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  • Quelques victimes de plus ou de moins !!

     

         À tous ces gens blasés, qui manient les milliards comme d'autres les haricots ou les pommes de terre, il serait bon de rappeler que le mépris des humbles et des sans-grades est en soi une atteinte aux droits de l'Homme. Ce mépris engendre des réactions violentes lorsqu'il se combine avec la haine, l'envie, le manque ou le désespoir. Ce cocktail vaut toutes les poudrières dont rêvent les militaires, surtout lorsque quelques irresponsables pensent tirer les marrons du feu. La guerre civile n'est toujours qu'un cri de désespoir qui change quelques dirigeants, mais pas les méthodes. Après la Révolution Française, il y a eu la Restauration, dont les excès pèsent encore aujourd'hui sur le fonctionnement de la république. Les excès sont revenus et les défauts de l'Administration n'ont pas été corrigés. Les leçons de l'Histoire ne servent pas à grand chose, en face de la maladie qui sclérose les accros du pouvoir et de la richesse.

         L'un des exemples simples, et qui va choquer bien des lecteurs est celui des avantages dits « acquis ». En parlant ainsi, les syndicalistes avalisent la méthode de l'Ancien Régime qui ne faisait que défendre des « privilèges ». Quelle différence entre un privilège et un avantage acquis ?

         C'est donc dans la méthode de l'organisation sociale qu'il faut chercher comment diminuer le nombre de victimes. C'est le système de la hiérarchie, qu'elle soit religieuse, politique, sociale, économique, qui met en place cette notion d'obéissance au « supérieur ». Il y a ceux qui savent et ceux qui doivent obéir, ils n'ont droit qu'à des explications parcellaires, servant à cacher des objectifs dont il est considéré qu'ils sont incapables de les analyser. De ce fait, les grands principes qui ont fédéré les philosophes pour mettre au point la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme sont là pour faire beau, pour permettre les commémorations, pour donner l'impression que tous sont concernés, tandis que le secret d'État, le secret des comptes bancaires, le secret des réunions internationales, le secret de la recherche, sont la réalité, car il faut être pragmatique, selon eux, et « irresponsable », selon nous.

          Ces spéculations internationales, ces comptabilités nationales totalement opaques, ces contrats et engagements internationaux qui restent soigneusement cachés, ces brevets achetés et enterrés, ces trafics et ces transferts dont il est admis qu'ils pourraient représenter la moitié des mouvements financiers internationaux, quels sont les efforts faits pour y mettre fin. Lorsque l'on voit dans notre pays les méthodes utilisées pour que les statistiques et les chiffres publiés puissent dire l'inverse des faits réels, nous ne sommes pas dupes des chiffres publiés à l'international.

         Tout est « efforts », et c'est ce message que les victimes veulent entendre, le fait de vivre suppose de participer à un mouvement d'ensemble destiné à nous inscrire dans l'Histoire, il y a donc ceux qui tentent de trouver des solutions pour résoudre les problèmes rencontrés par l'existence humaine, et ceux qui considèrent que profiter de tous et de tout est la seule philosophie acceptable. L'individu moyen est quant à lui plutôt inconstant, car pas toujours motivé. Il a des accès de découragement qui ne peuvent être endigués que par la force de bonnes habitudes, et le poids des autres, le poids des engagements journaliers qui permet d'aller de l'avant. Lorsque cet environnement se délite, comme dans les banlieues par exemple, le pire s'installe, avec son cortège de maladies, de misères, de violences et seuls les habitants peuvent se reprendre en main. S'ils attendent l'État, ils ont la dictature, donc une autre misère ! Tout se joue dans les relations individuelles, dans l'imagination pour les faire vivre, dans le poids des cultures, mais aussi dans la résistance collective aux mirages des trafics et de la vie facile sur le dos de ceux qui deviendront des proies, donc des victimes.

         Finalement, c'est le respect de l'autre qui permet de ne pas tricher, de ne pas exploiter, de ne pas mentir, de ne pas tromper, c'est ce respect qui permet de construire des règles de vie au sein desquelles les aléas de la vie sont absorbés par le groupe et vécus par le groupe. Tous les coachs, les managers cherchent à souder les équipes qu'ils encadrent pour qu'ils se surpassent, mais leur but n'est pas de transmettre ce type de valeurs, et c'est ce qui fait l'inutilité et l'insatisfaction de notre société. (Car l'effort collectif est traduit en revenus individuels)

    Chaque fois qu'un discours montre du doigt un vilain petit canard, essayez de vous mettre dans la peau de ce petit canard, peut-être verrez-vous le monde différemment, en particulier dans le domaine social. Ne pas être capable de partager est une tare, car il est quand même extrêmement simple de comprendre que s'il y a un numéro 1, c'est parcequ'il y a un numéro 2, ….. et que celui qui est seul n'a ni classement, ni spectateurs.

         Chacun a le réflexe de se protéger, car nous sommes dans une organisation sociale où la vie courante suppose de favoriser une famille réduite, de protéger une vie privée liée à quelques personnes, et de réussir grâce à l'échec des autres. C'est donc l'inverse d'une pensée basée sur la coopération du groupe social, alors que c'est la densité des échanges dans l'environnement immédiat qui fait la richesse sociale et la chaleur humaine. Il faut donc participer chaque fois que cela est possible, proposer des solutions et éviter de laisser les spécialistes nous dire que le « nucléaire n'est pas dangereux », que c'est « la faute des étrangers », « la faute des pauvres » qui fraudent partout, « la faute des planqués », « la faute des riches », « la faute à pas de chance », …

     

    Nous ne devons pas accepter la condition de victime montrée du doigt, car le respect qui nous est du est le même que celui du à tout individu, et l'organisation sociale nous doit tous les moyens de refaire une vie après. Avoir été victime est une date, après laquelle nous avons les mêmes droits que les autres, la Fraternité en plus.

  • Carrière politique et système financier

     

    Carrière politique et système financier

         Les carrières actuelles des hommes politiques sont tributaires de leurs moyens financiers. Pour un MANDELA, il existe des centaines d'États dans le monde et des milliers d'individus qui choisissent de faire carrière dans la politique. Pour un MANDELA, des centaines de dictateurs, des milliers de petits chefs agissent tous les jours au détriment des populations. Et ces milliers d'individus ont en commun leurs besoins financiers pour asseoir leur carrière. À leurs côtés des milliers d'autres individus manipulent des chiffres et des carrières dans le but d'asseoir leurs revenus financiers à court et à moyen terme, soit quelques mois et quelques années, au pire quelques décennies. Ce petit monde parasite donc la planète pour vivre sur le dos des milliards d'individus qui la peuplent. S'il se contentait de vivre bien sans modifier l'ordre des choses et la vie de tous les jours, cela serait supportable, mais ce n'est pas le cas, il leur faut le plus de revenus possible, le plus vite possible, les conséquences humaines n'ont aucun « intérêt !! » Le résultat est évident : des catastrophes en veux-tu, en voilà, puisque c'est en ruinant le plus d'individus possibles qu'ils pourront s'attribuer leurs droits et leurs biens. La spéculation et les manipulations de cours sont un petit jeu pas très malin qui permet de se cacher derrière des «dettes » que l'on a créées, derrière des richesses fictives, derrière des rachats à l'encan, mais aussi des chômeurs, des émeutes de la faim, des famines, des bidonvilles, des victimes qui ont pourtant fait tous les efforts possibles pour avoir droit à une vie ordinaire. Ces gens ont payé leurs impôts, participé aux élections, accepté les hausses de prix, subi les fluctuations boursières, perdu leur emploi délocalisé, ….

         Il est temps de faire tomber les masques et de constater les conflits d'intérêts et les délits d'initiés permanents commis par les politiques et les financiers de nos États, un apartheid qui n'a pas d'odeur, pas de couleur, puisque l'argent est leur credo. Lorsque certaines carrières se font de cabinets d'affaires en participation aux gouvernements, puis dans les instances internationales publiques, il est évident que la vie d'un SMICARD grec n'a pas de sens pour eux. Il est rare de constater qu'un homme politique soit issu d'un milieu modeste et qu'il y retourne au gré des combats politiques locaux. Car, celui qui est capable de faire carrière est de suite pris en charge par les directions politiques ou financières afin d'exploiter ses capacités et priver le citoyen ordinaire des services qu'il pourrait lui rendre. Pour preuve, ceux qui s'occupent d'aide sociale et veulent continuer, même lorsqu'ils deviennent des personnalités, se heurtent systématiquement aux puissants qui prétendent défendre un droit qui n'est que celui des nantis et non l'intérêt général réel. Tous ces gens cherchent seulement une majorité dans les urnes pour justifier leurs revenus et leurs carrières, celui qui n'a pas ce type de valeurs est considéré comme dangereux et « malade ». Combien d'États ont utilisé la psychiatrie pour protéger les errements de leurs classes dirigeantes !! Combien d'États sont passés d'une dictature de droite à une du centre avec les mêmes classe dirigeantes. C'est ce comportement que les révoltes actuelles dénoncent, il est inutile de changer les dirigeants si le pillage par le biais des systèmes financiers continue à empirer. Le nombre de victimes va encore augmenter, puisque la course folle continue.

         Comment faire admettre que le fait de fournir des moyens de pensée et de réflexion au plus grand nombre impose de respecter les grands principes des Droits de l'Homme et du Citoyen. Il est fini le temps des activités réservées à certaines élites, il n'y a plus d'intouchables piégés par leur condition, il faut donc respecter les droits de chacun relevant de la Fraternité et de la Solidarité avant de s'occuper de défendre la richesse de quelques uns. Celui qui prétend valoir des millions quand celui qui lui apporte des revenus meurt de faim n'est qu'un menteur, un voleur, et un escroc. Le temps montre assez à travers l'Histoire que les grandes fortunes ont toujours à un moment donné exploité une partie de l'Humanité. D'autres solutions auraient été possibles, que des politiques et des financiers ont volontairement écartées, ce qui prouve bien la main mise sur notre organisation sociale par des groupes aux objectifs malheureusement simplistes et même capables de tuer la poule aux œufs d'or de notre société technicienne.

         Nous devons donc imposer une meilleure rotation des fonctions publiques, de telle manière que tout citoyen puisse bénéficier de ses avantages et de ses inconvénients, veiller à ce que les abus d'autorité soient toujours sanctionnés, et remettre en permanence ceux qui se croient importants au niveau des actes qu'ils ont réalisés et des services rendus à tous.

    Nous sommes fatigués des décisions qui déshabillent Pierre pour habiller Paul au prix d'une commission injustifiée, puis font l'inverse, toujours moyennant finance et laissent Pierre et Paul mourir de faim dans une banlieue insalubre.

     

  • Fukushima, Mururoa, Tchernobyl, Los Alamos, ...

     

    Fukushima, Mururoa, Los Alamos, Reggane, Tchernobyl, Mourmansk, …

         Chacun de ces noms évoque une zone de contamination nucléaire, dont les observations seraient sources de progrès pour notre avenir et notre « bien-être ». En fait, les zones contaminées sont de plus en plus nombreuses, et les fortunes qui se sont construites sur ces abominations de plus en plus importantes.

         Les catastrophes humaines qui accompagnent ces lieux sont pourtant de simples curiosités et des objets de laboratoires pour des chercheurs qui y trouvent des budgets par milliards et des sujets permettant de faire carrière.

         Les victimes se comptent par centaines de milliers, et même certainement par millions, puisque tout est fait pour qu'il ne soit pas possible de les rapprocher et de faire des analyses sérieuses. Car il faut rajouter les victimes des munitions à uranium apprauvri, les victimes des dépôts camouflés qui émettent des radiations sans contrôle, les victimes de l'entretien courant des installations (personnels temporaires renouvelés sans contrôles), les victimes des recherches (soldats au Sahara, en Irak, au Kosovo, en Libye, en Afghanistan, ...)

         Pour ordonner de telles actions qui détruisent autant ses propres populations que les adversaires, quel peut être le ressort psychologique en œuvre ? À part l'orgueil de l'apprenti sorcier, je ne vois rien. Rien au monde ne peut justifier de continuer à détruire l'environnement humain avec autant d'acharnement, quel peut être l'intérêt de payer des impôts pour de tels services, puisque dans tous les cas de figure, il y a toujours des pouvoirs publics derrière le nucléaire.

         Il ne doit plus y avoir de personnalité charismatique sur notre planète, seulement des pouvoirs politiques aveugles et irresponsables, puisqu'aucune voix ne s'élève pour dénoncer ces actes irresponsables. Nos financiers qui cherchent des sociétés sans usines et sans travailleurs pensent peut-être déjà par ce moyen à se débarrasser de ce « populo » qui réclame des droits et veut contrôler les pouvoirs.

         Ne continuons pas à faire des constats, ils ne feront que nous démoraliser, nous devons nous tourner vers l'action constructive tant que notre capacité physique nous le permet ; nos héritiers prendront le relais, car c'est ce qui fait que la vie vaut d'être vécue : créer des conditions pour que la vie humaine se perpétue. La première chose est de mettre en évidence que de nombreux dirigeants cachent la réalité, et que, ce faisant, ils se mettent hors la Loi de leur propre pays. Des États comme les pays de l'Europe, mais aussi en Amérique, au Japon, trichent sur les données publiées, les recoupements des rapports disponibles doivent donc conduire à montrer du doigt les erreurs. Ces erreurs doivent conduire ceux qui les font à quitter toute fonction scientifique ou élective sous la pression des poursuites pour faux qui les rend inéligibles et interdits. Il semblerait d'ailleurs que le nucléaire soit lié à de nombreuses affaires de corruption passive ou active.

    Les responsables de ces actes doivent se heurter au refus d'investiture des populations, à l'obligation de rendre des comptes (y compris de payer des amendes lourdes pour faux et usage de faux).

         Dans le monde scientifique, les chercheurs doivent refuser de continuer à fournir des outils de destruction massive, dont l'usage ravale les gaz de la guerre de 1914-18 au rang de hochet pour apprenti. La recherche et l'usage doivent faire l'objet d'interdiction avec inculpations devant les instances judiciaires internationales. Car le Tribunal Pénal International doit pouvoir poursuivre les officiers supérieurs de tous les pays, y compris chez les vainqueurs, sinon le principe de la conquête militaire ne sera jamais aboli. De la même manière que les victimes des famines doivent voir ceux qui s'opposent à leur sauvetage montrés du doigt et poursuivis.

     

    Que vous soyez croyant ou pas, détruire des hommes n'est pas une solution viable pour assurer l'avenir de l'Humanité. Ceux qui préconisent de tels actes doivent rendre des comptes, et l'éducation doit évoluer pour éradiquer de tels méthodes.