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Mauvais souvenirs

L'urgence dure depuis si longtemps, qu'il vaudrait mieux travailler sur la véritable réalité, celle de la corruption.

Il fut un temps où la CGT réclamait la préférence française pour les emplois, un temps où les « romanichels » étaient parqués pour protéger la population française, un temps où le colonisateur « apportait » la civilisation à des « indigènes » dont les droits étaient limités au silence, un temps où le droit se résumait à l'usage de la force, un temps où la famine pouvait chasser les populations d'Europe et les contraindre à s'entasser sur des bateaux pour espérer trouver un refuge faute d'un avenir n'importe où dans le monde.

Il fut des temps où les guerres n'étaient que des passe-temps pour certains, comme la chasse où les spectacles, n'en déplaise aux manants, (qui, malgré les efforts de la science sont restés « sans dents »!) où la vie n'avait pas d'intérêt autre pour le peuple que celui de survivre, une année bonne, une mauvaise, et passent les saisons …

Il fut des temps où le droit ne s'occupait pas des droits, il s'écrivait sur mesure à la demande des plus forts.

L'Histoire nous apprend que la fuite en avant a toujours été une des méthodes pour durer, que les grands penseurs n'ont pas souvent été bien compris, qu'ils se sont aussi souvent égarés, perdus dans des visions de l'homme que la Nature n'a jamais corroboré. La grande faucheuse a toujours eu le dernier mot, quelle que soit la philosophie défendue, la religion pratiquée, la force utilisée, la faiblesse avouée.

Cependant, des constantes commencent à devenir de plus en plus évidentes, surtout depuis que le savoir fait le tour de la planète plus vite que nos pensées. Les dirigeants des États sont bien peu nombreux à admettre que l'organisation sociale ne dépend pas de leurs ordres, mais de la cohésion sociale qu'ils peuvent contribuer à améliorer. Les pouvoirs exécutifs prennent trop souvent les populations en otage en leur promettant la sécurité, contre des « pleins pouvoirs » qui débouchent toujours sur des « bavures » soigneusement camouflées. Or, à l'époque des selfies et de la vidéo omniprésente, cela devient de plus en plus compliqué. Les archives d'il y a 70 ans et plus sont toujours sous clef lorsque cela arrange, (voir les impossibles enquêtes de nombreuses victimes des règlements de comptes de la Libération chez nous, mais aussi tous les reclassements des criminels de guerre et autres mercenaires, qui n'ont pas grand-chose à craindre du Tribunal Pénal International).

La Justice qui fut toujours une affaire de vainqueur devient maintenant une nécessité de survie. Il n'est plus possible de dire « silence » à celui qui apporte la preuve des fraudes commises par ceux qui ont organisé les situations sociales dans leur intérêt. Il devient de plus en plus évident que le savoir largement distribué donne à chacun une maîtrise de ses choix que ni les gouvernants, ni les groupes organisés (religions, lobbies, maffias, …) ne peuvent nier. Et cela va d'abord empirer, la force brutale continuant de rouler les mécaniques, les adeptes de la terreur, qu'elle soit institutionnalisée, marginale, maffieuse, pensent encore avoir le dessus, car pour eux, le peuple est constitué de moutons, qu'il suffit de mater. Pour eux, il y a « une justice entre moutons », et à côté, il y a « les affaires sérieuses », qui n'obéissent pas aux mêmes règles. Dans ce cadre, « circulez », il n'y a rien à voir, « pas de témoins », donc pas de dossiers, seulement des « secrets d'État », couverts par les usages de la diplomatie internationale, qui n'a strictement rien à faire des lois en vigueur.

Et chaque fois qu'un mouton se trouve au mauvais endroit, au mauvais moment, ce n'est qu'un dommage collatéral !!!!!

Il y a « urgence », mais depuis tellement longtemps, qu'il vaudrait mieux réfléchir un peu plus sérieusement, et ouvrir les vrais débats de nos sociétés, ceux qui résultent des mensonges et de l'hypocrisie de dirigeants carriéristes et incompétents. Dans un pays comme la France, qui va nous faire croire que la corruption, qui gangrène tout, ne peut pas faire l'objet de débats ouverts, où tout peut être évoqué, de la place des administrations, aux prérogatives supérieures de certains fonctionnaires, en passant par les corporations qui ont disparus, parce qu'elles sont maintenant appelées « ordres professionnels » ou « syndicalisme » patronal ou ouvrier, en passant par les spéculateurs, les marchands de « tout », (sommeil, soins, drogues, armements, …), en passant par les multinationales, la pollution, sans oublier tout ceux qui, à l'instar du chien de la fable, ont « le cou pelé », ceux que le clientélisme a muselé pour qu'ils obéissent au doigt et à l’œil.

Et chaque fois, qui trinque : LA JUSTICE.

La méthode du mélange des genres et des conflits d'intérêt, mélangée au clientélisme, aux autorisations professionnelles rend son fonctionnement totalement abscons, hermétique, inexplicable. Vous y rajoutez un soupçon de manques de crédits, une louche d'honoraires d'experts, beaucoup de temps pour travailler l'oubli, un zeste de mauvaise foi, et « quelques fiches blanches ». Et vous obtenez des décisions qui font le tour de l'arc-en-ciel. Et bien sûr, il est interdit de pleurer en public, encore moins de rouspéter. Les internements « bidons », les traitements psychiatriques « de complaisance », les accidents « inexplicables », les suicides « inexpliqués », les « règlements de comptes » entre « bandes rivales », sans compter les exécutions « pures et simples », un nombre de morts impressionnant sont la réponse que les candidats au terrorisme n'ont aucune chance d'égaler dans un pays qui a déjà fait face à des épisodes bien plus sanglants. Par contre, l'histoire nous rappelle que chaque épisode de ce type a coûté cher au peuple qui y a chaque fois laissé des plumes, étant le bouc émissaire tout désigné, puisque contraint au silence.

Mais comme demain est un autre jour, et que la science va continuer à progresser, il reste toujours de l'espoir pour les générations futures, et donc, tel le colibri, nous vous invitons à participer aux efforts nécessaires pour continuer à rester debout contre vents et marées.

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