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consultation

  • La preuve qui fait tache

     

    La vertu de l'exemple

     

    L'exemple qui suit est vécu, c'est la preuve par les faits ; pour un de connu, combien n'osent pas se confier, nous espérons que cette vérité qui dérange vous incitera à nous confier votre silence, afin que ce silence devienne rumeur, que la rumeur devienne scandale, et qu'enfin la vérité éclate.

     

     

    Un conseil Départemental de l'accès au Droit a délivré à un consultant un « bon de consultation » auprès d'un avocat « spécialisé » afin d'aider à résoudre une situation de celles que la Loi déclare comme devant faire systématiquement l'objet de décisions judiciaires.

     

     

    L'évolution des Lois françaises depuis plusieurs décennies tendrait à aider les victimes, à leur donner une forme de reconnaissance, afin de réduire les scandales qui défraient la chronique. Est-ce vrai, ou bien est-ce une méthode pour obtenir que les autres pays européens ne nous montrent pas trop du doigt.

     

    Dans l'histoire qui nous occupe, c'est plutôt cette forme qui nous semble refléter la réalité.

     

     

    En effet, l'intéressé s'est donc rendu chez le professionnel conseillé, et a pu écouter les analyses faites par ledit spécialiste, qui ont confirmé qu'il était en effet totalement inadmissible que la situation ait duré aussi longtemps. MAIS ….

     

     

               il a d'abord été évoqué la prescription, que peut y faire la victime, puisqu'elle ne peut rien contre le mauvais fonctionnement des services, …

     

               il a bien sûr été reproché à l'intéressé de ne pas avoir fait montre d'assez d'obstination, même si la liste des demandes est « impressionnante », ….

     

               et enfin, il a été déclaré que, comme le dysfonctionnement résultait du mauvais fonctionnement de services publics, c'était l'État qui était responsable, qu'il fallait donc intenter une procédure contre l'État, destinée à obtenir un dédommagement, mais que CELA ÉTAIT INUTILE, CE TYPE DE PROCÉDURE N'ABOUTISSANT JAMAIS EN FRANCE !!!!!

     

     

    Il n'y a aucun commentaire à faire.

     

     

    Bien sûr, ces consultations sont payées par l'État, mais rien n'est écrit, les affirmations ne sortent pas des bureaux, et l'OMERTA reste le principe de base qui continue.

     

     

    Il y a donc bien volonté de faire taire les victimes, car parmi ces victimes figurent tous ceux que la haute administration considère comme des gêneurs, des trublions, des empêcheurs de magouiller en rond. Ils rentrent dans les catégories de gens qui sont « dépressifs », « suicidaires », « inadaptés sociaux », « irresponsables », « susceptibles de mettre en péril les intérêts de la Nation », … des collections de phrases n'ayant qu'un intérêt lointain avec les Droits de l'Homme et les Principes de la République. Plus généralement, ils se sont trouvés témoins ou victimes d'actes délictueux commis par des notables ou des fonctionnaires qui bénéficient de « protections » pour « services rendus ». Vous pouvez traduire comme bon vous semble.