Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

psychiatres

  • Les auxiliaires de la "Justice"

     

    À quoi ressemble un « auxiliaire » du pouvoir ?

     

    À force d'entendre le terme « d'auxiliaire de la justice », je me suis dis que leur place dans le système devait être plus importante qu'il n'y paraît au premier abord.

     

    Le terme semble renvoyer à des rouages secondaires, des subalternes pour tout dire, ce n'est pas vraiment le cas, car certains subalternes sont plus haut placés dans la hiérarchie occulte que le commun des mortels ne peut le penser.

     

    Nous apprenons que la Justice est « indépendante », mais déjà, indépendante de qui et de quoi ?

     

    Bonne question, car pourquoi avoir tant besoin de le dire, si ce n'est pour respecter la bonne vieille méthode « COUÉ », à force de le dire, le citoyen finira bien par le croire. Il faut que ça rentre dans la tête de bois des paysans qui constituaient encore récemment le gros des électeurs. Les campagnes se sont dépeuplées, mais le système électoral fait comme si, même si on commence à en voir la fin. Il faudra donc repenser tout le système , ne serait-ce que pour cette raison.

     

    La Justice, disions-nous, appartient aux magistrats, et non aux juristes, qui doivent donc être aux ordres, donc servir d'auxiliaires. Pensez bien que la maîtrise de la lecture est encore récente, et que le droit ne s'étudie que dans les universités, alors que les lois s'appliquent partout et tous les jours. Nul n'est censé ignorer la loi, mais seuls les initiés peuvent la comprendre. Il faut donc des auxiliaires pour montrer le chemin au troupeau, qui doit suivre, à moins qu'il ne préfère se faire mordre, et de toute manière, suivre le chemin tracé.

     

    Notre démocratie est donc organisée pour vous enseigner la morale à l'école, surtout pas le droit, par contre, tout est fait pour vous montrer le « droit chemin ». Et comme le maître a toujours raison, la boucle est bouclée.

     

    Mais, la rétribution ne peut pas être la même, il faut bien que la différence se voit quelque part.

     

    Vous avez en gros le schéma qui justifie de rémunérer les fonctionnaires mieux que le reste de la population, puisqu'ils représentent ceux qui montrent la route à suivre.

     

    Et chaque catégorie dispose de son savoir, donc de sa régulation interne, puisque leurs problème ne sont pas ceux de « Monsieur Toutlemonde ». (Pour exemple, rappelez-vous cette ministre qui trouvait normal de remonter les sens interdits). Dans ce raisonnement, les juridictions internes sont donc totalement justifiées, à tous les niveaux, jusqu'à la Cour de Justice de la République, car seuls les pairs peuvent connaître les questions à débattre !

     

    Seulement, la France est une République, basée sur l'Égalité, et qui plus est, dans une Europe fondée sur les Droits de l'Homme.

     

    Puisque vous ne pouvez pas comprendre, vous ne pouvez pas parler, donc d'autres parleront pour vous, avocats, huissiers, notaires, greffiers, mais à vos frais, et à leurs conditions.

     

    Ce qui correspond aux conditions générales, pour les cas particuliers, les récalcitrants, il y a ceux qui sont « aux ordres », la police, la gendarmerie, mais aussi les médecins, plus particulièrement les psychiatres, qui n'hésitent pas à qualifier de « maladie » le fait de contester une décision dite « définitive ».

     

    Une conséquence de cet embrouillamini se retrouve dans l'impossibilité de pouvoir comprendre ce que deviennent les impôts, et qui reçoit ces milliards, qui constituent la dette que nous léguons à nos descendants. Car le même travail est rémunéré de manière bien différente selon le réseau dans lequel il va intervenir. Les « habilitations », « recommandations », et autres méthodes permettent de nourrir l'autre côté du système. Car ceux qui ont toujours raison, puisqu'ils « savent », peuvent sans vergogne se partager un gâteau que vous êtes prié de renouveler et d'amplifier. La méthode de la dette permet en plus de faire peur.

     

    Toutes ces sommes nécessitent des serviteurs zélés, donc d'autres catégories d'auxiliaires, avec ici encore leurs hiérarchies, leurs juridictions internes.

     

    Le simple terme d'auxiliaire nous apporte donc la preuve irréfutable que la philosophie qui a accompagné le développement de notre république n'a jamais été conforme aux serments prêtés « la main sur le cœur » par les dirigeants politiques. Le développement d'écoles spécialisées dans les formations spécifiques à l'encadrement de ce système apporte des preuves supplémentaires de cette méthode en contradiction totale avec les fondements de la Déclaration des Droits de l'Homme.

     

    Il faut donc fournir aux élus qui croient encore possible de sauver la République des bases philosophiques qui permettent de réorganiser le système vers le respect des Droits Fondamentaux.

     

    Cette situation devient possible, car n'importe quel citoyen est un acteur potentiel de la Justice, mais aussi de la vie citoyenne en général. Les moyens modernes permettent de disposer des outils nécessaires, permettent de comparer avec les outils utilisés dans les autres pays, permettent de mettre en évidence les techniques de détournement de l'accès au droit, permettent de publier les anomalies les plus criantes, permettent de demander à la communauté internationale de l'aide.

     

    L'important est de faire d'abord le constat, car pour se battre, il vaut savoir contre quoi.

     

    Demander de changer la méthode de pensée de l'organisation sociale suppose que chacun devra y mettre du sien, devra se convaincre que ce sera la seule solution pour assurer la cohésion de l'État républicain. Regarder la fonction de chacun de manière différente, valoriser l'action de chaque intervenant dans le but de résoudre des problèmes, au lieu d'utiliser le système pour en permanence « remettre chacun à sa place », sont des objectifs qui devraient fédérer, mais qui se heurteront d'abord à l'incompréhension, puis à l'incrédulité, enfin à la malhonnêteté.

     

    À chaque jour sa peine, nous avons commencé, nous continuerons.

     

  • Ce que le citoyen ignore ...

     

     

    À l'époque où la lecture des journaux était souvent collective dans les cafés et autres lieux de réunion, l'ignorance permettait de berner les citoyens, puisque les électeurs faisaient souvent confiance aux personnalités locales et aux notables dont les intérêts coïncidaient souvent avec les besoins locaux. Du moins pouvait-on être tenté de le croire !! Car les appétits de pouvoir lié à la centralisation de la République se cachaient facilement. La culture populaire ne pouvait imaginer les « affaires » coloniales et autres moyens de faire fortune en détournant les services publics à des fins privées. Le développement des nationalismes a été une autre méthode de tromperie, en créant de toutes pièces des ennemis héréditaires et autres billevesées à l'usage des ignorants.

     

    Ces méthodes ont permis à la haute administration de mettre la main sur le fonctionnement de l'État, à tel point que les parlementaires actuels ne sont même pas surpris de découvrir que les hauts-fonctionnaires puisse mettre leur veto à certaines enquêtes. Ils trouvent normal de négocier avec des individus qui s'estiment avoir le droit de suspendre l'application des principes fondamentaux de notre constitution, à savoir la liberté et l'égalité. Je ne parlerai pas de la fraternité, puisqu'elle semble là uniquement quand cela arrange les bonnes âmes.

     

    En effet, les systèmes de blocage sont à tous les niveaux, et la Justice n'ose jamais aller plus loin que de constater que les administrations refusent de coopérer lorsque cela arrange l'exécutif.

     

    Les publications de nombreux livres, contresignés de parlementaires, qui commentent les multiples enquêtes avortées, parce que les juges ne reçoivent jamais les documents nécessaires, devraient pourtant être autant de signaux d'alarme. À quoi bon voter des lois, si la Justice ne peut pas être saisie en cas de refus dans l'application.

     

    Non contents d'accepter que la police, dite judiciaire, et la gendarmerie puissent gêner les enquêtes en recevant des ordres de leur hiérarchie, les parlementaires acceptent de négocier avec des hauts-fonctionnaires qui dictent les choix économiques, financiers, sociaux et diplomatiques de la République.

     

    De ce fait, les interventions de groupes d'influence français, mais aussi étrangers, s'expliquent sans peine, et éclairent d'un jour bien différent les grands choix de notre pays.

     

    Il est donc temps de rappeler aux élus qu'ils ont besoin de restaurer la crédibilité de nos institutions. Pour ce faire, il ne suffira surtout pas de faire du boulangisme, mais d'appliquer sans faiblir les lois en vigueur. Il n'est pas nécessaire de multiplier les instances politiques, sauf à vouloir noyer le poisson, en multipliant les administrations et le clientélisme.

     

    Les exemples sont simples : quelques grandes sociétés, dites emblématiques, qui se plaignent de ne pas pouvoir agir à leur guise, alors qu'elles sont connues internationalement pour pratiquer la corruption, devraient voir leurs dirigeants systématiquement poursuivis et écartés, de même que les cabinets soit-disant « d'audit », spécialisés dans la fraude fiscale devraient rendre des comptes, des vrais, au lieu de narguer le peuple, en affichant des profits records et des combines mafieuses. Qui peut admettre que les inspecteurs du travail ne puisse pas mettre en prison un PDG de multinationale dont les employés prouvent qu'ils sont obligés de travailler au noir. Qui peut admettre que ces mêmes PDG soient tous officiers de la légion d'honneur et autres insultes à ceux qui se sont réellement sacrifiés. Si la justice avait enfin le droit, à tous les sens du terme, de faire respecter la loi, il serait beaucoup plus facile de faire de la politique, car les élus auraient à proposer des solutions aux problèmes de notre temps, sans avoir à négocier avec une haute administration corrompue, activement ou passivement.

     

    Il ne peut pas y avoir de secteur public ouvertement écarté des principes républicains, c'est un préalable incontournable, les citoyens soignés en psychiatrie pour avoir refusé des décisions contraires aux lois, avec preuves à l'appui, sont une honte pour la République. En effet, des psychiatres et des services qui se prêtent à une telle pantomime peuvent accepter bien d'autres irrégularités, comme les magistrats qui ont ouvert le bal, comme tous ceux qui ont participé à la mise en scène et mis en place ces systèmes discriminatoires.

     

    Il est bien évident que ces quelques mots de constatation sont une bien faible contestation du système en vigueur.