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apparat

  • Leur bêtise nous tuera

     

     

    Observer les faits permet aux victimes de trouver des liens que personne ne songe à mettre en avant, quand il ne s'agit pas tout simplement de les cacher.

     

    Pour cette fois, c'est l'actualité qui nous interpelle, en la personne de ce jeune qui s'en est pris à la société, pour ne pas y avoir trouvé sa place. Bien sûr, tous les politiques vont trouver dans cette triste circonstance l'occasion de nous promettre que cela ne se reproduira pas, que les textes et les procédures vont tout prévoir et nous protéger. Or, c'est l'organisation administrative et sociale telle que les politiciens l'ont bâtie qui vient de frapper, dans tous les sens du terme.

     

    Les uns nous expliquent que l'individu était connu, mais que rien ne pouvait lui être reproché, les autres qu'il a été lui-même victime, sans compter les récupérations sur les « étrangers », sur les problèmes culturels, sur l'emploi, …

     

    Pour nous, nous retiendrons que les trafics d'armes sont tellement ordinaires que la police ne les voit pas, ou ne veut pas les voir, ou ne peut pas les voir, ou n'a pas le temps de les voir. (Pour un pays qui vend des armes partout dans le monde, de manière opaque voire illégale, ce n'est pas surprenant!!). Les difficultés éthiques, morales, mais aussi économiques posées par le problème de l'armement dans notre pays sont systématiquement cachées, niées, occultées. D'accord ou pas, le citoyen français tire une partie de ses revenus du monde de l'armement, sans pouvoir décider si cela lui plaît ou non. Il n'y a pas chez nous les « pros » et les « antis », il y a le vide politique et moral, tandis que les budgets sont utilisés sans contrôle autre que celui des appétits financiers. Les principes de la République sont bafoués, ce qui permet à des pays comme la Russie de déclarer que les élections sont « truquées » en France. Et que répondre, nous sommes incapables de justifier les décisions qui président à nos ventes d'armes sur le marché international. Les pays dont le pouvoir est dit « fort » justifient par des votes politiques les choix de l'exécutif, que les peuples ne peuvent contester, se trouvant plus ou moins bâillonnés. Ces situations sont qualifiées par les démocrates de « dictatures », qui prétendent montrer par des votes transparents ce que peut faire la démocratie. Mais ceux qui crient le plus fort sont ceux qui mentent le mieux, et leur sens de la morale publique reste largement lié aux appétits financiers des marchands de canon qui les dirigent. L'intérêt général est soit-disant le choix éclairé des dirigeants, sans que les peuples ne puissent réellement participer aux décisions. Que le vote soit majoritaire par tromperie, fausses promesses et mensonges électoraux, ou par tricherie, y a-t-il vraiment de la différence ?

     

     

    Revenons chez nous, et constatons qu'au même moment les histoires de « fadettes » mettent en évidence l'usage des services de police pour surveiller les citoyens susceptibles de gêner les avancements de carrière de nos dirigeants aux dents longues. Est-ce un bon usage des fonds publics, quand les armes, la drogue, … se promènent sous leurs fenêtres !!, quand la corruption passive permet de tenter de faire baisser les salaires en jetant des milliers de personnes à la rue. La spéculation immobilière enrichit par ailleurs les sociétés de placement, dont celles qui surévaluent les valeurs des actifs de nos caisses de retraite, et justifient les salaires et avantages de leurs dirigeants. Les jeux de chaises musicales dans la haute administration sont bien liés à la corruption passive et à la non-dénonciation des privilèges indus que le mauvais usage des fonds publiques permet. C'est que le passage de la préfectorale à l'armement, ou à la Direction des grands groupes privés, et retour, donne des catalogues de « liens » entre toutes les méthodes utilisables pour bénéficier de situations « intouchables » !! Il y a la France ordinaire, celle qui se lève tôt tous les jours, paie ses impôts, et ne connaît que ses élus locaux, et à côté, la France des profiteurs, la bouche en cœur pour montrer leur dévouement et leur déontologie, qui ne cherche qu'à profiter. Bien sûr, tout un apparat, une mise en scène, (en fait du spectacle), vous oblige à faire des courbettes, à respecter le protocole, à donner des avantages à ceux qui ne font déjà pas grand chose, puisqu'ils ne concourent pas à la richesse publique, et ne sont pas à votre service lorsque vous en avez besoin, ce qui serait pourtant la raison d'être d'un service dit « public ».

     

    Il y a donc dans l'analyse d'un fait divers plus violent que d'habitude la preuve du détournement des institutions par des individus qui méprisent les principes républicains de la séparation des pouvoirs, et de l'obligation de rendre des comptes. Et comme nous ne sommes pas masochistes, et que nous sommes fatigués de subir, nous insistons pour que tous les moyens soient utilisés pour mettre fin aux trafics qui font de notre pays la risée de bien des gens civilisés ! Il faut donc rendre à cette République des valeurs qui permettent aux victimes de savoir pourquoi elles se battent, pour qui, et quels sont les espoirs de réussir !

     

  • Mélanges facheux

    Mélanges facheux

    Il est des exemples que nous devrions tous méditer. C'est ainsi que les méthodes de certains politiques qui s'attribuent la direction de la Police dans leur circonscription montrent bien les moyens qui permettent de mettre en échec la démocratie. La démocratie républicaine fonctionne grâce à la séparation des pouvoirs permettant d'éviter les dérives dues aux faiblesses humaines. Lorsque l'un des pouvoirs, comme le fait régulièrement l’exécutif dans notre pays, se permet de refuser aux autres pouvoirs l'indépendance qui est garante des respect des droits de chacun, il devient omnipotent, dans la lignée de l'ancien régime, dont certains signes ostentatoires sont d'ailleurs entretenus, malgré leur inconstitutionnalité. Comment par exemple, peut-on encore parler de la Royale, lorsqu'il s'agit d'unités d'active, sans nuire à la République. La nostalgie est une chose, la vie républicaine en est une autre. Et s'il est important de sauver la République, il faut le faire sérieusement, et non dans une confusion qui sert des intérêts pas très républicains.

    En effet, au plus haut niveau de l'État, l'exécutif se targue de diriger le judiciaire, de lui donner des instructions précises, dont le résultat pratique est l'incapacité chronique de notre système à faire respecter les principes inscrits dans le préambule de 1945. La République d'aujourd'hui n'a que faire des droits au logement, au travail, et autres obligations duement gravées au fronton de nos monuments, à partir de ce constat, il est difficile de penser qu'elle fonctionne selon les règles de l'équilibre républicain.  

    L'abus d'autorité, dont de nombreux élus de tous bords se font un devoir de montrer qu'il renforce leur rôle, aboutit à des élus populistes qui se croient au-dessus des Lois, parcequ'ils en seraient les auteurs. Des parrains, des caïds, mais pas des élus de la République, et les exemples récents dans plusieurs départements du sud, mais aussi de la banlieue parisienne, montrent bien que ce n'est pas lié à l'origine politique, mais qu'il s'agit bien d'habitudes, ancrées dans les esprits d'irresponsables dont la réussite est la seule ambition. Le bien-être de leurs concitoyens ne les intéressent guère, ce qui compte, c'est de gagner les élections, grâce à des tours de passe-passe électoraux, pour conforter leur « fief ».

    Les soucis des membres de la Police, mais aussi des tribunaux, qui en sont la conséquence directe, aboutissent à des constatations douteuses des syndicats professionnels concernés, mais dont aucun n'ose en appeler aux constantes républicaines, et permettent de constater une situation de corruption passive endémique. Il n'y a que les « coins perdus » qui permettent de faire correctement le travail nécessaire pour limiter les excès de toute société humaine (vols, délinquance, accès d'humeur, alcoolisme, …).

    Une conséquence directe est l'incapacité entretenue de donner à la Justice les moyens d'une indépendance qui mettrait à mal bien des potentats locaux. C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner que le nombre de victimes de dysfonctionnements n'aille pas en diminuant, puisque rien n'est fait pour y remédier. Nous ne sommes donc pas surpris des problèmes des « puissants » que d'aucuns découvrent de temps en temps, alors qu'ils sont plus que monnaie courante.  

    Il est préférable de mettre des PV pour tout et rien, et au hasard, plutôt que de faire cesser les mille et une dépenses de chauffeurs inutiles et autres frais de tous nos dirigeants dont le train de vie devrait attirer systématiquement l'attention des impôts. Heureusement que le petit peuple sait vivre sans les excès de nos dirigeants (blanchissage, tabac, collections, logements de standing, voyages d'apparat, vêtements de marque, …), mais cela ne peut dépasser certaines limites sans risques graves de guerre civile larvée (c'est déjà le cas dans certaines banlieues!). Dans la République actuelle, il ne faut pas espérer voir respectées les valeurs qui ont permis au Conseil National de la Résistance d'exister. Pour avoir le droit de s'indigner, il ne faut surtout pas être « Monsieur Tout le Monde », car vous êtes tout de suite poursuivi pour trouble sur la voie publique, puis condamné pour outrage à magistrat, sans que personne ne se préoccupe du pourquoi de votre indignation. Nous en parlons grâce à des exemples précis pour tous ceux que cela peut étonner !!!

    La Justice Royale ne pouvait se tromper, puisqu'elle s'appuyait sur la religion, la Justice Républicaine est humaine, et l'erreur est humaine, mais la réparation aussi est humaine, revenons donc à l'Homme, et cherchons à en garder l'humilité.