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  • La mauvaise foi

     

     

    L'une des spécificité de la race humaine est d'avoir acquis avec le langage la capacité du mensonge. La science nous permet tous les jours de découvrir que de nombreuses affirmations courantes sont proférées de bonne foi, alors qu'elles s'avèrent totalement erronées et destinées à cacher des réalités peu avouables.

     

    Ce genre de comportement est une source d'erreurs et d'abus permanents, qui crée des victimes dès que l'autorité y est rattachée. L'exemple que nous allons prendre est en ce moment à la UNE de tous les médias. Le débat à propos du mariage va aller devant le conseil Constitutionnel au nom de la « normalité », du respect du fonctionnement naturel, au nom des principes, …

     

    L'observation scientifique a pourtant depuis longtemps constaté que la monoparentalité est courante chez de nombreuses insectes, mais aussi chez des reptiles, … que le besoin de deux sexes est une « politique » selon les espèces. La parthénogénèse, nom bien savant et compliqué pour dire que l'individu est capable de se reproduire sans fécondation extérieure, assure une meilleure régularité que le besoin de partenaires pour se reproduire, tandis que la fécondation assure une meilleure défense contre certaines maladies, et plus d'adaptabilité.

     

    La nature n'a donc pas fait de choix dans ce domaine, et les « politiques » sont donc très nombreuses selon les espèces. L'homme aurait la faculté de parthénogénèse, mais reste à l'observer ou à le reconnaître. Il est sûr que pour le mâle dominateur qui a souvent interdit aux femmes de vivre leurs vies, qui a souvent fait de la virilité une preuve de supériorité, reconnaître que l'autre sexe pourrait peut-être même se passer de lui a quelque chose d'insultant. Mais l'homme a tendance à se prendre pour ce qu'il n'est pas, et à imposer autour de lui son manque flagrant d'humilité.

     

    Ce type de débat est symptomatique des folies de l'Humanité et des fragilités des organisations sociales. Il suffit qu'un groupe d'individus plus violent et déterminé que les autres décide d'imposer par la force (et la terreur si besoin) une méthode d'organisation assortie d'obligations dites « légales » pour que tout un peuple se retrouve asservi et même détruit, tout en étant contraint de s'automutiler en permanence. La lutte contre les discriminations prétend protéger les populations qui feraient preuve de différence, et c'est au nom de cette lutte que certains prétendent modifier ce que l'observation scientifique constate tous les jours.

     

    Nous pouvons seulement déclarer que les humains ont une vie limitée, qu'ils se reproduisent, que les enfants sont mis au monde par ceux de ses membres disposant d'un utérus, que l'éducation est à la base de l'acquisition des savoirs nécessaires à la survie, que l'Humanité a un mode de vie collectif. La famille, constituée de plusieurs générations liées généralement par la naissance, a un rôle différent suivant la conception de l'organisation sociale, puisque le clan, l'ethnie, ou la vassalité, et même l'esclavage peuvent s'y substituer ou interférer.

     

    Nous nous interrogeons donc à bon droit lorsque des groupes organisés cherchent à imposer soit le maintien, soit la création de droits que l'observation scientifique n'a jamais constaté. Les victimes de ces méthodes inquisitives et contraignantes ne peuvent admettre de voir fleurir des débats biaisés et trompeurs, car ils sont seulement la preuve que notre société est manipulée par des réseaux organisés qui se moquent bien des Lois qu'ils font adopter, leurs buts étant autres et malheureusement indétectables pour les citoyens ordinaires.

     

    L'hérédité se constate, pas l'affectivité, et tous les débats sur les droits de succession tournent autour du conflit entre ces deux modes de transmission. De la même manière, transmettre des biens n'est pas transmettre un savoir. Peut-on s'affranchir de cela, et choisir une législation individuelle qui imposerait, permettrait seulement ou interdirait de faire des choix concernant l'avenir des biens matériels et droits intellectuels avant le décès ? Il serait plus honnête de poser ainsi le problème afin de quitter l'adhésion passionnelle et le déterminisme induits par l'éducation trop dirigée. Il est donc bien difficile de rester serein dans le débat et de pousser la réflexion dans ses retranchements.

     

    Mais l'occasion était trop belle de montrer que le mot « pourquoi » est trop souvent galvaudé. Un jugement doit dire pourquoi et comment, et non j'ai décidé, parce que je suis l'autorité.

     

  • La preuve qui fait tache

     

    La vertu de l'exemple

     

    L'exemple qui suit est vécu, c'est la preuve par les faits ; pour un de connu, combien n'osent pas se confier, nous espérons que cette vérité qui dérange vous incitera à nous confier votre silence, afin que ce silence devienne rumeur, que la rumeur devienne scandale, et qu'enfin la vérité éclate.

     

     

    Un conseil Départemental de l'accès au Droit a délivré à un consultant un « bon de consultation » auprès d'un avocat « spécialisé » afin d'aider à résoudre une situation de celles que la Loi déclare comme devant faire systématiquement l'objet de décisions judiciaires.

     

     

    L'évolution des Lois françaises depuis plusieurs décennies tendrait à aider les victimes, à leur donner une forme de reconnaissance, afin de réduire les scandales qui défraient la chronique. Est-ce vrai, ou bien est-ce une méthode pour obtenir que les autres pays européens ne nous montrent pas trop du doigt.

     

    Dans l'histoire qui nous occupe, c'est plutôt cette forme qui nous semble refléter la réalité.

     

     

    En effet, l'intéressé s'est donc rendu chez le professionnel conseillé, et a pu écouter les analyses faites par ledit spécialiste, qui ont confirmé qu'il était en effet totalement inadmissible que la situation ait duré aussi longtemps. MAIS ….

     

     

               il a d'abord été évoqué la prescription, que peut y faire la victime, puisqu'elle ne peut rien contre le mauvais fonctionnement des services, …

     

               il a bien sûr été reproché à l'intéressé de ne pas avoir fait montre d'assez d'obstination, même si la liste des demandes est « impressionnante », ….

     

               et enfin, il a été déclaré que, comme le dysfonctionnement résultait du mauvais fonctionnement de services publics, c'était l'État qui était responsable, qu'il fallait donc intenter une procédure contre l'État, destinée à obtenir un dédommagement, mais que CELA ÉTAIT INUTILE, CE TYPE DE PROCÉDURE N'ABOUTISSANT JAMAIS EN FRANCE !!!!!

     

     

    Il n'y a aucun commentaire à faire.

     

     

    Bien sûr, ces consultations sont payées par l'État, mais rien n'est écrit, les affirmations ne sortent pas des bureaux, et l'OMERTA reste le principe de base qui continue.

     

     

    Il y a donc bien volonté de faire taire les victimes, car parmi ces victimes figurent tous ceux que la haute administration considère comme des gêneurs, des trublions, des empêcheurs de magouiller en rond. Ils rentrent dans les catégories de gens qui sont « dépressifs », « suicidaires », « inadaptés sociaux », « irresponsables », « susceptibles de mettre en péril les intérêts de la Nation », … des collections de phrases n'ayant qu'un intérêt lointain avec les Droits de l'Homme et les Principes de la République. Plus généralement, ils se sont trouvés témoins ou victimes d'actes délictueux commis par des notables ou des fonctionnaires qui bénéficient de « protections » pour « services rendus ». Vous pouvez traduire comme bon vous semble.

     

     

     

  • Ma main droite et ma main gauche

     

     

    Ma main droite sait faire bien des choses, et souvent elle se fait aider par ma main gauche, leurs capacités sont complémentaires et le résultat permet la réalisation de taches complexes. C'est ainsi que nous bâtissons au présent avec des projets pour l'avenir. Mais lorsque ma main droite se met à ignorer ce que fait ma main gauche, et qu'elles partent chacune dans leurs affaires, je me retrouve tiraillé et la coordination ne se fait plus. En général, le résultat est plutôt moche !!!

     

    Les politiciens prétendent que dans leur cas, c'est le contraire, et que leur main droite, ou plutôt leur bras droit ignore toujours ce que fait leur main gauche, et que tous les doigts de la main sont indépendants. C'est ainsi qu'ils ont opportunément des trous de mémoire salutaires et des phrases alambiquées pour nous rouler dans la farine. Dans ces métiers, comme dans d'autres, il y a de grands professionnels et des copieurs moins bien rodés. Et ce sont toujours les moins bons qui vendent la mèche, ce qui met en garde les pigeons et compromet l'avenir.

     

    Vu le nombre de nos haut-fonctionnaires, planqués dans de multiples conseils d'administration aux intérêts contradictoires, ou dans des commissions juteuses aux frais multiples, sans compter les expertises et autres revenus accessoires non imposables, vu le nombre d'élus de tous niveaux, qu'ils soient politiques, syndicaux, qui cumulent les fonctions et les conflits d'intérêts, vu le nombre de poursuites dérisoires, ainsi que leurs conséquences plus que minimes pour les intéressés, qui va nous dire que tous ces individus n'ont pas intérêt à continuer, puisque seule la déontologie est censé limiter leur appétit. Il leur suffit, la main sur le cœur, de vous affirmer qu'ils agissent dans votre intérêt, et qui plus est, que leur dévouement est très mal payé, pour que cela suffise à les faire plaindre. Les excès alimentaires, les excès de boisson, le manque d'exercice, les tentations permanentes, les mauvais conseils sont des risques que les citoyens ordinaires que nous sommes sont incapables de comprendre. Et c'est dans le but de nous protéger qu'ils multiplient les efforts pour mieux nous éviter tous ces soucis, en prenant sur eux et en nous cachant ces multiples conflits.

     

    Grâce à ces efforts constants, la majorité de la population peut mener une vie saine et équilibrée, et seuls quelques esprits chagrins demandent que les principes de la République soient un peu moins chahutés par ceux qui nous gouvernent.

     

    Mais il n'y a pas que des esprits chagrins, il y a aussi tous les laissez-pour-compte de ces multiples irresponsabilités, et ceux qui pensent à l'avenir. Le problème est encore et toujours le temps : repousser au lendemain n'a jamais fait disparaître les difficultés, et même souvent elles empirent.

     

     

    Il serait intéressant de connaître l'avis des sociologues sur le comportement des différentes couches sociales face à une telle décrépitude des classes dirigeantes. Nous rappelons pour mémoire que les mauvaises conduites chez les classes dirigeantes sont récurrentes et que l'Histoire passe beaucoup de temps à explorer les méandres de la rouerie humaine et de ses conséquences. Mais depuis la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen, l'instruction civique nous enseignait qu'il fallait croire à la moralisation de nos institutions et à la qualité de nos élites. De plus, les grands traités assurent la promotion des objectifs fondamentaux à travers les institutions mondiales. Ça, c'est la poudre aux yeux, car les affaires n'ont jamais cessé, bien au contraire, elle se sont amplifiées, et même elles ont fortement empirées. Si vous réfléchissez aux ravages mondiaux des drogues, des trafics d'armes et autres conflits, et au volume d'affaires que cela génère, vous constatez que certains vont jusqu'à estimer à la moitié de l'économie mondiale cette économie « souterraine ». Or, il n'existe pas de banques spécialisées dans ces opérations, ce qui veut dire que le système économique et politique mondial s'arrange très bien de cette situation, et que les moralisateurs les plus durs ont tous leurs banquiers !!!!

     

     

    Seule question, jusqu'où, …, En ce qui nous concerne, nous sommes d'avis qu'il faut un maximum de transparence, un maximum d'égalité, un maximum d'indépendance et même de concurrence entre les différents services publics, permettant d'avoir accès à toutes les données. Il n'est donc pas question que ma main droite ignore ce que fait ma main gauche. L'État de Droit suppose que certains ne puissent pas s'enfermer dans une tour d'ivoire, s'isoler dans des domaines interdits aux enquêteurs, s'octroyer des trains de vie et des indemnités incontrôlables, tandis que d'autres croulent sous les taxes, les impôts et les redevances.

     

    La conséquence, que nous connaissons tous, est la fraude fiscale généralisée, nécessité vitale pour certains, habitude pour d'autres, méthode enfin pour les dirigeants. Vous ne pouvez pas prétendre aux plus hautes fonctions de l'État Français si vous n'avez pas « l'échine souple » devant le fonctionnement des grands marchés publics et privés, et ceux qui tentent de dénoncer de manière plus virulente sont promis à un enterrement rapide, au sens propre comme au figuré. Mais bien sûr, vous avez « droit » à des contreparties, vous n'avez qu'à vérifier les avantages fiscaux et les avantages en nature dont disposent notre classe dirigeante.

     

    Il n'empêche, le sommeil est bien plus réparateur lorsqu'il y a une bonne coordination entre ma main droite et ma main gauche, et il vaut quand même mieux proposer un avenir aux jeunes générations plutôt qu'une guerre civile