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accumulation

  • À propos de dimanche

     

     

    La Constitution ferait, paraît-il, des différences entre les jours de la semaine.

     

     

    Selon nos constitutionnalistes, les pères de nos institutions auraient choisi un jour de repos hebdomadaire.

     

    Nous restons extrêmement sceptiques sur de tels affirmations, puisque l'observation de notre passé ne semble pas confirmer ces allégations.

     

    En effet, l'usage du dimanche résulte des besoins du développement du sport à partir de la fin du XIXème siècle, et du choix d'un jour pour les compétitions sportives.

     

    Il serait bon de rappeler que dans une France rurale, le dimanche nécessitait, comme les autres jours de la semaine, de s'occuper des animaux, et qu'il ne pouvait pas être possible de penser se passer de ce genre de corvées.

     

    Quand à ceux qui oublient que, même le dimanche, il faut laver, nourrir, soigner les malades et les personnes âgées ; il faut transporter ceux qui veulent travailler le lundi matin, il faut transporter le courrier distribué le lundi ; il faut récupérer les logements des usagers des « week-ends » ; il faut bien sûr des pompiers, une police pour sécuriser « les promeneurs du dimanche » ; il faut bien sûr beaucoup de monde pour encadrer les activités de ces « ponts » et autres périodes dites chômées ou fériées .

     

    Dans une société des loisirs, le nombre de ceux qui gagnent leur vie grâce aux activités des fins de semaine et des vacances, grâce aux spectacles des fins de semaine, grâce au labeur des fins de semaine, logement, restauration, .... J'oubliais le pain du lundi matin, et bien d'autres évidences que ces politiciens ont largement oublié, perdus qu'ils sont pris par les nécessités de leur manque de responsabilité, de leur manque de connaissance de la vie quotidienne, de leur manque de réflexion et d'à propos, de leur manque de connexion avec la vie, celle des citoyens qui travaillent, qui leur payent de somptueux émoluments pour un service qu'ils considèrent plus comme une sinécure que comme un devoir.

     

    Mais se rendent-ils comptent qu'ils devraient jour après jour construire des propositions pour améliorer le « vivre ensemble ». Les citoyens ordinaires créent de la richesse, en travaillant là où il y a du travail, quitte à changer de métier, à se reconvertir, à suivre de nouvelles formations, à déménager, si cela est possible !! Il appartient donc à ceux qui surveillent l'organisation sociale de proposer des solutions pour que ces multiples activités, qui partent dans tous les sens, aboutissent à permettre à chacun de se trouver à peu prés content de sa place dans l'Hexagone. À voir le type de débats qui agitent les assemblées, nous pouvons malheureusement affirmer que tous ces gens qui prétendent nous diriger ne sont même pas capables de se diriger eux-mêmes. Il suffit de regarder leurs vies pour voir que leurs valeurs sont pauvres, simplettes et incompatibles avec la Nature qui gouverne notre Terre. Si vous mettez face à face la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et les professions de foi du plus grand nombre des élus, vous découvrez tout simplement qu'ils ne la connaissent pas !!!

     

    Nos cadres supérieurs, nos dirigeants politiques et syndicaux ont surtout la passion de l'interdit, car pour eux, l'autorité consiste surtout à montrer qu'ils peuvent empêcher les autres de faire une chose ou une autre, ce qui montre leur supériorité, car eux seuls peuvent par contre s'affranchir de ces obligations.

     

    Puisque je suppose que ces grands penseurs trouvent évident que leur santé, leur sécurité, leur restauration, leur protocole, leurs déplacements, leurs loisirs soient assurés tous les jours de la semaine.

     

    Devant une telle gabegie, il est évident qu'il est nécessaire de penser autrement les valeurs qui fondent l'organisation sociale, ce qui a été la cas de toutes les refondations et de tous les renouveaux culturels que l'étude de l'Histoire nous montre. Chaque fois que la corruption devient une habitude, que la justice tranche, mais sans résoudre les conflits, que la police et l'armée servent une classe sociale, que l'accumulation de richesse devient un objectif en soi, au lieu d'être le résultat d'une création collective, les dévoiements qui en résultent créent eux-mêmes les conditions d'une période de troubles propices à des changements de civilisation.

     

    L'évolution permanente des technologies promet des mutations rapides des outils intellectuels et des matériels disponibles. L'Humanité tente toujours plus de s'affranchir des impératifs dictés par la Nature par la conservation, le stockage, l'isolation, rendant la dépendance entre les Hommes moins évidente, ce qui pousse certains à considérer que leur richesse leur permet de mépriser d'abord, puis de parquer ensuite, enfin d'aller plus loin, à travers des thèses et des théories qui ne disent pas leur nom, mais qui n'hésitent pas à estimer que leur Humanité n'est pas solidaire de tous les humains.

     

    En niant l'existence de certains métiers, en créant des strates sociales, en faisant disparaître les liens entre les couches sociales, en excluant, en pratiquant l'anathème, nous courons droit dans le mur, car la Nature continuera imperturbablement son œuvre, malgré tout.

     

  • Diminuer le nombre des victimes

     

     

     

               Réfléchir à résoudre le problème des victimes passe peut-être par la diminution du nombre des victimes. S'il y a moins de victimes, il y aura moins de problèmes à résoudre. Est-ce si simple ?

     

               La philosophie porte là un poids trés lourd, puisque le mode de pensée porte en lui-même l'effort de prévention ou sa négation.

     

    Privilégier la réussite individuelle sans limites ou bien privilégier l'équilibre du groupe est lourd de conséquences. Certaines civilisations ont développé des méthodes de pensées dans lesquelles le groupe se fond dans son environnement pour assurer sa survie, à la façon des loups qui gérent les troupeaux en ne décimant que les animaux faibles, ce qui doit permettre à ces prédateurs de toujours trouver la nourriture dont ils ont besoin. Mais chaque groupe délimite son territoire et y reste sauf à créer des liens avec les groupes proches développant la même philosophie. Ces civilisations ont toutes déclinées chaque fois que des ambitieux ont osé imposer leur réussite individuelle aux dépens des groupes concernés. L'expansion de la race humaine s'est faite à la façon des rats, des lapins qui colonisent des territoires toujours plus loin, lorsque les besoins ne sont pas satisfaits.

     

    Notre problème est que la terre est ronde et qu'il y a plus longtemps que l'on croit que l'Humanité le sait. Le progrés technologique a permis de dépasser cette limite, mais cela n'a pas satisfait les ambitions des nouvelles générations toujours aussi avides de pouvoirs, de puissances et d'autosatisfaction. La réussite de l'individu passe par l'affirmation de sa puissance, donc par la comparaison de sa réussite avec celle des autres. Comparer les réussites, comparer les pouvoirs, cela devrait s'arrêter aux sports, simulacres de combats, assauts d'efforts et palmarés couronnés. Mais cela ne suffit pas à tous les insuffisants neuronaux, aux handicapés du cortex, il leur faut des esclaves, des vaincus, des gladiateurs qui vont mourir devant eux, des exemples de force à leur disposition mettant en valeur les classes supérieures qui assistent à ces efforts mortels et dérisoires.

     

     

     

               L'homme dominant veut absolument terroriser ses adversaires, il est persuadé que la reconnaissance de sa valeur passe par l'anéantissement de ses contradicteurs. Pourtant, l'analyse philosophique a depuis longtemps montré que la puissance des groupes passe par leur équilibre, par leur capacité à gérer leur environnement, par leur intégration à cet environnement, mais cela n'a pas suffit. Chaque fois qu'une catastrophe (naturelle ou humaine) a mis en évidence la nécessité de la solidarité entre humains, des progrés vers la Fraternité sont apparus, qui ont amené au développement de l'ONU et de toutes les instances de régulation, mais les partisans de la domination regrignotent peu à peu les pouvoirs perdus, et le nombre des victimes augmente à nouveau en même temps.

     

     

     

    Diminuer le nombre de victimes est donc un problème d'éducation, de philosophie, un mode de vie incompatible avec l'accumulation des richesses et de la puissance entre les mains de quelques dirigeants avides de pouvoir et de puissance à tout prix. C'est donc aussi un problème d'institutions qui doivent exclure les comportements créant des tensions sociales, des zones d'exclusion, des zones de non-droit, des zones de discrimination.

     

     

    De tels modes de pensée sont-ils compatibles avec les intégrismes en tout genre, certainement pas. Il n'est pas possible de reconnaître comme autorisés les comportements qui imposent aux autres groupes ou individus des comportements contraints. Seuls les sports offrent des règles temporaires permettant d'opposer des camps adverses, et sous la surveillance d'arbitres suffisamment contrôlés par les moyens techniques les plus modernes.

     

     

     

    Diminuer les contraintes et le nombre de victimes, c'est mettre la guerre hors-la-loi, et non admettre des lois de la guerre qui n'ont toujours été qu 'hypocrisie. Pour ce faire, il faut une police locale très intègre, mais aussi une police à tous les échelons pour éviter les tricheries liées à tous les paradis (fiscaux ou autres, …). La détention et la distribution des armes doit donc être un service public international indépendant des chefs d'État et de gouvernement afin d'éviter les répressions ordonnées par les pouvoirs, et que l'Histoire de tous les peuples montre comme un fléau de tous les temps.

     

     

    Proner la lutte contre la violence et les corruptions par la mise en évidence des irrégularités au sein de services spécialisés internationaux semble une utopie d'intellectuel peu au fait de la vie civile, et pourtant !!! En effet, c'est la coordination constante entre les pouvoirs de l'argent et les pouvoirs militaires qui sont à l'origine de nos États. Et c'est l 'incapacité à dépasser ce couple qui limite les progrés des instances internationales. Les pouvoirs financiers s'imposent aux militaires, ou les militaires contrôlent l'économie, de prés ou de loin, directement ou indirectement. Nos démocraties sont incapables d'aller plus loin et de mettre en place un système d'arbitrage qui mette hors-jeu le tricheur, le corrupteur ou le menteur. Seuls quelques pays du Nord de l'Europe ont des règles qui se rapprochent, mais elles sont régulièrement battues en brèche au niveau international, ce qui réintroduit au plus haut niveau les irrégularités dénoncées.

     

    Nous sommes obligés de nous intéresser à notre avenir, nous sommes obligés de chercher à diminuer le nombre de victimes, il faut donc progresser, n'en déplaise aux adeptes du pouvoir absolu et irresponsable.