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principes - Page 3

  • Conflit d'intérêts et système judiciaire

    Les conflits d'intérêts dans le monde de la Justice

    Les conflits d'intérêts sont monnaie courante lorsque le but poursuivi est de cacher, bien sûr en sous-main, les réalités de certaines situations gênantes pour nos menteurs patentés.

    Notre culture était dans le passé la plus expérimentée dans ce domaine avec les mille et une manières de détourner un problème enseignées par les Jésuites. Dans ce domaine, nous avons plus que de beaux restes.

    Nous avons déjà évoqué l'art des francs-maçons de défendre un principe tout en refusant de le respecter en leur système interne.

    Dans le système judiciaire, la méthode est utilisée en s'appropriant la représentation et la défense de tout ce qui s'exprime, défense, accusation, enquêtes, expertises, contrôles, ....

    • En effet, pour représenter la victime comme l'accusé, vous devez utiliser les services d'un avocat, qui a la particularité de ne pouvoir agir que si le monde judiciaire lui a donné un agrément. Un citoyen cultivé ne peut s'affranchir de cette obligation, et le nombre de litiges nés de cette « bizarrerie » est pour le moins important, et se rajoute à la surcharge des tribunaux. L'avocat sait mieux que tous ce que vous voulez dire, même et surtout si vous n'avez rien à dire. Il est d'ailleurs commis d'office si besoin, ce qui le dispense de se justifier et de rendre des comptes.

    • Lorsque des magistrats ou des membres du monde judiciaire sont en cause, ils se jugent entre eux, et dans ce cas, les garanties de respect de la manifestation de la Vérité liées au cinéma qu'ils font vis-à-vis du reste de la population deviennent carrément spectaculaires. En effet, les affirmations faites par les uns et les autres qui ne manquent pas d'être contradictoires sont toutes aussi assermentées les unes que les autres. Et bien sûr, les outrages dépendent du siège occupé. Donc, lorsque les chaises changent, …

    • Lorsque un citoyen met en cause un membre de ces aréopages, ils font corps contre lui, même s'ils ont la main dans le pot de confiture, de ce fait, ils ne peuvent pas récidiver puisqu'ils n'ont jamais rien fait.

    • D'après la CADA, les documents judiciaires ne sont pas des documents administratifs, ce qui devrait singulièrement compliquer, ou simplifier le rôle des Tribunaux Administratifs. En fait, cela leur permet de choisir s'ils sont compétents ou pas sans que le citoyen ne puisse contester, puisqu'il ne peut savoir .....

    • Alors que les évolutions de postes et de carrières sont liées à l'avis qu'ils émettent les uns sur les autres, les conflits sont évidents. Mais la situation est pire lorsqu'il faut enquêter dans le monde des affaires qui mélange tous les genres. Les haut-fonctionnaires passent du métier de grands commis de l'État chargés de vendre des contrats (avec commissions à la clef, dans des paradis fiscaux de préférence!), à celui de représentant du Ministère de l'Intérieur, intègre, pur et dur, puis à celui de Procureur de la République, accusateur publique. Il n'est pas étonnant que les directives prises pour contenter l'opinion ne ressemblent pas beaucoup aux applications constatées sur le terrain. Sans compter lorsqu'ils partent quelques temps pour le compte de grands groupes.

    • Pour représenter les victimes, des associations ont été constituées, qui sont dépendantes des services judiciaires, donc lorsque vous avez à émettre des doutes sur le système judiciaire, le conflit est évident. Vous vous trompez, car c'est votre équilibre mental qui est en cause !!! Et vous pouvez très bien être soutenu par l'Association d'Aide compétente, tout en étant débouté par le Procureur, surtout si c'est lui qui est en cause. Il n'a pas de compte à rendre !!

     

    En fait, le conflit d'intérêts n'existe que pour les esprits chagrins, car ma main droite ignore toujours ce que fait ma main gauche, elles ne vont donc pas se contrarier, c'est évident. Du moment que vous acceptez la méthode de fonctionnement des administrations (privées ou publiques), avec leur système de recrutement clientéliste et pyramidal, vous avez perdu la partie. Les conflits sont systématiques, si vous pratiquez un mode de pensée global, mais ils n'existent pas pour ceux qui appliquent des philosophies dites pragmatiques.  

    Leur but n'est pas de faire progresser le système social en appliquant des principes, il est d'avoir la vie la plus agréable possible, compte tenu des contraintes apparentes. Étre hypocrite est le maître mot de tout ce beau monde, qui méprise totalement les règles républicaines, puisque cela se fait depuis bien longtemps, et que l'appel au repliement sur soi peut servir de palliatif en cas de problème important. Tous nos dirigeants savent crier au harcèlement lorsqu'il leur est reproché quelque fait irrégulier, tandis que le citoyen ordinaire doit être intègre jusqu'au bout des ongles, caméras à l'appui, et déclarations surveillées.

    Qu'un préfet expulse sans offrir le moindre logement des familles avec enfants, qu'un maire ne construise pas de logements sociaux, qu'une multinationale fasse travailler des sans-papiers, qu'un ministre fasse prospérer ses affaires, qu'un commissaire fasse de la promotion immobilière, qu'un banquier détourne des fonds, que les entreprises du CAC 40 exploitent des comptes dans les paradis fiscaux, que les ventes effectuées par des entreprises publiques soient occultes, que des régiments servent à des opérations de protection d'activités privées dans des pays étrangers, que des dirigeants syndicaux n'appliquent pas le Code du Travail pour leurs employés, que les élus créent des emplois fictifs, falsifient l'accès aux marchés publics, autant de cas dans lesquels le citoyen ordinaire devrait pouvoir imposer des enquêtes et des contrôles, simplement en fournissant quelques indices probants que le hasard lui a apportés.

    Au lieu de cela, nous assistons à un gaspillage effréné sans contrôle, ceux qui s'y opposent sont poursuivis et muselés, et les citoyens se détournent des élections puisque les élus acceptent tous de se taire, nous entraînant dans une spirale de corruption active et passive, qui ne s'interrompt que temporairement et repousse toujours plus loin l'espoir d'un lendemain plus respectueux des règles du Droit positif selon les principes Liberté, Égalité, Fraternité.

     

    Le conflit d'intérêt n'existe que pour celui qui ne comprend rien à la spécificité de la corruption à la française, c'est un mauvais citoyen qui doit être surveillé, contrôlé, rééduqué, puisqu'il pourrait donner une mauvaise image de la culture française à nos voisins. Nos dirigeants ont été formés pour se consacrer à la réussite de la France, ils ont été sélectionnés, cooptés, et seuls des esprits négatifs et jaloux peuvent leur reprocher des actes délictueux.

     

    Nous qui demandons une réforme du système judiciaire sommes donc bien à plaindre !!!

  • RESPONSABILITÉ

    Responsabilités à tous les niveaux.

    Nous sommes partisans de la nécessité de rendre responsables les juges devant le peuple, au moyen par exemple de jurys populaires, conseillés par des professeurs de droit de la spécialité.

    Un tel choix s'inscrit dans un débat beaucoup plus large : celui de la responsabilisation des institutions, à savoir de toutes les professions assimilées à des activités par délégations de services publiques.

    Que ces professions soient libérales, qu'il s'agisse de fonctionnaires, tous les citoyens doivent être responsables de leurs actes, lorsqu'ils agissent au nom du peuple.

    La conséquence directe est que ce ne sont pas seulement certaines fonctions qui doivent pouvoir être montrées du doigt, mais tous les actes dont les conséquences ont été préjudiciables au citoyen ordinaire.

    Cette réforme en profondeur concerne aussi bien les notaires, que les huissiers, les liquidateurs judiciaires, tous les juges et magistrats, les avocats, mais aussi les fonctionnaires à l'origine de nombreuses décisions graves de conséquences.

    Toute organisation dont le but avoué ou non est d'obtenir l'inflexion de décisions doit être poursuivie pour tentative de corruption.

    Toute organisation qui avoue protéger ses membres doit être dissoute. …. Les conséquences de la responsabilisation doivent toucher tous ces conseillers grâce auxquels les nuages s'arrêtent aux frontières de la France, elles doivent s'appliquer à tous ceux qui naviguent en permanence aux marges de la légalité.

    Ces temps derniers, la presse a encensé l'auteur d'un ouvrage sur l'indignation, rappelant les souhaits du Conseil National de la Résistance. Difficile de faire plus hypocrite, puisque les obligations constitutionnelles sont piétinées tous les jours, sous prétexte de réalisme financier, de sécurité, de droit à la vie privée, de contraintes économiques …..

    Notre indignation, nous la rappelons tous les jours, est pourtant plus que justifiée, nous demandons le simple respect de la Vérité. Et pour cela, nous devons pouvoir nous adresser à un juge impartial et indépendant. Nous devons pouvoir faire respecter quelques principes simples, « Liberté Égalité Fraternité ». Pour ce faire, nous devons pouvoir au moins accéder aux tribunaux et le faire dans des délais compatibles avec le fonctionnement de la vie de tous les jours.

    Aujourd'hui, en quelques instants, une vidéo peut faire le tour de la terre, sans que la Justice française ne s'en soucie, parce que les règles de procédure permettent tout et n'importe quoi, au lieu de se préoccuper de la manifestation de la Vérité. La « fraude corrompt tout » dit le cours de droit, mais à qui faut-il le dire, lorsque la fraude émane des services judiciaires ou de la fonction publique qui dirige les services judiciaires, ainsi que l'exécutif aime à le rappeler.

    À part les yeux pour pleurer, (si vous en réchappez !) que faire face au secret d'État.

    La responsabilisation est un bon principe lorsqu'elle s'applique à tous les citoyens majeurs ou en âge de comprendre, nous n'insisterons jamais assez là-dessus !

    Une autre conséquence directe est la responsabilité financière de l'État, car si une entreprise privée doit trouver un garant pour ses activités, toutes les assurances remontent à l'État en dernier ressort. Dans ce domaine, la collectivité doit elle-même assumer ses choix, elle nomme par ses représentants des citoyens qui exerceront des fonctions, elle doit en assumer les conséquences. En effet, il n'est pas possible de refuser les conséquences des erreurs, puisque la bonne gestion a pour but d'enrichir la collectivité. Il faut savoir être solidaire et s'il faut dédommager, cela fait partie des risques que les citoyens ont accepté de prendre en nommant l'un des leurs pour exercer une fonction.

    C'est en approfondissant de tels principes que l'on constate les comportements antidémocratiques de certains syndicats ou autres corporatismes qui veulent bien obtenir des avantages, mais surtout pas assumer les risques d'erreur ou d'égarement.