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  • La Vérité d'abord

    Pour des victimes, la manifestation de la Vérité permet de comprendre, pour la protection de la population, elle permet de progresser. Lorsqu'il est impossible de comprendre pour cause de mensonge, quelle qu'en soit l'origine, les principes du Droit sont bafoués, et les abus continuent.

    Nous tenons donc à rappeler à ceux qui font usage du « Secret-Défense » qu'ils se moquent des lois de la République. Les principes de la République sont l'Égalité et la Fraternité. Lorsque des secrets sont opposés à la Justice, il y a méconnaissance de ces deux principes, sans compter que la Liberté n'a plus beaucoup de sens.

    L'égalité devant la Loi, comme devant la Justice suppose les mêmes moyens, ce que l'usage du secret par l'une des parties empêche, puisque le mensonge est roi. Le secret-Défense suppose que la Justice n'est plus l'une des bases de l'État, puisque certains citoyens disposent de droits exorbitants du droit commun qui seraient au-dessus des principes du Droit. Cela suppose aussi que la Magistrature n'est pas crédible, puisqu'elle ne peut pas recevoir d'informations confidentielles dont d'autres disposent. Il y a donc une hiérarchie des pouvoirs au lieu d'un équilibre des pouvoirs. Le pouvoir exécutif peut se permettre d'imposer au pouvoir judiciaire une fin de non-recevoir.

    Comment le citoyen peut-il se prévaloir des Droits définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme s'il ne peut disposer dans le cadre des procédures judiciaires des moyens de défendre ces Droits.

    Que la sécurité de certaines opérations (dont le contrôle a posteriori devrait être assuré par les parlementaires) soit un impératif, nul ne le nie, mais ceci n'empêche pas que dans le cadre d'un huis clos, et d'interdictions de divulguer, la manifestation de la Vérité puisse avoir lieu.

            À ce propos, les leçons de l'histoire prouvent que les secrets sont souvent seulement des mensonges et des irrégularités faites soit-disant dans l'intérêt des populations. Pour parler de ce que nous connaissons, combien d'opérations en Indochine, en Afrique, ou lors d'essais militaires se sont avérées être des irrégularités notoires qui ont surtout caché des intérêts financiers que la République n'a jamais cautionnés. Le but du secret-défense est donc très souvent de permettre aux bénéficiaires d'atteindre la prescription. Combien d'experts nous trompent et ne sont jamais poursuivis pour faute (Il n'y a qu'à se pencher sur les essais nucléaires pour constater jusqu'où peut aller l'incompétence et la mauvaise foi, négations de la liberté, de l'égalité et de la fraternité). Accessoirement, par exemple, les irradiés peuvent invoquer le Code Pénal, puisque les essais ont porté atteinte « à la sauvegarde de la population » française et « à son environnement naturel »

           Pouvons-nous espérer un État de Droit lorsque la Justice est incapable de permettre à la Vérité de produire ses effets, dont le respect des principes de la République. Le secret-défense invoque un droit qui suspend le Droit. Les instances européennes nous ont permis de prendre conscience des nécessités d'un pouvoir judiciaire indépendant pour limiter les excès des gouvernants dans un pays ou de nombreuses activités concernant des centaines de milliers de personnes dépendent de « secrets » que le Parlement lui-même ignore. Quelle peut être la légitimité des ressources de services dits « publics » dont les parlementaires ignorent jusqu'à l'existence.

    Notre pays donne l'impression d'une démocratie destinée à régler les affaires sociales et locales, tandis que le reste est « réservé » à des initiés qui nous méprisent certainement pour ne pas nous en rendre compte !

    La Loi en son principe n'a jamais dit que les magistrats ne peuvent pas être qualifiés pour connaître de données et d'informations classées « secret-défense », elle dit que le public ne doit pas en avoir connaissance, ainsi que les personnes non qualifiées. Or, les représentants de la République ne peuvent pas ne pas être qualifiés, et les nécessités d'une saine administration de la Justice ne peuvent pas conduire à des dénis de justice.

    Une importante avancée pour le respect des principes du Droit serait donc que le « secret-défense » relève du huis clos, et d'une procédure protégeant la Sécurité Publique. Si tel avait été le cas autrefois, de nombreuses infractions et des gabegies scandaleuses auraient cessé bien plus tôt, car les auteurs de tels faits contraires aux intérêts de la République auraient du cesser leurs activités. Il ne faut pas oublier que les actes et les informations destinés à protéger la France et sa population deviennent des actes délictueux et criminels lorsqu'ils aboutissent au résultat inverse et avantagent des adversaires de la République.

    Le secret-défense assure surtout une impunité, dont la conséquence directe se retrouve dans les affaires qui ont secoué les arsenaux, dans les affaires de commissions malsaines, dans les ventes d'armes non déclarées, et là, les lois sur la récidive et autres discours flamboyants ne sont pas invoqués, (les habitués vous affirmeront que cela continue).

  • Le service de la République

    Quand vous travaillez pour un employeur, vous faites le travail qui vous est imparti. Si ce n'est pas le cas, vous allez voir ailleurs, et si vous êtes mécontent, vous n'avez rien à dire. Si vous vous permettez d'utiliser vos fonctions pour "arrondir vos fins de mois", vous allez voir du côté "amendes, délinquance, ..." et vous n'avez rien à dire.

    Nos dirigeants politiques, non contents d'utiliser leurs fonctions pour assurer les fins de mois de leur entourage, se permettent d'utiliser les fonds publics pour d'autres buts que les objectifs fixés par les lois. En un mot comme en cent, ils "tapent dans la caisse", que ce soit pour embaucher leurs relations ou pour financer leur avenir public et privé.

     Une telle situation serait normale, au prétexte qu'ils rendent service à la République ! Jusqu'à plus ample informé, ce type de services reste un délit, peut aller jusqu'à être qualifié de "criminel" par les lois de la République Française.

    Les dysfonctionnements  sont donc déjà inscrits dans les rouages de notre pays, puisqu'aucun de nos fonctionnaires les plus hauts placés, quelle que soit sa fonction et son ministère de tutelle, ne s'aperçoit de quoi que ce soit, il n'y a que des broutilles relevant de "la condamnation avec sursis", et vraiment c'est déjà de l'insolence en regard des "services rendus" !

    Il y a donc un décalage permanent entre le discours politique et le vécu, combien de fonctionnaires ordinaires se plaignent du comportement outrancier et pédant de tous ceux qui s'octroient des droits de paralyser la circulation, d'interdire les activités économiques, de décider sans contrôle (ou si peu), et qui réclament en même temps le durcissement de la loi pour les auteurs de délits. Le dysfonctionnement est évident entre ces multinationales qui emploient ouvertement des sans-papiers, sans que les inspecteurs du travail ne puissent procéder aux verbalisations que la loi impose, ces entreprises dites sous-traitantes, servant à organiser le détournement des règles de la fonction publique, ces paradis fiscaux encensés par le Ministère des finances, au mépris des trous de nos budgets.

    Il y a deux mondes, il est donc nécessaire de regarder les choses en face pour imposer que les lois de la République commencent par être respectées par ceux qui les votent.

     Le service de la République consiste par exemple à vérifier que la réalité est bien conforme aux votes, dans le cas contraire, à rechercher les causes pour y mettre fin. Une victime est un citoyen, il doit donc être entendu, et s'il peut apporter la preuve, il faut se soumettre ou se démettre, et non organiser les mensonges et trouver des outrages dans la manifestation de la désespérance.

  • L'autorité

    L'AUTORITÉ

    L'autorité est le fondement de notre système social, en ce qu'il permet à celui qui l'invoque d'asseoir sa décision sur un passé commun à la structure sociale au nom de laquelle il intervient.

    Pour faire simple, l'autorité procède d'une fonction dévolue à un individu pour maintenir la norme, la faire évoluer de la même manière pour tous, sans que certains puissent y déroger.

    Être victime, c'est avoir fait l'objet d'un acte, ou d'une action que la norme sociale n'autorise pas, et qui crée donc un préjudice. Pour que les règles sociales soient respectées, ce préjudice doit être indemnisé, afin de rétablir les équilibres antérieurs.

    Plusieurs problèmes peuvent donc surgir lorsqu'il faut mettre en œuvre ce système. Puisque l'autorité s'impose à tous, comment éviter les détournements de l'autorité, permettant de créer des déséquilibres dans le système social, au profit d'un individu, d'un groupe d'individus, d'une catégorie sociale, d'une profession, .... Comment répartir les fonctions afin qu'elles ne se contrarient pas, devenant inefficaces et inutiles ? Comment équilibrer les fonctions pour qu'elles ne créent pas des castes et des dynasties ? Toutes questions que de nombreux penseurs ont agitées en tous sens et dont ils ont tiré peu à peu les principes du fonctionnement d'une démocratie républicaine et laïque, capable d'offrir à tous les mêmes règles de fonctionnement tout en respectant la sphère privée.

    Cependant, dans de nombreux cas, il s'avère que ces règles et leurs obligations sont tenues en échec de manière flagrante en raison de déviances et de bavures qui les mettent en évidence. La République Française est loin d'être un modèle en la matière, car les groupes antagonistes qui pensent contrôler de nombreuses fonctions sont nombreux et actifs. C'est à cette situation que notre association doit de regrouper des exemples de situations que le législateur estime devoir être redressées, alors que la fonction publique ou certains de ses membres empêchent ce rééquilibrage.

    Or, lorsque l'on se réferre à la législation, celui qui abuse de sa fonction pour rendre des décisions contraires à la volonté du législateur est lourdement puni. Les articles du Code Pénal sont précis, détaillés et faciles à comprendre pour tous. Mais quand vous cherchez la jurisprudence correspondant à ces situations, il faut constater qu'il y a un grand vide. Comment est-il possible que des irrégularités évidentes, qui, dans tous les métiers sont sanctionnées immédiatement par une cessation de fonction, fasse l'objet d'une cécité absolue et permanente.

    Une seule explication : les équilibres entre les fonctions n'existent plus, l'Europe nous le répète sans cesse, mais nos élus refusent de le voir, car leurs propres fonctions ne sont plus elles-mêmes l'objet du respect public. Nous sommes donc dans une situation assez inextricable en raison de multiples détournements des fonctions au profit de groupes antagonistes qui s'échangent les infractions et les petits chantages entre amis, tandis que la grande masse de la population est là pour payer les pots cassés : impôts élevés pour une restitution sociale faible et des préjudices permanents au dépend de tous ceux qui ne sont pas dans un groupe dominant. Cette analyse sera reprise, détaillée, afin de demander encore et toujours le rétablissement du respect des Droits de l'Homme et du Citoyen.