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  • ERREUR

     

    08/12/10

    L'erreur peut avoir plusieurs origines :

    Selon les circonstances, il peut s'agir d'une erreur involontaire ou d'une erreur volontaire ;

    L'erreur volontaire est la plus indiscutable, lorsqu'il s'agit de manifestation de la vérité, elle porte tort à tous les intervenants :

    La première, la victime qui se trouve dans une situation insoutenable, et inadmissible ;

    La société, qui se trouve lésée au plus profond d'elle-même, puisque c'est son existence même qui se trouve remise en cause ;

    Le responsable de l'erreur crée une situation instable, puisqu'il ne peut pas justifier ses actes, même vis à vis de lui-même, puisqu'il est obligé de centrer toutes ses actions par rapport à un intérêt qu'il devra modifier et recomposer chaque fois que la société le remettra dans des situations identiques. Il est donc une proie pour ceux qui exploitent les failles de l'organisation sociale.

    La création de la Justice est donc un besoin inhérent à l'existence humaine afin d'inscrire l'Humanité dans le temps. Certaines sociétés estiment que tous les éléments de la Nature sont concernés par cette exigence de Justice.

    Les méthodes ont évolué avec le temps, tant dans les moyens de constater les erreurs que dans les méthodes utilisées pour rétablir les équilibres détruits ;

    Notre Droit considère que c'est la société qui subit le plus grave préjudice et c'est la raison d'être du ministère public. De ce fait, cette fonction est primordiale dans l'organisation de notre société, et le fait d'y commettre des erreurs est une situation lourde de conséquences pour tous.

    Il est bien évident que de nombreuses activités encouragent les erreurs, afin d'avantager les uns ou les autres ; le contrôle des activités liées à l'acquisition de droits dans un monde dominé par des groupes organisés est donc la cible privilégiée de ceux qui considèrent que l'erreur est le moyen le plus simple de s'arroger quelque chose. La société a donc besoin d'être extrêmement stricte sur le respect des obligations liées à ces activités et ces fonctions.

    Que constatons-nous dans la réalité actuelle : en gros, ne possédez jamais quelque chose qui puisse faire envie à un groupe organisé. En effet, ce groupe cherchera comment vous amener devant un intermédiaire qui lui sera acquis et qui vous donnera tort, grâce à une « erreur » plus ou moins dissimulée.

    Rapports d'expert, documents enregistrés, données recueillies, informations erronées, témoignages détournés, la mauvaise foi peut être partout lorsque les auteurs bénéficient de l'impunité.

    Or, et c'est ce qui fait la force des groupes, l'individualisme généré par la société technicienne fait que l'individu ordinaire s'appuie sur l'organisation de l'État pour tout, organisation centralisée volontairement afin d'isoler toujours plus. Les groupes de pression ont développé des stratégies adaptées à l'état qui est le notre, qui leur permet d'exploiter l'erreur, bien sûr aux dépens de la victime, mais aussi aux dépens de la société elle-même qui se trouve gangrénée de l'intérieur, et ne peut régénérer les forces qui lui manquent alors. Une société déséquilibrée tend à toujours plus de déséquilibres, jusqu'à basculer dans la pagaille et la guerre civile.

    La victime, au lieu d'être prise en charge dans le cadre judiciaire prévu par le système, peut donc se trouver totalement isolée face à des intervenants rodés et organisés, installés aux postes clefs, pouvant aller jusqu'à décider de la disparition d'un témoin gênant. En effet, une victime reste une preuve de la duplicité de nombreuses personnes, et c'est donc un témoin gênant, qu'il ne faudra pas hésiter à ridiculiser, à déstabiliser, à effacer des sphères crédibles. L'existence de professions qui s' autorisent à se déclarer exemptes d'erreurs est une situation que la collectivité actuelle n'a jamais accepté, et les lois en sont la preuve, mais les faits réels sont bien différents puisque les plaintes peuvent être acceptées ou refusées, puisque les enquêtes peuvent être dirigées, puisque la victime peut se voir imposé celui qui la représentera, peut se voir même écartée de la procédure. Il y a donc des situations étonnantes, qui ont été médiatisées pour certaines, sans que cela ne gêne les groupes en question, dont le seul souci est alors de savoir avec qui négocier, puisque tout s'achète et se vend, lorsque l'on suit leur logique destinée à faire de l'erreur une méthode de pensée.

    Il est donc nécessaire pour assurer la pérennité de notre organisation sociale de soutenir ceux qui ont été victime d'erreurs volontaires et de leur permettre d'avoir la force de se battre contre ceux qui détournent nos institutions.

    Les cas sont multiples de biens détournés, de fonctions attribuées par complaisance, de marchés frauduleux, de passe-droits, de vols, qui résultent d'erreurs visibles et dont la population n'ose pas se plaindre. Réagir est un droit et un devoir, et le nombre croissant des condamnations pour « outrage à magistrats » en constitue un exemple de plus, visible et évident. Notre pays régresse dans les classements des moyens mis à la disposition de la Justice, c'est une autre preuve de la volonté d'empêcher le retour au bon fonctionnement des institutions, mais il n'existe pas d'alternative au respect de la Vérité, si ce n'est le chaos.

     

  • Méthodes policières

    Les méthodes policières

    Nous avons attendu quelques jours afin de mieux analyser les informations et les messages que les évènements de Bobigny et leurs suites avaient engendrés.

    Pour nous, il n'y a rien de nouveau sous le soleil, nous constatons simplement que les avantages catégoriels qui permettent à certains d'échapper aux lois de la République sont peu à peu réclamés par tous ceux qui travaillent avec la fonction publique.

    Nous, victimes d'erreurs et dysfonctionnements judiciaires, sommes souvent les témoins vivants ou décédés de situations dans lesquels nous nous sommes trouvés victimes d'un mensonge, d'un faux, destiné à cacher un détournement, une erreur, volontaire ou non, ou destiné à privilégier un « ami ». Ni délinquants, ni récidivistes, nous nous sommes simplement trouvés un jour, par hasard, sur la route d'un citoyen qui pouvait se permettre de s'attribuer nos droits, nos biens, notre vie, parce que le système judiciaire de ce pays n'a pas le même but pour tous ceux qui y exercent des fonctions.

    Savez-vous que les gendarmes, les policiers, et d'autres peuvent faire savoir aux magistrats qu'ils exigent certaines condamnations ou relaxes, savez-vous que certaines fonctions ne sont presque jamais l'objet de poursuites aboutissant à des peines dites « infamantes », quelles que soient les charges retenues et reconnues.

    Savez-vous que ces « avantages » s'accompagnent d'un développement concomitant des problèmes de corruption à tous les niveaux, ce qui signifie simplement que notre République a fait l'objet de choix politiques décidant un système d'oligarchie, et qu'elle privilégie le clientélisme.

    Nous constatons que tous ceux qui concourent à la sécurité et au fonctionnement de la République Française sont témoins privilégiés des « tolérances » que s'octroient nombres de nos citoyens devenus « notables » ou « privilégiés ». Ces gens demandent donc que les règles du jeu soient claires, et qu'ils bénéficient des mêmes tolérances. Les policiers n'ont pas demandé à être relaxés, mais à être condamnés de manière minimale, comme nous le voyons tous les jours pour des élus, des haut-fonctionnaires, ou d'autres privilégiés de la République.

    Nous, victimes, ne sommes pas surpris de cette situation qui confirme l'origine de nos malheurs, nous souhaitons donc qu'au lieu de polémiquer, nos élus aient un peu le courage de leurs opinions et confirment aux citoyens ordinaires que nous sommes qu'il existe des citoyens de second ordre, et que ceux-là doivent se taire, subir, payer bien sûr, et ne pas se mêler des affaires « réservées ».

    À moins que, on ne sait jamais, peut-être que de tels scandales vont réveiller les quelques élus convaincus des vertus républicaines, et qui vont se battre pour les rétablir. Nous sommes de tout cœur avec eux pour aider à soulager les victimes des erreurs et dysfonctionnements judiciaires et autres.