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  • Quand la Fraternité devient un délit

     

               Mettre des déchets sur la voie publique en vue de leur ramassage par les services publics, et avec leur accord serait constitutif d'une infraction. Il y a beaucoup de questions à se poser en lisant un tel texte.

    Soit il y a erreur dans la publication du texte, soit un élu ou des fonctionnaires doivent démissionner et être poursuivis pour atteinte au institutions. Que des gens survivent dans des bidonvilles est déjà en soi une anomalie, que ce soit en France ou ailleurs. En effet, il existe des traîtés internationaux que la France a ratifié et qui payent des institutions pour agir contre de tels états de fait. Le rapport sur le contrôle de ces opérations montre surtout que les fonds sont insuffisants, et que tous les pays se font tirer l'oreille pout trouver quelques centaines de millions afin d'honorer seulement une partie de leur quote-part dans la lutte contre ces situations. Or, les mêmes responsables trouvent des milliards pour payer « des danseuses », à savoir des investissements inutiles à vocation électoraliste, comprenant toujours une part de retour en financement politique ou même personnel. Que Monsieur OLLIER s'honore de son amitié avec Monsieur KHADAFI, libre à lui, mais que notre parlement ait confirmé des ventes d'armes et autres opérations de ce type, c'est une insulte aux victimes des attentats fomentés par ce monsieur. C'est surtout la preuve que le pouvoir exécutif français se moque des citoyens, et que les services de police et de justice sont directement utilisés sans se préoccuper des principes de notre droit, sans se préoccuper du fonctionnement des institutions et des contrôles parlementaires, sans se préoccuper des engagements internationaux de lutte contre la corruption, les trafics internationaux et autres sources de financements occultes.

    Bien sûr, les habitants d'un bidonville n'apportent pas une bonne image, mais ce prétexte est-il acceptable dans un Tribunal aux yeux du principe de Fraternité. Il n'y a rien à faire, les fonctionnaires et les élus qui refusent d'appliquer les principes de la République Française doivent rendre des comptes, car ce sont eux qui suspendent en permanence le fonctionnement des institutions, qui imposent des systèmes de corruption passive contre lesquels nous n'avons pas de recours juridiques tant que l'Europe ne constatera pas par des rapports constants que les citoyens doivent avoir accès au système judiciaire et que ceux qui sont victimes doivent trouver des enquêteurs pour vérifier leurs preuves et mettre en accusation ceux qui osent ainsi fouler aux pieds les fondements mêmes de notre droit.

    Comment se fait-il que l'on mette à la mode dans les salons parisiens le « droit à l'indignation » tandis que celui qui se présente devant le procureur de Bourges ou de Blois se voit lui condamné pour avoir « osé attaquer une autorité », sans même que les faits ne soient invoqués. Vous insistez, devant le Doyen des Juges d'Instruction, et le dossier est classé « ab initio », ce qui veut tout simplement dire que l'on vous refuse le droit d'être citoyen, puisque vous n'avez pas d'accès à la Justice. Il vous reste la citation directe, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, plusieurs sites montrent ce que cela donne.

    Il y a donc des élus qui détournent les administrations, sans que cela ne fasse jaser les ténors de ce pays, cela n'est pas réjouissant, sauf à se dire que ce n'est pas nouveau, et que le fait d'en parler est peut-être la fin d'un tabou, donc un espoir pour les victimes des erreurs et dysfonctionnements de la Justice.

  • Même organisation, mêmes méthodes

     

    « Je ne suis pas sûr que le PS puisse donner des leçons, après les écoutes de MITTERAND ». Cette phrase prêtée à un proche du Président résume bien l'état d'esprit de nos dirigeants. Au lieu d'assainir le monde politique, chaque « affaire supplémentaire » est devenu un outil pour tester le niveau de corruption, et vérifier qu'il ne se passera rien, ou si peu, … Les commanditaires de tous les scandales à répétition reprennent à leur compte les scénarios les plus éculés, dont les français sont lassés depuis longtemps, puisque l'assainissement des institutions est considéré comme « mission impossible ». Les hauts-fonctionnaires de la République considèrent que le pouvoir exécutif a tous les droits, y compris ceux de suspendre temporairement n'importe quelle institution du moment que cela les arrange. Pas de justice, pas de droit individuel, pas de respect des lois, encore moins des règlements, il suffit d'envoyer un ordre, par écrit ou par tout autre moyen pour que tous se rangent derrière, à croire que la seule leçon qui soit inscrite au programme des cadres supérieurs se résume à « tais-toi et marche », et que le seul but des stages et des formations soit de savoir jusqu'où cela peut aller.

    Tous ces individus prétentieux mais sans aucune force morale sont la base des dictatures et du manque de sens moral. Monsieur le Ministre de l'Éducation Nationale, vous ne pouvez pas demander que la morale soit seulement enseignée aux gens honnêtes, c'est déjà fait, par contre, il serait bon que les Universités d'été par exemple servent à l'enseigner à ceux qui font de la politique, et que des examens montrent les progrés faits.

    Pour la galerie, un ou deux « directeurs » vont se retrouver mutés, (avec avancement bien sûr), et la messe sera dite. Les associations de victimes ne peuvent même pas monter au créneau, puisque seules les associations agréées peuvent internenir, les journalistes y veillent, chacun son fromage, et que chacun reste sur ses positions.

              Je n'en reviens toujours pas, mais une fois de plus, la loi protègerait des droits qu'auraient certains citoyens, sans que les autres ne soient concernés. En permanence, le Droit est flottant, tant et si bien que seuls ceux qui font partie des « réseaux » peuvent faire respecter certains droits exorbitants du « droit commun ». Il s'agit donc de luttes d'influence entre groupes de pression, et surtout pas d'égalité républicaine. L'usage des fonds publics dans des conditions douteuses ne gêne personne, alors que tous demandent de faire des économies. Le mélange des genres est donc permanent, et nous devons intervenir.

              Cela suffit : nous ne sommes pas là pour compter les points d'un tournoi médiéval, afin de recevoir quelques pièces à la fin de la fête, nous sommes là pour renvoyer tout ce beau monde sur la touche. L'abus d'autorité est une faute lourde qui doit exclure des fonctions publiques avec sanction financière tous ceux qui s'y prêtent.

    La tolérance de pratiques douteuses, en particulier financières, doit permettre de faire rentrer des fonds dans les caisses de l'État, et pénaliser tous les partis concernés, au lieu de donner lieu à des « arrangements ».

    Le spectacle donné à Marseille disqualifie nos méthodes de recrutement et d'organisation des administrations, puisque ce qui a donné Vichy se reproduit tous les jours. Les carrières ne sont que la reproduction des corporations, et la négation de l'Égalité. Quand on lit ce qui se surveille, il n'y a pas de réelle Liberté. Et bien sûr, la Fraternité ne fait pas partie du vocabulaire de ces individus, puisque le moindre de leurs actes a pour but d'y faire échec.

    Rappelons-nous que le niveau d'intelligence ne change pas la taille des estomacs, et que l'appétit de puissance ne change pas la taille de la grenouille. La République n'existe pas pour faire semblant, nous exigeons donc son respect, et la démission de ceux qui se servent des institutions au lieu des les servir.