice de tous est plus puissante que leurs arrangements. Au vu du spectacle politique de ces jours derniers, les grands partis ne sont pas prêts à s'engager dans cette voie. Or, la déliquescence des institutions est comme la gangrène, il arrive un moment où plus rien ne peut être sauvé, et dans ce cas, seule la guerre civile est la suite logique des évènements. Les individus sans avenir, sans espoir, se battent au jour le jour, le plaisir est dans l'instant, puisque plus personne n'est sûr du lendemain.

             Nous affirmons qu'il y a carence des services publics, alors que les salaires des fonctionnaires et autres employés sont payés comme ailleurs en France. Il n'est pas admissible qu'il n'existe pas de solution viable pour celui qui a été victime de cet état de fait : par exemple un service d'enquête international pouvant imposer l'ouverture d'instructions lorsque les cas sont flagrants : disparitions de dossiers, de personnes, enquêtes sabotées, baclées, refus d'accès au service public, …

    La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme doit être un outil pour les victimes, pas un rêve.

     

  • SANS EMPLOI SANS ÉDUCATION SANS PERSPECTIVES

     

    Vous pouvez rajouter sans logement, sans nourriture, et vous trouverez tous les camps de réfugiés qui commencent à se multiplier dans le monde.

               Est-il admissible que la richesse de quelques milliers de personnes sur la planète s'accompagne d'une telle foule de victimes d'une organisation sociale défectueuse ? Chaque fois qu'une émeute de la faim se déclenche, ou toute autre émeute causée par une autre calamité naturelle, ou causée directement ou indirectement par l'activité humaine, la réponse des possédants est la même, il faut obliger les émeutiers à supporter leur situation, il se doivent d'être résignés, jusqu'à en mourir si les gouvernements sont incompétents, corrompus ou simplement inconscients.

             Peut-on espérer voir se mettre en place plus que des ONG, c'est-à-dire une volonté exprimée par les populations à l'abri du besoin, traduite par des moyens capables de répondre aux besoins vitaux des populations abandonnées.

              Est-il admissible que l'avenir de certaines populations ne puisse se traduire que par des suicides, volontaires ou non ? Peut-on dire que nos esprits éclairés sont conscients de l'impasse dans laquelle ils mènent nos sociétés, si le suicide collectif devient un moyen d'expression banalisé ? Quelle philosophie faut-il lire derrière ces situations sans issues, est-ce une volonté délibérée de réduire la pression démographique par des guerres civiles, est-ce un choix de créer des zones de guerre qui permettront de mettre en place des corridors d'irradiation pour isoler des régions « protégées » sous contrôle de ces « esprits éclairés » ? Il est réellement temps d'alerter les populations victimes de ce manque de conscience collective, pour qu'elles fassent pression sur les politiques.

               Le droit à l'indignation, le droit de dénoncer, le droit de traduire les responsables devant des instances judiciaires internationales, ces droits fondamentaux, les victimes déjà identifiées (rescapés des camps de tous les pays entre autres), mais aussi les victimes potentielles , doivent trouver des solutions pour les développer et que des capacités d'enquêtes fassent émerger un nouveau mode de pensée politique. Il faut bien se dire que les mêmes faits produisent les mêmes conséquences, et que les gouvernances créées sur le mode autocratique et pyramidale s'imposent par la force, et périssent par la force, successions de civilisations qui font le passé de l'Histoire Mondiale. L’Humanité peut espérer une amélioration de son bien-être en tentant de maîtriser les fluctuations de son environnement, alors qu'elle fait tout pour rendre plus dures les conditions de sa survie. Les psychiatres et les religions prétendent fournir des explications, mais la réalité crue se contente de nous fournir des listes de morts, de blessés, des listes de victimes, des listes de catastrophes en cours de développement et des discours sécuritaires.

              Les dirigeants politiques conscients de la situation ne peuvent qu'être des gens qui ne perdent pas leur temps en loisirs de standing, en vacances estivales et autres, en voyages d'agrément, des gens qui se consacrent durant leur mandat à la résolution des conflits et des misères. C'est un apostolat que d'être élu et chargé de faire face aux grandes catastrophes. Au lieu de cela, tous les dirigeants du monde ont le temps de faire carrière et de s'occuper de leur avenir, comment peuvent-ils penser que les victimes ne soient pas choquées !!! La résistance humaine a des limites, la résignation aussi, celui qui attend depuis des années ne peut se satisfaire de voir défiler dans les bureaux où il doit se présenter des carriéristes bien protégés qui ont besoin de dossiers à remplir pour obtenir leur avancement.

              Voir Haïti, La Corne de l'Afrique, mais aussi la misère des grandes métropoles ne peut pas faire penser que les techniques politiques actuelles sont performantes, sauf à penser qu'elles résultent d'une volonté délibérée que les simples citoyens ne sont pas autorisés à connaître, ce que notre système politique n'admet pas. Tant que nombres de ministres, d'élus nationaux ou locaux, de hauts-fonctionnaires nationaux ou internationaux pourront se remplir les poches sans risquer de poursuites, tant que les fonctions importantes seront des moyens de s'enrichir, tant que les dénonciations ne permettront pas d'ouvrir des enquêtes discrètes et indépendantes, les victimes seront toujours nombreuses, malheureuses, sans avenir, et désespérées. La conséquence prévisible et directe sera l'allongement de la liste des victimes.

  • Toujours des secrets

     

    Toujours des secrets !!!

    Décidément, le secret est une maladie que l'on devrait soigner, car elle fait des ravages énormes dans notre économie. Or, comme elle affecte la mémoire de nombres de nos élus, il faut faire quelque chose.

    Secret fiscal, secret défense, secret de la vie privée, secret de polichinelle, direz-vous ; toujours est-il que les gens importants ont le droit, en France, d'avoir des secrets construits avec les fonds publics. C'est pour le moins bizarre, puisque les dépenses de l'État doivent être votées, donc doivent être connues du contribuable. Il y a donc une fois de plus un exemple évident d'abus d'autorité qui n'est dénoncé qu'à moitié, puisque les dirigeants des grands partis politiques ont toujours utilisé cette méthode du secret chaque fois qu'ils se sont trouvés aux affaires.

    Nous ne changerons donc pas d'avis : le secret doit disparaître, tout usage des fonds publics doit au bout d'un temps plus ou moins long être justifié, et les bénéficiaires doivent répondre aux questions posées sans avoir plus de droit que le contribuable lambda qui, lui, doit tout justifier aux inspecteurs de l'administration. Quel droit des donneurs de leçons (puisque tous les hommes politiques passent leur temps à nous en donner) peuvent-ils invoquer pour se permettre de refuser de rendre des comptes à ceux qui payent pour qu'ils exercent des fonctions. Le monde est vraiment tombé sur la tête, celui qui refuse de répondre devrait immédiatement se retrouver devant le système judiciaire, puisque le simple fait de refuser d'informer sur l'usage des fonds publics est un délit. En effet, les fonds sont mis à disposition à la suite d'un vote avec affectation, selon les principes de la comptabilité publique. Comment des fonds peuvent-ils être mis à disposition s'ils ne sont pas conformes aux usages décidés lors des votes ? Le serpent se mord la queue, mais la honte ne les atteint même pas, alors qu'ils ont les doigts dans la confiture !!!

         Comme quoi nous sommes bien obligés de constater que les obligations imposées au citoyen ordinaire, et nécessaires pour organiser la vie collective, ne sont pas respectées par ceux-là même qui sont chargés de réfléchir aux méthodes à utiliser pour que les fonds ne soient pas dilapidés. Décidément, il n'est pas étonnant que l'économie soit en crise, puisque tout montre que le mensonge est une méthode ordinaire de fonctionnement politique.

         Mais alors il ne vous surprendra plus que des citoyens puissent se plaindre des errements des administrations dont ils se disent victimes, puisque vous constatez tous les jours que des irrégularités sont commises. Quand un avantage est mis en place, il faut bien que ce soit au dépens de quelqu'un, et le quelqu'un, c'est nous, cette minorité qui crie dans le vide, car le plus grand nombre ne croit pas que cela soit possible, jusqu'à ce que cela lui arrive, et là, le choc est brutal, atroce, il n'y a plus qu'une question : comment en sortir ?

        Pour en sortir, les politiques doivent rendre des comptes, et arrêter de dire que le repas d'un député vaut 100 fois le repas d'un ouvrier. Tous les estomacs se ressemblent sur la table d'opération, il faut donc cesser d'engraisser inutilement ceux qui se moquent de nous.

         Nous pouvons vous faire le pari que les réclamations sur les commissions, et autres délits d'initiés, ingérences et complaisances, vont faire du bruit le temps que les campagnes électorales passent, puis les affaires reprendront, car ce seront les mêmes personnes qui auront changé de chaises, mais seront toujours sur la scène, devant l'assiette au beurre !